L'ENFANT PARFAIT 3/7: La 4eme victime

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CÔTE D'IVOIRE, MAN, QUARTIER LA SARI 7H38

Des bandes jaunes et noires entouraient un espace bien délimité visant à protéger une scène de crime. Des voitures de polices étaient stationnées aux alentours. Pendant que des officiers de police essayaient péniblement d'empêcher la foule en colère de pénétrer la scène de crime, l'unité d'élite venait à peine de pénétrer sur les lieux.

N'Dri, le commissaire de Man était déjà occupé avec la police scientifique qui s'affairait sur le corps de la victime. Il semblait déboussolé mais il ressentait au fond de lui de la colère, il savait que ce n'était pas rationnel de penser cela mais, pour lui le fait qu'il est un autre meurtre montrait bel et bien l'inefficacité de la nouvelle unité monté par le chef de la police.

-Laissez nous passez. Ordonna Clark avec son équipe juste derrière lui.

-Qui êtes vous ? Demanda l'officier Kouakou Annock, il avait pour tâche d'empêcher n'importe qui d'entrer sur la scène de crime.

N'Dri les voyait de loin, il s'approcha de son subordonné Annock.

-Laisse les entrer c'est la nouvelle Unité d'Élite ! C'est eux qui s'occupe de cette affaire maintenant. Cria presque le commissaire, il savait que la foule en colère derrière ne ferait pas fit de cette information.

Soudain, une femme en colère présente dans la foule prit la parole ne pouvant plus garder pour elle son mécontentement.

-Que fait la police ! Hein ! Pendant que des femmes et leur enfant se font assassiner tout ce que le gouvernement sait faire c'est créer de nouveaux postes inutiles pour masquer leur incompétence ! Ils s'en foutent du peuple !

Suite à ces mots, la foule venu à l'origine s'affairer se transforma en groupe de militants. L'un d'eux se mit à crier « il faut Chasser le nouveau chef de la police ! », les autres suivirent en criant « Abat Yaya ! ». Tous les membres de l'unité d'élite sachant que Kaya est la fille du pointé du doigt ne purent s'empêcher d'être mal à l'aise.

-calmez-vous, s'il vous plaît ! Cria le général pour essayer de calmer le jeu. Mais cela n'eut que pour effet d'envenimer la situation.

C'est alors que Kaya se mit en face de la foule et prit la parole.

-Cher peuple de Man, je suis le commandant Kaya, je fais partie de l'Unité d'Élite de Côte d'Ivoire, c'est avec humilité que je m'adresse à vous, notre boulot c'est de vous aider, c'est de prendre soin du peuple et d'arrêter tout ceux qui s'en prennent à lui. Nous ferons de notre mieux pour trouver le coupable de ces horribles meurtres mais cela ne se fera pas sans votre aide. Oui ! Nous avons besoin du peuple, de vous. Vous pouvez nous aider en nous donnons des pistes , en nous parlant d'individus au comportement des plus suspects que vous avez remarqué ces derniers temps, des habitudes de ces jeunes femmes assassinées. L'Unité d'Élite de Côte d'Ivoire c'est avant tout l'union de tous les Ivoiriens !

La foule arrêta le vacarme qu'elle avait créer après les déclarations de Kaya qui les avait profondément touché.  C'est une sorte de honte qu'il ressentait. Leur comportement n'arrangeait en rien la situation et ils le comprirent assez vite. Les collègues de Kaya était les plus surpris, elle avait su quoi dire au peuple pour les calmer. Leur opinion à propos d'elle commençait à changer.
C'est ainsi qu'ils purent pénétrer la scène de crime. Le corps avait été découvert près  d'une station. C'était une jeune femme de 26 ans.
Mariama Bathou, était son nom. Elle avait été identifiée par un proche qui était dans la foule.
La pauvre femme avait été étranglée mais elle était là seul parmi toutes les autres victimes à ne pas avoir été brûlée.

-Quelles sont les pièces à conviction ? Demanda Kaya à la police scientifique présente sur les lieux.

-Pour l'instant on a retrouvé des bidons d'essences à côté de la victime, nous pensons que le coupable a essayé de la brûler mais a été repéré au moment où il devait le faire.

-Si c'est le cas on doit trouver qui l'a interrompu. Affirma Clark.

Un agent de la police scientifique, Louis qui était accroupi en face du corps en train de l'examiner se leva avec le sac de la victime afin de le montrer à l'unité.

-Venez voir, dans son sac, il y'a des préservatifs et son téléphone portable. Par chance il n'est pas verrouillé par un mot de passe, j'ai un peu fouillé dedans, je pense que c'est une prostituée car elle parlait avec de nombreux hommes de sexe et de rendez vous.

-Vous pouvez vérifier si elle n'a pas eu un rendez vous avec un client la veille du meurtre ? Demanda William.

-je vais voir ça. Informa Louis.

-Depuis combien de temps elle est morte ? Demanda Claire.

-Je dirai depuis environ 7h du à la rigidité cadavérique. Informa un autre membre de la police scientifique.

-Il y'a des traces d'empreintes ? Demanda Gabriel.

-Aucune du moins pas sur les bidons d'essences. Répondit un policier.

-Qui a trouvé le corps ? Demanda Kaya.

–C'est une femme, elle est vers la foule. Répondit Louis.

-Je veux la voir. Demanda Kaya.

-Suivez moi. Dit Louis.

C'était une jeune femme Cynthia qui l'avait identifiée. Elle avait environ le même âge que la victime. Elle s'était un peu mis à l'écart de la foule pour pleurer.

-Bonjour Cynthia, je suis le commandant Kaya, je fais partie de L'unité d'Élite. Je peux vous poser des questions ?

-Oui...oui. Dit-elle en essuyant ses larmes.

-Merci, quelle relation entreteniez vous avec Mariama ?

-c'était ma collègue... ne me jugez pas s'il vous plaît... J'avais peur de le dire aux policiers, mais nous sommes des prostituées. Répondit Cynthia.

–Quand est-ce que la dernière fois que vous l'aviez vu ? Demanda Kaya.

–Je crois que c'était hier soir. Répondit Cynthia.

–Hier soir, elle a eu un rendez-vous avec un client ? Demanda Kaya

–s'il vous plaît je peux pas répondre, j'ai trop peur.

–Ne vous en faites pas ce que vous me diriez, sera totalement anonyme. Rassura Kaya.

–Je suis désolé, Mon Ami Mariama est morte, mais moi, je suis encore vivante. je ne veux pas prendre de risques, c'est trop dangereux. Répondit Cynthia en quittant rapidement la scène de crime.

Kaya, essaya de la rattraper mais elle fut appelé par ses collègues. Apparemment, ils avaient fait une découverte étonnante.

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Les monstres se cachent parmi nous-CÔTE D'IVOIRE: Unité D'ÉliteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant