09| perdu

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Hadès.
Comment ai-je pu. Comment en l'espace d'une seule seconde être comme mon père. Comment ai-je pu la trahir alors qu'elle venait de se confier, elle s'est ouverte à moi et en une seconde, je l'ai trahi. Je suis un monstre, comme mon père. C'est fou à qu'elle point on ressemble à une personne qu'on ne voulait jamais ressembler. Comme quoi on est plus proche d'une personne qu'on ne le pense. Mais ça peut apporter des problèmes. Et maintenant elle m'en voudra pour toujours, retour au commencement. Pourquoi est ce que je suis comme lui ? Pourquoi je lui ressemble si fort ? Pourquoi la vie n'est pas plus simple ?
Ces pensées envahissent mon esprit telle une tempête, incontrôlable. Je n'arrivais plus à respirer je repense sans cesse à ce que je venais de lui dire.
« Tu l'as vue »
Je regrette. Je suis désolé Lizie. J'aurais pu la rattraper lui dire que je suis désolé. Mais ma fierté aurait pris un sacré coup. Mais quand je suis  avec elle j'oublie ma fierté.
-1,2,3...1,2,3...1,2,3 comptais-je en essayant de me calmer. Au bout de quelques minutes ma respiration devient plus régulière, ma crise était derrière moi, mais mes paroles était encre à jamais dans ma tête et mes paroles resteraient gravé dans sa tête à jamais.

Au bout de quelques minutes j'arrive enfin chez moi, l'endroit où se trouve la personne que j'ai blessé.
Alors que je m'apprête à entrer j'entendis une personne sangloter je décide de m'approcher et je vis Lizie assise sur le sol, la tête entre ses mains. Alors que je m'approchais d'elle, elle m'entendu car elle leva la tête vers moi. Son regard était vite seul une étincelle brilla au fond de ses yeux, la haine.
Je vis qu'elle me détestais.
- Qu'est ce que tu fais là ? Ma demande-t-elle avec une voix remplit de rage.
- Je vais chez moi. Dis-je ironiquement.
- Je ne rigole pas avec toi Hadès. Tu m'as vue ?
Aïe.
- Je ne pensais pas ce que j'ai-
- TU l'as dit, TU y a pensé sinon jamais JAMAIS tu aurais dit ces choses.
- Comprend moi, Mike te kiffe je ne vais pas le blessé.
- Mais moi tu m'as blessés. Renchérie-t-elle. Moi qui pensais qu'il se passait quelque chose entre nous, rien qu'un petit truc mais je me suis trompé.
- Non tu ne t'ai pas tromp-
- Au que si, ce n'est pas des choses qui ce disent, dit elle la voix tremblante, toi et moi y'a rien comme tu le souhaitais depuis le début j'espère que tu es content, nous revoilà au début. Coéquipier c'est tout. Bonne soirée.

Je ne sus quoi répondre j'étais comme paralyser, elle veut que tout redevienne comme avant ? Impossible on a laissé passer trop de choses. Je ne peux pas croire que ça ce fini comme ça. Encore chambouler par ce qui venait de se passer je pénétrai dans la maison je salue mes parents d'un coup de tête et me dirige vers ma chambre. Une fois dans ma chambre je m'affalai sur mon lit encore en train de penser à ce qui venait de se passer, comment ça va être maintenant ? Est ce qu'entre nous deux ça va être la guerre ? Elle me détestera toute sa vie ? Un jour ça va redevenir comme ça l'était à présent ? Sur ses pensées je m'endormis le cerveau en ébullition.

Tu es un crétin Hadès , jamais tu rencontreras l'amour. Briseur de coeur.

Les enfants arrêtaient d'embêter Hadès.

Mais madame il a brisé le coeur de Maya.

Son coeur a juste été fissurer alors que le mien est brisé à jamais. Je venais de quitter Maya car je ne voulais pas m'attacher par peur de devoir la trahir. D'être infidèle. Est ce que si on ne veut pas ressembler à une personne c'est possible ? Je crois que même si on veut fuir la personne elle finira toujours par nous rattraper, toujours.

Tu t'en remettras Maya pas la peine de pleurer, espèce de  bébé. Hurlaisje en courant loin de tout.

Pourquoi quand on veut ressembler le moins possible à une personne cette personne est toujours présente et resurgit quand–on s'y attend le moins ? Mon père m'a toujours dit " L'amour à quoi ça sert ? Espérer être aimé n'est pas pour toi, Hadès qui voudrait aimer un traître, qui trahit sa mère en plus". Un père peut être un pilier mais un pilier peut s'écrouler à tout moment et si tu étais sur ce pilier tu t'écroules avec. Un père, mon père ne peut pas être idolâtré il a caché ma vie d'une manière ou d'une autre. Il est plus facile de détester  une personne  que de l'aimer, pas vrai ? Mais même si je le déteste une partie de lui me manquera à tout jamais. Qu'est ce qui pousse deux personnes à se détester ? Peut être la lâcheté.

Mais au moins si je meurs je serais qu'une partie de lui ressent quelque chose envers moi, oui c'est peut être de la haine mais la haine est une émotion parmi t'en d'autres certes c'est sûrement l'une des pires mais il aura  au moins ressenti une émotion  à mon égard. Juste une.

La plupart des gens idolâtrent leur père, mais moi non, comme une certaine personne la si bien dit " de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas".

Je me réveille essoufflée, prit soudain de panique. Ces cauchemars, toujours les mêmes sujets, la trahison. Toujours allongé dans mon lit, plusieurs questions me viennent en tête, Est ce que j'arriverais à ne plus être comme mon père? Serai- je aime ? J'ai l'impression qu'on est plus proche d'une personne qu'on déteste plutôt de celle qu'on aime. Après quelques instants je me lève direction la salle de bain pour me rincer le visage. Toujours avec les mêmes questions en tête. La seule chose qui m'évade, les étoiles. Les étoiles sont comme des souvenirs je dirais qu'elles illuminent la vie mais certaines s'éteignent à jamais. Et dire que ses petits points de lumière qui brillent dans le ciel peut autant apaiser un être humain. Alors que j'étais obnubilé par ses étoiles. Un bruit provenant de la porte retentit.
- Lizie ? Demande- je
- Hadès. Soupira - t - elle.
- Je te manquais autant ?
- Fous moi la paix.  
- Pardonne moi ce n'est pas si grave.
- Juste tais-toi. On n'est pas amis Hadès.
- Ah bon ? On s'entendait bien nan ?
- On s'entendait oui maintenant non, c'est ton choix je crois pas le mien. Maintenant il n'y a rien, plus rien. Juste coéquipier. Alors maintenant si ça te dérange pas, je vais aller me coucher. Bonne nuit.

Sur ses mots elle partit, la tête haute. Et moi mon coeur a lâché. Elle veut joue, on va joué mais elle va la regretter.

CondamnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant