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J'avais la tête lourde

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J'avais la tête lourde.

J'avais l'impression d'avoir un marteau-piqueur dans le crâne.

Je m'étais sûrement un peu trop lâché sur la boisson hier soir. Comment j'étais arrivé dans mon lit déjà ?

Des flashs d'une chevelure rouge passèrent rapidement dans mon esprit.

J'ouvris instantanément les yeux.

Merde.

J'avais couché avec Cerise.

Allongé sur le ventre, je tâtai la place à côté de moi, mais quand je sentis que le drap était froid, je tournai mon visage.

Je fis face à une place vide.

Au fond, ça ne m'étonnait pas vraiment — surtout pas venant d'elle — compte tenu de la manière dont les choses s'étaient passées.

Parce que je n'avais retenu qu'une seule et unique chose de cette baise avec elle : c'était nul.

Et je n'y comprenais rien du tout. J'avais beau tourné et retourné ça dans ma tête, je ne parvenais pas à comprendre pourquoi ça avait été aussi... nul. C'était le mot.

J'avais toujours voulu la baiser, même juste une fois et quand j'avais vu qu'elle n'était pas fermée à ça, j'avais sauté sur l'occasion. Seulement, à aucun moment j'avais pensé que ce moment serait aussi peu agréable.

Ça m'avait pourtant paru logique. Je couchais régulièrement avec des femmes et elle s'envoyait souvent en l'air aussi alors tout bêtement, j'avais pensé que ça allait être génial et qu'on allait s'éclater.

Mais ça avait été tout le contraire.

Tout avait été... bizarre.

Ouais, trop bizarre.

Je poussai un soupir en me tournant sur le dos, frottant mes yeux pour bien me réveiller. D'un côté, ça m'arrangeait de ne pas voir Cerise à côté de moi. En partant avant que je me réveille, elle nous avait empêché d'avoir une conversation très étrange et de devoir faire face à la catastrophe qu'on avait créé hier soir.

Putain, et ce mal de tête qui me déglingue le cerveau.

Avec l'envie et la motivation à zéro, je réussis à me traîner hors du lit. Je ne savais pas avec quelle force je parvenais à marcher, mais je réussis à atteindre la cuisine. Je ne savais pas où était Ugo ni si Andrea était déjà partie ou s'il dormait avec Amora dans son ancienne chambre. La seule personne qu'il y avait ici avec moi, c'était Ruby.

La tête en vrac, je me dirigeai très rapidement vers la machine à café. Le liquide coulant dans ma tasse, je me tournai vers le petit qui mangeait ses céréales en regardant une vidéo YouTube sur son téléphone.

Il avait l'air d'être dans un meilleur état que moi pour manger ainsi. Parce que la simple vue de son bol de céréales me retournait l'estomac. Je récupérai ma tasse fumante pour me couper de cette vue et humai la bonne odeur du café.

𝐓𝐇𝐄 𝐁𝐀𝐃 𝐁𝐎𝐘 ━ 𝐀𝐙𝐔𝐑.𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant