Chapitre 5

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Millie

La colère qui couve en moi est incontrôlable, comment ose t-il m'enfermer comme si j'étais sa prisonnières.

Je recommence à faire les cent pas, frustré d'avoir échoué dans ma mission d'évasion.

Je pense à un autre plan quand quelque chose de brillant attire mon attention, je me rapproche et plisse les yeux.

Putain de merde ! Est-ce que je pense ? J'arrache la télécommande du sol comme si quelqu'un voulait me l'enlever, je crie de joie et je l'embrasse. Cet imbécile pensait que je ne sortirais pas d'ici, n'est-ce pas ? On dirait que ce qui s'est passé ne s'est pas déroulé comme prévu. Je me reprends quand je me souviens de la caméra dans le coin et cache la télécommande.

Je l'étudie et continue d'appuyer sur les boutons, à mon quatrième essai, des craquements dans la pièce et la porte s'ouvrent. Je poings ma main et la pose contre mes lèvres pour arrêter le cri de réussite qui est sur le point de sortir de ma gorge. Je ne perds pas de temps en sortant de la pièce, je monte l'escalier sombre jusqu'à ce qu'une lumière vive assaille mes yeux, je plisse les yeux et me protège le visage avec une main ombrageant mon front.

Ce que je regarde me choque, cet endroit est bien meublé et décoré, ça sent la menthe et l'air est frais.

Je ne peux pas croire que ce salaud m'a gardé dans un tel endroit alors qu'il y a des endroits beaux et confortables dans ce... Manoir.

Si j'utilise la porte d'entrée, ce sera un geste stupide, je serai pris dans un battement de cœur, donc je devrai trouver une autre issue quelque part. J'entends des voix sur ma gauche et je sprinte vers la droite, je cours alors que mon cœur bat comme un fou, je me retrouve dans des couloirs croisés et deux voix viennent de la gauche, je prends une autre à droite et je continue de courir mais je m'arrête quand je atteint une impasse, il y a une porte et des bruits sexuels viennent de derrière.

Je me précipite dans la direction d'où je viens et prends le couloir d'où je n'ai pas entendu de voix, le bruit des bottes frappant le sol comme si quelqu'un faisait du jogging me faisait courir comme un lapin pour ma vie. J'atteins une porte et j'essaie de l'ouvrir avec les mains tremblantes, miraculeusement, elle s'ouvre, je me précipite dehors et la lumière du jour me fait ajuster mes yeux.

Je regarde de côté, puis je cours vers l'arrière du manoir, je me cache au coin et jette un coup d'œil aux deux hommes costauds qui me tournent le dos. Il y a une porte de taille moyenne qui semble être la porte arrière et non la porte principale.

Merde! ces deux-là vont me faire tomber dans une seconde. Je dois réfléchir à une stratégie, que ferait Mia ? C'est elle qui est douée pour manipuler les hommes, je veux dire, un de ses trucs que j'ai essayés sur ce salaud là-bas a en quelque sorte fonctionné, même si la victoire a été de courte durée.

Je me répare ou quoi que ce soit qui me reste ayant l'air présentable, puis je fais un pas de ma cachette, au moment où je le fais, un diable dans un masque que je connais si familièrement sort de la maison. Je m'appuie contre le mur, ma respiration étant dure. Je ne laisserai pas cet homme me ramener dans cet enfer, ou peut-être qu'il est l'enfer.

Il disparaît à l'intérieur, ce qui signifie qu'il ne me cherchait pas, si c'est le cas, alors il doit se rendre à cet endroit pour me surveiller. L'idée qu'il me traque me fait pâlir le visage.

L'un des gardes se dirige vers le portail et l'ouvre, il sort et quand il rentre, il est tellement concentré sur son interlocuteur au téléphone qu'il oublie de le verrouiller. C'est ma chance, je dois calculer mes mouvements si je veux sortir d'ici vivant.

Jayden - The mafia prince TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant