My Darling, I love you {Oc x Alastor}

~Chapitre bonus~

J'étais installé peu confortablement sur mon lit, un cousin posé sur le bas de mon ventre en laissant échapper de temps en temps des gémissements de douleur. Quand, doucement, j'entendis quelqu'un toquer à la porte. 

- Entrez. Répondis-je d'une voix fébrile. 

La porte s'ouvrit, cédant place à Alastor qui me regardait d'un air amusé, bien qu'avec un sourire plaintif. 

- Eh bien, ma chère, quel mal te tourmente tant ? 

- Oh rien, c'est juste... la période rouge du mois. 

- Ah, je vois. Répondit-il en s'approchant d'un pas protecteur. 

Il s'assit à mes côtés et je m'assoupissais, la tête près de ses genoux. Quand, délicatement, il prit mon crâne entre ses mains pour le poser sur ses jambes. Je levai les yeux vers les siens, un peu surprise, tandis qu'il me sourit d'un air malicieux. 

- Repose-toi. Dit il en jouant avec mes cheveux du bout des doigts. 

Je me sentis rougir un peu, mais je ne me débattu pas et fermai les yeux, cherchant un peu de réconfort dans mes douleurs. 

Quelques instants plus tard, dans un élan d'audace, je me retournais pour faire face à ses abdos puis passai mes bras autour de sa taille pour me presser contre lui. 

J'eus l'impression de le sentir se crisper une seconde avant de très rapidement se détendre et m'adresser un sourire en coin.   

- Ça... ça va ? Demandais-je, un peu inquiète d'avoir fait quelque chose de travers. 

- Oui bien sûr. Je suis juste... surpris. Agréablement surpris. Rectifia-t-il. J'aime bien être proche de toi des fois, Darling. 

Je sentis mon cœur accélérer sa cadence tendis que mes joues s'empourpraient un peu plus. Strik... Il venait de dire une phrase mignonne en plus de m'appeler Darling, un surnom qui - encore plus venant de lui venant de lui - me faisait fondre. 

Il passa sa main chaude autour de mon dos pour doucement le caresser, un geste qui me provoqua rapidement un long frisson le long de ma colonne vertébrale.

Alastor, sentant la tension et le silence qui s'était installé entre nous, décida de briser le blanc.

- Dis-moi ma chère, qu'est-ce qui te ferait te sentir mieux ? Demanda-t-il avec une pointe de préoccupation dans sa voix. 

Je me sentis fondre un instant en l'écoutant s'inquiéter pour moi, c'était jute trop cuteeee. 

- Hmm, rester dans tes bras... Dis-je d'une intonation hésitante. 

- Dans ce cas, reste y autant que tu le veux. Répondit-il en souriant. 

Nous restâmes ainsi pendant quelques minutes, profitant de la présence réconfortante de l'autre. Quand, lentement, il détendit son étreinte autour de moi, et je me décollai donc à conte-cœur de lui. 

- Que dirais-tu de prendre l'air ? Me chuchota-t-il. 

- Oui, pourquoi pas. 

Je me redressai sur le lit tandis qu'il se leva et me tendit la main tel un gentleman pour que je me relève à mon tour. Je pris son bras avec gratitude, puis nous sortîmes de ma chambre. 

Il m'entraîna tranquillement vers le toit terrasse, un lieu qui commençait à devenir notre repaire. 

Il m'ouvrit la porte, et nous nous engouffrâmes ensemble dans la fraîcheur du soir. Les étoiles n'étaient pas là cette fois, elles étaient remplacées par les nuages sombres qui parsemaient le ciel.