𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 7

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PDV-Izuku

J'ai enfin pu finir sa jambe. Cela a pris du temps, mais j'en suis plutôt fier. Par la suite, expliquer à Denki a vraiment était difficile mais bon, je pense qu'il ne comprendra jamais notre situation dans la totalité de toute manière. Il est souvent repassé chez moi et lorsqu'il essayait d'avoir une discussion avec Katsuki, ça restait encore compliqué. C'est comme s'il parlait avec son animal de compagnie, c'est d'une ironie incroyable.

Aujourd'hui, je dois aller faire quelques courses, car ce n'est pas tout, mais il mange beaucoup. Je voulais y aller seul, mais Katsuki a insisté pour venir. Je n'aime pas vraiment cela, sachant que l'entreprise pourrait venir à tout instant pour me l'arracher encore une fois. Nous passons énormément de temps ensemble, c'est comme si nous ne pouvions nous quitter plus de quelques minutes. Passant nos nuits dans le même lit, il m'a informé un matin qu'il venait de rêver. Je fus vraiment surpris de son annonce, mais j'en étais plutôt content pour lui au final.

Mettant mes chaussures, je le vois me tendre mon manteau avant de mettre le sien à son tour. Je crois qu'il n'a pas une bonne relation avec S-T, le regardant avec un regard des plus froid à chaque fois qu'il fait une tache demandée. Je me dis que nous ne pouvons-nous entendre avec tout le monde de toute façon. Je me suis aussi rendu compte que Katsuki était un super cuisiner, il a comme un don. Certes, c'est un androïde, mais c'est tout de même surprenant et fichtrement délicieux. Il nous a d'ailleurs préparé un délicieux déjeuner avec des crêpes et un bon chocolat chaud. En parlant de crêpe, mon chat l'aime de tout son cœur. Toujours à côté, dormant dans ses bras et dans ses jambes.

-"Tu devrais peut-être mettre un pull en plus, tu risques d'avoir froid dehors."

Regardant par la fenêtre, je vois la neige tomber sur le toit des immeubles et maisons. Il doit sûrement avoir raison, mais je ferais sans. De toute manière, je dois faire une machine, quasi tous mes vêtements sont au sale. Je me suis trop consacré à la réparation de Katsuki que j'en ai oublié les tâches quotidiennes à faire. Je devrais peut-être demander à S-T de les laver ?

-"Ça ira, je t'en remercie."

Il n'a l'air pas vraiment enjoué de ma réponse et fait demis tour vers le salon. Aurait-il changé d'avis ? Je finis de mettre mon manteau bleu marine et récupère mes clés sur le meuble à mes côtés. En regardant davantage, bien que je fasse partie des générations hautes technologiques, mon appartement n'est pas si futuriste. Je dirais même qu'il pourrait paraître tout à fait normal des dizaines d'années auparavant. Avec encore des meubles en bois et des fenêtres aux volets manuels. Mais bon, je préfère cela ainsi. C'est comme mon petit cocon à moi.

M'attendant à devoir y aller tout seul, j'ouvre la porte d'entrée, prêt à faire mes courses quand je le vois arriver, une écharpe en main.

-"Si tu ne veux pas mettre de pull, mets au moins ça."

-"C'est bon, je t'assure. Ce n'est seulement qu'une heure et encore."

Il s'approche de moi, l'air déterminé à me mettre cette foutue écharpe jaune. J'essaye d'innombrables tentatives de fuite avant d'abandonner, le laissant la mettre autour de mon cou. Son regard est encore plus magnifique de près. Ce n'est pas la première fois qu'il se soucie de moi et cela ne me déplaît jamais. Si quelqu'un nous voyait, il se dirait sûrement assister à une scène des plus banales dans la vie d'un couple.

Mais qu'est-ce que je raconte-moi ?!

-"Si tu restes ainsi, tu vas attraper malade."

-"Merci Katsuki" Dis-je le sourire aux lèvres et avec quelques rougeurs sur mes joues.

Suite à cela, nous sommes partis, direction le centre-ville. Je n'ai pas beaucoup de voisins ou du moins je ne les connais pas vraiment. La seule personne dont j'ai déjà fait les présentations est un vieux monsieur retraité qui vit au premier étage du bâtiment. Il est assez petit et avec un caractère bien trempé, mais son fond est bon et généreux.

B-KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant