Toujours au collège.
J'avais déjà eu plusieurs couples, mais il y avait une fille que je n'avais jamais pu effacer de ma mémoire, cette fille-là était parfaite à mes yeux. Belle, gentille, drôle, attentionnée et encore pleins d'autres qualités. Mais ça, c'est ce que je pensais...
Novembre. Collège.
Il y avait donc cette fille que je connaissais depuis toujours, on était déjà sortie ensemble, mais je voulais me remettre avec elle.
On avait eu une séparation difficile, pourquoi ? Car elle m'a quitté par message en me disant qu'elle allait me faire du mal. Pourtant qui est ce qui est en couple lors de la fin des vacances ? Et bien, c'est elle.
Au bout d'un certain temps, on a repris contact, on voit que finalement, on est des bons potes, mes sentiments pour elle ne dépassent pas l'ex qui devient amie. J'avais juste envie de la voir.
Il fallait qu'elle vienne chez moi, qu'on se regarde un film, qu'on joue à des jeux, qu'on profite ensemble, comme avant.
Le jour ou elle arrivait chez moi, on discutait et on s'amusait pas mal. J'arrivais avec une clé USB contenant un film et je la branche à la télé.
Le film commençait pendant qu'on s'installait sur le lit. Tout allait bien jusqu'à ce qu'on commence à se rapprocher, nos corps étaient l'un contre l'autre, c'était presque un câlin, mes lèvres effleurèrent ses joues, puis on s'est retrouvé l'un sur l'autre en train de s'embrasser, pendant tout le film.
De l'amour s'éveillait en moi. Un véritable amour de merde.
L'envie d'être en couple avec cette fille était telle que je commençais à m'autodétruire. Je ne jouais plus, je ne m'amusais plus, je ne profitais plus. Seulement sortir avec elle m'obsède à ce moment.
Quand on "aime" une personne et que tout ce qu'on veut, ceut c'est qu'elle nous appartienne, on est poussé a la connerie.
Les amis, qu'ils soient fille ou garçons, il n'en fallait pas autour d'elle, il ne devait n'y avoir que moi, SEULEMENT moi.
Ma putain d'envie d'écraser ce mec qui tournait autour d'elle n'arrivait pas à sortir de mon corps, j'insistais pour qu'on soit ensemble, car elle me l'a clairement dit : « je t'aime, mais je ne peux pas ». Comme un con, j'ai réussi à faire en sorte qu'on soit ensemble.
Une putain d'erreur, c'était vraiment une putain d'erreur, elle m'a aidé pour la suite certes, mais c'était une putain d'erreur.
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Overthinker
NonfiksiUn homme, une vie, des rêves, des émotions. . . . Des chapitres courts je sais, mais je dit ce que je veux.