À partir de quel moment peut-on dire que nous sommes réellement tombés amoureux ?
Eilyn Black et Zian Douglas auront beaucoup de mal à répondre à cette question. N'ayant jamais éprouvé un réel amour pour quelqu'un, ils n'ont pas su apprendre à s'app...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« — Elle n'a pas mis plus d'une journée à se réveiller qu'elle a déjà harcelé mon père pour qu'il lui achète d'autres livres. »
Andrea ricana doucement. J'avais le sourire aux lèvres depuis que ma mère m'avait appelé pour me dire qu'elle se sentait mieux. Mon père dirait que ça ne servait à rien d'être aussi optimiste, mais je voyais que ça faisait du bien à maman de l'être alors je préférais aller dans son sens. Et je ne voulais pas du tout penser une seule seconde qu'elle pouvait succomber à son cancer. C'était une battante. Elle m'avait appris à être fort alors je le serais. Pour elle.
« — C'est fou, tu ne t'entoures que de gens qui lisent des livres. Tu devrais peut-être t'y mettre aussi ! sourit malicieusement Amora en me regardant.
— Non, pas tout le monde.
— Ruby ne compte pas, répliqua-t-elle. »
Je lui tirai la langue comme un enfant et elle fit de même en riant.
Le rugissement de plusieurs motos retentit tout près de nous, signalant l'arrivée d'un autre groupe de motards qui étaient venus pour cette soirée en plein air. Je ne savais même pas comment Andrea avait réussi à convaincre Amora de venir ici. C'était un endroit bourré de testostérone, de mecs tatoués, de vieux barbu qui faisaient de la moto depuis leur plus jeune âge et de filles en tenues légères.
Ce n'était pas du tout son genre de soirée et elle n'appréciait pas spécialement la moto non plus. Mise à part quand elle était sur ma moto et que je l'emmenais se balader. Mais il n'y avait absolument aucune chance pour qu'elle aille dans la cage avec moi, elle me dirait d'aller me faire foutre.
Peut-être qu'une nana en quête de sensation forte acceptera de se poser dans la cage. Ce ne sera pas trop compliqué à trouver, des filles comme ça, il y en avait partout sur ce grand terrain.
« — Elle me gonfle à ne pas me répondre celle-là, s'agaça la petite blonde.
— Elle n'est peut-être pas encore arrivée.
— Si, elle est arrivée il y a déjà trente minutes. Je sais pas ce qu'elle fout. »
En entendant mes amis parler, je compris que le sujet de la discussion était une jeune réunionnaise aux cheveux rouges. Ça m'aurait fortement étonné qu'elle ne vienne pas ici ce soir. Depuis que je lui avais parlé de ça, elle avait hâte d'y être.
"Parler". Je tenais de plus en plus de conversations avec Cerise et ça me faisait toujours aussi bizarre. Je n'étais clairement pas habitué à discuter avec elle sans qu'on se hurle dessus et qu'on se saute à la gorge, mais je pourrais bien finir par vouloir en faire une habitude.
« — Je vais la chercher, dis-je en me décollant de ma moto. Si j'vois une seule éraflure sur ma bécane, j'te coupe les couilles, Moretti.
