POR TI

Chapitre 2 Eduardo

        

Eduardo.

*************************************

Je suis sur le point d'atterrir sur une piste privé à l'écart de toute civilisation, seuls quelques hommes de mon équipe connaissent ma localisation et j'ai écrit à mon cabron de frère pour le voir . Mon séjour à Los Angeles ne m'a pas convaincu,  cette fois ci je sens que quelque chose cloche avec ses putains de Colombiens... j'ai laissé quelques hommes sur place qui vont m'alerter s'il y a quoi que ce soit de pas net avec nos armes. En attendant je dois avoir l'avis d'Antonio avant de voir el jefe, il est plus cérébral que moi ... il est l'eau et moi le feu, depuis toujours c'est lui qui calme mon âme, il a le même don que notre mère... il arrive à me faire redescendre.

Le pilote fait signe pour me prévenir que nous allons toucher terre enfin. Le Mexique m'a manqué, j'ai hâte de boire un bon rhum après une bonne douche, pouvoir sentir l'odeur du pays me fais un bien fou, je deviens nostalgique...

*****************************************************

9h DU MATIN.

Mexique. TIJUANA.

Je sors du jet privé,  suivi de mon bras droit Rafael. Il est du même avis que moi concernant ses colombiens. Il se peut que ce soit eux les responsables du vol de notre cargaison d'arme le mois dernier, mais sans preuve impossible de leur faire la guerre, alors je vais en trouver. Je n'ai jamais aimé ce fils de pute de Jaime, c'est un enculé de psychopathe qui veut prendre  notre territoire à Los Angeles et toute la main sur le marché d'armes.

Je vais trouver j'en suis sûr... et une fois chose faite, il va regretter ce pinche pendejo d'avoir toucher à mon business et à ma marchandise, je vais le faire danser comme j'aime.

Il ne faut pas oublier que je suis née dans ce milieu, j'ai été formé et fait pour être celui que je suis,  et j'aime ça... OH oui putain je suis même le meilleur... sans pitié... sans cœur quand il faut prendre des vies.

****************************************************************************************

Flash back Eduardo neuf ans.

Un homme qui baigne dans son sang, je sens déjà l'odeur de fer rouillé dans cette pièce humide à l'arrière de la résidence de mon grand-père(el jefe à l'époque). Mon père est la derrière cette table rempli d'outils avec le sang de cet homme partout sur eux. Mon paternel vient me parler, mais j'entends à peine ce qu'il me raconte, je suis trop attiré par tout ce sang et l'homme qui pleure comme si ça vie lui échappait.

- Prends la scie, tu dois lui couper une main pour lui apprendre le respect a este pendejo.( a cet enculé).

Si j'ai bien compris cet homme à voler de la coke qui provenait du cartel et aujourd'hui, il doit payer de sa vie... et c'est des mes mains qu'il va voir arriver la mort.

- Fais sa avec douceur pour qu'il comprenne qu'on ne joue pas avec les Rivera.