Chapitre 21 Moment de torture...

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 🎵 Karol G - Que chimba de vida.



Chalet Rivera en Californie


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Adrianna



Un mois après notre premier rapport sexuel, Eduardo à décidé qu'il était temps de quitter le loft où nous avions dû nous terrer le temps que les choses se calment. C'est qui est arrivé ... plus aucune nouvelle de Jaime et de ses hommes, aucune autre attaque,  juste un calme froid et inquiétant.


On aurait dû se réjouir, cependant les garçons restent sur leurs gardes et  redoutent  le  pire. J'ai entendu Rafael dire à Eduardo que quelque chose se tramait... pour lui,  il est impensable que Jaime  abandonne si facilement. Et je dois avouer que je suis d'accord avec lui. C'est trop calme...


Malgré tout, je veux  profiter de ces moments...


Avec Eduardo, les choses avancent, et je suis heureuse ! Je souhaite de tout cœur que rien ne vienne entraver notre rapprochement. Pour la première fois, j'ai  l'impression d'avoir trouvé ma place. Non seulement auprès de lui, mais aussi auprès des garçons, qui  se montrent adorables avec moi.  Ils ne me ménagent pas, mais j'apprécie le fait qu'ils soient vraiment eux-mêmes.


Rafael est fidèle à lui-même,  avec ses conneries incessantes et son humeur décalé. C'est lui qui m'a initié en premier. Grâce à lui, j'ai appris a perfectionner mes tirs, prenant le temps de viser ma cible et à contrôler mes respirations avant d'appuyer sur la gâchette. Pour l'instant nous nous entraînons derrière la maison dans la vaste foret qui borde la propriété. Pas de voisins aux alentours, juste le calme et le bruit des verres brisés sous mes coups de feu.


Jorge, quant à lui, m'apprend tout un tas de choses. Par exemple, comment faire un garrot en cas de blessure importante. Il me pousse à donner le meilleur de moi-même dans la salle de sport privée située au sous-sol du chalet. Je frappe un sac de boxe lourd et cours sur le tapis pendant des heures, jusqu'à en perdre mon souffle. Je l'entends toujours m'appeler par le même surnom : " princesse", le même qu'il m'a donner le fameux soir de notre rencontre au club Bahia, sauf qu'aujourd'hui son ton a changé... Il l'utilise désormais pour me montrer qu'il tient à moi, qu'il veut me rendre plus forte et qu'il croit en moi, tout comme les autres.


Antonio est également présent, parfois, il remplace Rafael, d'autres fois il devient mon partenaire d'entraînement pour me permettre de m'exercer contre un véritable adversaire en prenant la place du sac de frappe. Il ne retient pas ses coups, et cela me convient parfaitement. A la fin de la journée, je suis couverte de bleus, j'ai des courbatures dans tout le corps, mais cette sensation de liberté m'aide à tout oublier. Je me sens forte, indépendante, entourée d'amis sur lesquels je peux compter. Ils n'ont aucun doute sur mes capacités et m'encouragent à me surpasser.


En ce qui concerne Eduardo... nous sommes plus proches que jamais! Je ne peux m'empêcher de me blottir dans ses bras à la fin de la journée. Je lui confie tout, mes doutes, mes peines, mes cauchemars. Il en fait autant. Je suis tellement heureuse avec lui que parfois cette sensation désagréable de le perdre m'envahit, rendant ma respiration difficile. Alors, je chasse cela en repoussant la réalité cruelle qui est la nôtre. Un jour, tout prendra fin, car dans ce monde, nous ne pouvons pas  être heureux pour toujours comme dans les contes pour enfants... je le sais, je le sens... 

POR TIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant