06|cauchemar

38 4 8
                                    

Quelques années en arrière

- Ma chérie où es-tu cachée ? Tu viens pas voir papa ? Proclama mon père tout en me cherchant.

Moi, je mettais cachée comme tout le temps quand j'entendais mes parents ce disputer, il ne faisait que sa, tous les jours. J'entendais maman criée, criée pour que mon papa arrête, après chaque dispute maman partait, alors qu'elle savait, elle savait ce que papa me faisait mais elle partait quand même. Chaque jour je me cachais dans un endroit différent mais à la longue je l'ai avait toutes faites. J'espérais à chaque fois qu'il ne me trouve pas, que maman était partie chercher la police pour nous libérer de son emprise. Mais jamais ce ne  fut le cas. Elle revenait à la maison comme si rien ne s'était passé mais aux contraires pleins de choses s'était passé.

- Ma chérie tu sais très bien que tu ne gagnes jamais a cache-cache.

Ce n'est pas un jeu pour moi papa, tu t'amuses tout seul. Alors que je priais intérieurement pour pas qu'il me trouve, mais il souleva d'un coup sec mon lit, le lit en dessous du quelle j'étais cachée. Un crie de peur s'empara de moi. Au moment où il me vit, il me prit et me dit, avec sa voix de pervers, à l'oreille:

- On va bien s'amuser ma chérie.

Sur ses mots il commença à m'embrasser partout, il m'embrassa dans le cou, sur les bras et le pire de tous sur la bouche. Il commença doucement à me déshabiller  tout en me scrutant il le savait, il savait que je n'arrivais plus à bouger, il savait que j'étais paralysée à chaque fois qu'il s'approchait de moi. Il le savait et il en jouer. J'étais immobile incapable de bouger je n'y arrivais plus, j'avais beau essayer de me libérer je n'y arrivais jamais alors au bout j'avais arrêté.

- Regarde-moi ma fille, je le sais que tu aimes.

Il me dégoute.

Je ne suis pas ta fille tu es censé jouait avec ta fille pas l'utilisé, tu es censé aimer ta fille comme un père pas comme un pervers. Alors non je ne suis pas ta fille je suis ton jouet. Des larmes, des larmes coulaient sur mon visage sans que je put m'en empêcher. Il me força à le regarder dans les yeux pendant qu'il faisait des choses ignoble avec moi, vraiment ignoble. J'avais une haine phénoménale envers mon papa mais je l'aimais aussi. L'amour et la haine ne sont qu'un voile  devant les yeux, un jour tu vas voir que le côté bien et un autre jour tu vas voir le mal. En un pas tout peut changer. Quand il eut fini je reviens à la réalité et à cet instant une immense peur s'empara de moi, une peur qui se développera à chaque fois qu'un homme s'approchera de moi. Non papa tu ne m'as pas fait découvrir l'amour mais  tu me l'as fait détester.

Au même moment ma maman entra je ne pus la regarder sans me dire que, elle aussi, sans le vouloir, m'avait abandonnée. Quand elle s'approcha de moi je courut dans ma chambre avant qu'elle ne me dit plein de promesses en l'air. Et sans le vouloir je claquai ma porte même pas trente secondes après mon papa arriva dans ma chambre pour m'engueuler ce qui veut dire qu'il me frappa pour lui c'était pour me faire comprendre ce qui ne fallait pas faire. La cruauté du monde rend l'homme mauvais et le monde avait rendu mon papa mauvais.

