POR TI

Chapitre 3 Sans choix

Los Angeles 10pm

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Antonio

Une fois les pieds à Los Angeles, je réalise que tout est entrain de se jouer là... maintenant, et que je n'ai plus aucun contrôle dans cette situation. À croire que j'en ai jamais eut.

Je n'ai pas réussi à dormir depuis l'annonce de el jefe la semaine dernière .Et les histoires avec les Colombiens m'ont empêché de voir Eduardo.

Je dois la voir demain. En attendant je vais rejoindre notre villa située dans les montagnes de Santa Monica.

- MONTE ! Au volant de ma Rolls Royce Boat noire, il me fait signe et je monte côté passager. Je suis à bout de souffle. 

plus qu'une soirée!... 

Je suis un putain de Rivera. Qui tue sans pitié quand il le faut, et là,  je me chie dessus pour un mariage!

- Antonio parle-moi pendejo !Tu crois que je ne vois pas la tête que tu te paies là ? Je ne sais pas quoi répondre. Il croit que c'est facile pour moi ou quoi ?

- Tu veux entendre quoi Cabron ?! Je suis bloqué bordel... Putain de mariage à la con. Je dois faire quoi ? ... hein ? "Parle Merde !  Tu vas parler au jefe ?! Pour te prendre une balle dans la tête, et moi aussi...  Jorge me regarde en coup de vent,  avant de fixer la route et soupirer. Il sait que c'est foutu et au fond je le savais !

Je le regarde à mon tour, et il est la au volant de cette caisse avec moi à Los Angeles. Jorge est tellement beau putain ! Des yeux bleu foncé en amande,  aussi bleus que la mer. Il a des longs cils noirs, et un petit nez droite et fin,  qu'il remonte à chaque fois qu'il s'énerve sans s'en rendre compte . Une légère barbe de trois jours aussi noire que ses cheveux boucles, avec quelques mèches qui lui tombent au front . Et je ne vous parle pas de sa bouche !... j'ai envie de l'embrasser de qu'il est tout près de moi ! Nous avons le même âge , vingt sept ans .

Sa peau métisse, et son un mètre quatre vingt cinq m'ont rendu fou putain !! Et ça depuis la première fois que je l'ai vu quand nous étions que des gamins. À l'âge de huit ans. Pendant une fête du cartel?  il est apparu a côté de son père,  avec un putain de chapeau Mariachi ! Il était beau putain. Que juste avec un regard,  je n'ai plus jamais réussi à le lâcher. Il à déjà eu des relations avec des femmes, mais rien de sérieux ... que des plans culs. Et de mon côté,  j'ai baiser pas mal, pour faire plaisir au jefe.

Il m'a payé une pute de luxe pour mes seize ans. Depuis, je fais semblant d'avoir des rapports, parfois je baise, juste pour me vider les couilles... j'aime les femmes. Mais pas de cette façon-là.

Ma vie serait moins compliqué, là tout de suite, si je n'avais pas mon père au cul pour ce putain de mariage, et si je n'étais pas raide dingue de mon bras droit,  sans qu'il soit au courant. Peut-être que naître dans une famille sans Cartel... bordel !

Une fois débarqué à la villa. Après avoir passé les barrages d'hommes armés jusqu'aux dents. Jorge gare la caisse, et nous sortons. J'ouvre la porte. Une fois à l'intérieur de cette baraque, je balance ma veste sur le canapé en cuir blanc,  qui est tout aussi spacieux que ce salon. Salon tout blanc. Classique quoi ! Moderne avec un écran plat au mur, des tableaux de famille avec quelques portraits (el jefe aime se montrer) . Une table basse,  en marbre blanc au centre de la pièce. Une immense baie vitrée,  qui donne vue au jardin où se trouve la piscine.