7. Maybe I'm too emotional

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Good 4 u-Olivia Rodrigo

Shizuka

- Espionne et maintenant voleuse? C’est pas joli-joli tout ça, me lance Kuroo-senpai avec un sourire narquois.

Il faut dire que je porte sa veste, et bien que je sache qu’il ne fait que me taquiner, je perds mes moyens.

- J-Je-

- Kuroo, soupire Kozume-san.

- Ok, ok, abandonne ce dernier en levant les mains en l’air, signe d’innocence. Mais je sais à qui me plaindre si j’attrape froid ce soir!

- D-Désolé, tu… tu veux que je te la rende?

- Non mais ne t’inqui-

- Moi je veux bien te prêter ma veste, Kumiko-senpai! me propose Haiba-san en arrivant à notre hauteur.

Je crois que je vais supporter les remarques de Kuroo-senpai.

- Non merci, Haiba-san.

- Déjà que ma veste lui arrive jusqu'aux genoux, si elle met la tienne elle va disparaître, Lev, se moque notre aîné. Enfin bref, c’est pas que je ne t’aime pas Kumiko-chan, mais on a entraînement, nous. Tu veux venir?

- N-Non merci, je vais rentrer. Bonne soirée.

- Au revoir, senpai!

- Fais attention en rentrant!

Kozume-san, lui, se contente d’un petit hochement de tête. Sur ce, je pars en direction de mon arrêt. Les coins de mes lèvres remontent sans que je ne puisse les en empêcher. Ils sont un peu chiants, mais…

C’est cool, c’est comme si j’avais des amis.

***

Entre les cours toujours plus intenses et le début des travaux à l’appartement, la semaine est passée à la vitesse de l’éclair.

Je me prépare mon bento pour le dernier midi de la semaine en prenant garde à y mettre des aliments qui n’en mettent pas partout car on devra manger dans le bus et mes chemises ont suffisamment souffert ces derniers temps.

Probablement plus par appréhension que par impatience, je me suis réveillée bien plus tôt que d’habitude, même en prenant tout le temps du monde pour me préparer, je peux mettre mes chaussures puis partir alors qu'il n’est même pas encore sept heuresn.

Autant y aller, de toute façon, le couple d’ouvriers qui s’occupe de la rénovation ont un double des clés et je ne vois pas ce que je pourrais faire ici entre les plaques de placo et les pots d’enduit qui traînent un peu partout.

J’enfile mes mocassins en cuir, j’attrape mon sac en bandoulière en prenant soin de ne pas oublier mon bento. Je claque simplement la porte derrière moi, pas besoin de fermer à clé.

C’est quand je sors que je constate que les températures commencent sérieusement à grimper, mais hors de question que je mette une chemise à manche courte, pas avec toutes ces croûtes qui me décorent les avant-bras. Même si elles sont en bonne voie de guérison, je sais que j’en garderai probablement la trace toute ma vie.

𝕋𝕨𝕠 𝕔𝕒𝕥𝕤 {K.Kozume x OC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant