Partie 6

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Samedi 9 mai 2015 - 6:45
Louis.

Je rentre. Je rentre discrètement chez moi, dans ma chambre, en passant par la fenêtre de ma chambre. Je risque beaucoup de me faire gronder enfin gronder n'est qu'un petit mot. Je me glisse en caleçon sous ma couette et essaye de fermer les yeux pour m'endormir. J'ai peur, à chaque fois que je suis chez moi, j'ai peur. De qui? Mon beau père. Je suis majeur, je devrais pouvoir partir de cette maison, je devrais trouver un petit job et me payer un appartement. Mais je ne peux pas.

+

Je n'ai pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. La peur est trop présente en moi... Mon ordinateur s'allume et m'indique que j'ai un mail.

De inconnue.c@gmail.com
Tu dors ? ☺

De louis.tomlinson@gmail.com
Non pourquoi?

De inconnue.c@gmail.com
Pour rien, je viens de me lever...
Qu'est ce que tu as ? Vendredi tu as fais le scoop de la semaine!

De louis.tomlinson@gmail.com
Comment ça ?

De inconnue.c@gmail.com
Tu as quitté l'entraînement de foot et crié :ce n'est pas mon père!
Tu es sur que ça va?

De Louis.tomlinson@gmail.com
Et alors ? Ce n'est pas vos affaires! Vive la popularité...

De inconnue.c@gmail.com
Tu sais, tu peux me parler. Je ne dirais rien, ça restera dans ses mails jusqu'à ce que l'on se rencontre.

De Louis.tomlinson@gmail.com
Je n'ai pas besoin de parler.

De inconnue.c@gmail.com
D'accord :(

Pourquoi ce smiley triste?Je l'ai blessé? Elle commence à me soûler quand même. Elle n'a qu'à me dire qui elle est et après peut être je lui parlerais !!

De inconnue.c@gmail.com
Lou' ?

De Louis.tomlinson@gmail.com
Ne m'appelle pas Lou.

Mon père m'appelait comme cela quand j'étais plus petit mais quand je faisais des bêtises, il m'appelait par mon nom entier.

+

- LOUIS WILLIAM TOMLINSON.
La porte de ma chambre s'ouvre sur mon beau père en colère, plus qu'en colère. Je n'essaye pas de me cacher car cela aggraverait les choses.
-Où étais - tu ?
- Ça ne te regarde pas.
- Je répète une dernière fois:Où étais tu ?
Il est rouge de colère, il me fait peur. Sa grosse voix attire tout le monde dans ma chambre, surtout mes demies-soeurs : Charlotte, 4 ans et Félicité, 3 ans. Ma mère, elle, ne se lève pas comme d'habitude.
Sa main se lève et vient se coller sur ma joue. Je mords ma joue pour ne crier ou pleurer. Charlotte se mit à crier mais son père continua. Son poing atterrit près de mon oeil que je ferme instinctivement.
-Papa !!! Hurle Félicité.
Bary, mon beau père, se retourne vers ses deux filles puis me regarde. Il me donne un dernier coup de pieds dans le ventre et quitte la chambre en entraînants ses filles loin de là. Je tombe sur mon lit et crie -enfin- de douleurs. Je mords mon oreiller pour ne pas faire trop de bruit alors qu'il est seulement huit heures et demie. La porte de ma chambre s'ouvrit à nouveau et je me cache sous ma couette. Une petite main me secoue mon épaule...
-Lou... Louis
Je sors mon visage inondée de larmes, de mon oreiller : Charlotte et Félicité se tiennent debout avec leurs peluches.
-Dodo avec toi? Marmonne Félicité.
-Venez.
Je soulève ma couette et elles s'y glissent dessous.
-Papa est méchant.
-Lottie...
-Moi je t'aime, dit-elle en embrassant ma joue.
-Moi aussi !! Crie Félicité.

E m a i l. ||L.TOù les histoires vivent. Découvrez maintenant