Je me réveille en sursaut toute transpirante, incapable de respirer, j'étais en panique totale. C'est fini Lyzie tout sa est derrière toi maintenant mais même si tout sa est fini les fantômes du passée seront toujours la pour nous hanté. J'allais me lever quand j'ai entendu frapper à la porte de ma chambre. Je restais immobile j'avais tellement peur que ce soit Cyndie, je ne voulais pas la voir. La personne a cessé de frapper pendant deux secondes, mais alors que je pensais que c'était terminé, elle recommença à frapper. J'avais peur mais je décida de dire:
- C'est ouvert
Avec une voix toute tremblante. La porte s'ouvrit sur Mike, oh non il va constater dans quelle état je suis il ne va faire que s'inquiéter mais je n'en ai pas envie, loin du monde. J'étais caché sous ma couverture comme si quelque chose allait changer.
- Lizie ? Pourquoi te caches-tu ? Me demande Mike.
- Euh pour rien t'inquiète.
- Allé Liz sort.
Et sur ces mots il souleva la couverture. Je me cachais tout le corps pour ne pas qu'il constate mes bleus et mes blessures et cause du verre.
- Liz regarde de moi.
Il est inquiet je le ressens dans sa voix. Avec difficulté je me tourne pour le regarder. Évidemment il me scruta, il le savait mais il allait quand même me demander.
- Oh non Liz, c'est Cyndie ? Je suis désolé explique-moi.
- Ça va ne t'en fais pas, Mike ce n'est pas contre toi mais je te raconterais plus tard faut que je m'habille.
- Oui désolé.
- Mais Mike ? Qu'est ce que tu fais la ? Je pensais que tu ne voulais plus me voir ?
- Liz jamais je n'arriverais à rester loin de toi. Sur ses mots il me fit un bisous sur la joue ce qui me crispa. A tout de suite Liz. 
Il parti de ma chambre j'étais crispé , il le savait que je déteste sa mais il l'avait fait. Je m'habille et on file en cour. Je crois que c'est la première fois depuis le début de l'année que je suis à l'heure. Première heure de cour et je le retrouve avec sciences encore une fois j'avais caché toute mes blessures mais on voyait celle à mes mains et mon front, on voyait un peu aussi les bleus sur mes bras. Évidemment pour son premier cour de sciences Perez arriva en retard.
- Monsieur Perez premier cour de sciences et vous vous permettez d'arriver en retard.
- Désolé j'ai loupé le Bus madame.
Mytho, il a une voiture ce con.
- Allez vous installer à côté de Miller.
Et merde. Il ce dirigea vers moi tout souriant alors que moi, j'essayais de cacher mes blessures.
- Miller toujours tu me suis.
- Rectification Perez TU me suis partout, au lycée, à la patinoire, à la cantine et j'en passe.
- Les amoureux vous avez fini ? Demanda la professeur.
- Oui excusez nous madame.
La sonnerie retentit. J'allais me diriger vers mon prochain cour quand une voix m'interpella.
- À tout à l'heure.
Et il parti.
La fin des cours approcha et il y avait entraînement aujourd'hui, en espérant que Hadès n'arrive pas en retard comme tout jour depuis notre premier entraînement on en a eut 3 autres et il était arrivé en retard à tous. Aujourd'hui c'est la pratique, on a fini de parler de parler des pas qu'on allait faire, je devrais faire un triple Axel l'un des pas les plus compliqué. Je le sais que je n'y arriverai pas mais mes coachs croit en moi, je dois leur monter que j'en suis capable.

16h
Fin des cours enfin cette journée a était assez longue. Je me dirige vers la patinoire. Je vis la voiture d'Hadès il était arriver en avance mais woaw il s'améliore dit donc. J'entra dans la patinoire et à ce que j'entends il patinait déjà. J'enfilai mes patins et regarda un peu Hadès il ce débrouille plutôt bien.
Je m'avança sur la piste et il me remarqua. Il ce dirigea vers moi. Avant qu'il ne parle je lui demanda.
- Près pour aujourd'hui Perez
- Oui Miller.
- Allé montre moi ce que tu sais faire. Pour une fille.
Évidemment je fais genre j'ai rien entendue. Je m'avance sur le piste et fit quelques pas que j'aime faire avant de commencer à m'entraîner.
- Miller les coachs ne viennent pas aujourd'hui on doit s'entraîner seul. S'écria Hadès.
Oh non toute seule avec lui seigneur.
- Viens Lizie on va commencé.
Je me dirigea vers lui et j'avais oublié le début de la danse.
- Dans mes bras
Et merde j'avais vraiment oublié.
- On peut faire ça une prochaine fois on peut travailler les pas les plus compliqué pour commencer.
- Miller on commence une chorégraphie par le début pas par le milieu aller vient.
Non non je ne peux pas je n'y arriverai pas.
- Je n'y arriverai pas, je ne peux pas Hadès.
- Tu as peur ?
- Non mais je ne veux pas.
- N'ai pas peur Lizie.
- Je ne peux pas faire autrement.
Je viens sans le voir lui dire que j'avais peur, il sait ma faiblesse.
- N'ai pas peur, je ne te ferais pas de mal, my love.

CondamnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant