Chapitre 7 Sacré merde!

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 Villa Santa Monica. Los Angeles.

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Eduardo

J'ai passé toute la foutue nuit à penser à elle. Je viens de la rencontrer et son visage de poupée ne quitte pas mon esprit. Pourtant, c'est la future femme de mon frère. Même s'il se fout d'elle, ça reste impossible pour moi. Je dois me lever et prendre une douche pour penser à autre chose, sinon je risque de faire quelque chose que je vais regretter.

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Après un moment de réflexion, j'ordonne enfin à mes jambes de sortir les premières du lit. Je me dirige vers le dressing pour me changer. J'aime dormir en caleçon, les pyjamas me donnent trop chaud, même malgré le froid de Los Angeles en ce moment. Je ne sais vraiment pas depuis tout p'tit je dors de cette façon ! Je ne sais pas pourquoi je pense à ça, sûrement pour éviter de revoir le visage de cette fille. J'en viens à être jaloux de mon frère ! Enfin bon, ressaisis-toi bordel !

Aujourd'hui, nous sommes censés aller voir l'un des hommes de Jaime que Mani a capturé pour l'interroger.

Jaime a finalement déclaré la guerre au Cartel et après mes doutes concernant la cargaison d'armes volée le mois dernier, je vais enfin pouvoir l'éliminer ce fils de pute. Mon père a réussi à obtenir le feu vert de tous les cartels pour le mettre hors jeu. Mais ce con a encore quelques alliés qui le cachent et il a offert une somme d'argent à celui qui lui ramènera la fille, un vrai psychopathe.

À l'époque où mon père avait pris les rênes du cartel suite à la mort de son propre père, l'ancien chef du cartel Rivera et le fondateur, le chef des Ochoa, le cartel Colombien, n'était autre que le père de Jaime. À cette époque, nos relations étaient excellentes, mais après une guerre interminable contre l'un des cartels de Sinaloa, il a été exécuté alors qu'il était avec une pute. Son fils s'est retrouvé à la tête du carte, et depuis, tout a dégénéré.

Jaime agit sans réfléchir, il est impulsif et mauvais perdant.

Enfin de compte, la seule solution est d'en finir pour qu'il cesse de nous causer des maux de tête.

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Jean noir et t-shirt de la même couleur en main, je me dirige vers la salle de bain.

Peut-être qu'elle dort encore !

Je sais qu'elle n'a pas beaucoup dormi et, selon Jorge, la nuit au club lui a fichu la trouille. Faut dire que l'autre salopard était à deux doigts de la violer. Rien que d'y penser, une folle envie de meurtre s'empare de moi. Mais bon, je ne dois pas craquer, je dois garder mon sang- froid. En temps voulu, je lui ferai payer à ce fils de chien. Je vais m'occuper de le découper morceau par morceau. Bien évidemment, je lui couperai d'abord les couilles, tout en le regardant pleurer comme le lâche qu'il est.

Je dois me faire violence pour sortir de mes pensées et de la façon amusante dont je pourrais tuer Jaime, enfin, amusante pour moi, un peu moins pour cet enfoiré.

Peut-être que je suis tout aussi psychopathe que lui, après tout.

Je sors de ma chambre, tourne la tête vers sa porte et la trouve fermée, donc elle doit bien dormir. Je suis content qu'elle y parvienne, bien que j'aie quand même envie de frapper juste pour pouvoir voir son visage une fois de plus. Elle avait l'air surprise hier soir et je suis certain de l'avoir vu rougir par moments. J'avoue avoir fait exprès de la mettre mal à l'aise et rien que d'y repenser, j'ai envie de rire à nouveau !


Une fois dans la salle de bain, j'enlève mon boxer noir et le lance dans le bac à linge sale. Je rentre dans le douche à l'italienne et laisse sortir le jet d'eau chaude avant de m'immerger.

POR TIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant