. Les codes de l'amitié .

350 28 2
                                    

Quand je me réveillais, il faisait déjà noir dehors, j'avais un goût pâteux dans la bouche. Je n'aimais pas trop m'endormir dans l'après-midi, je me sentais toujours horriblement fatigué et mou . Ma tante et Nick sont rentré , j'entends ma tante crier " à table les enfants" je fis un petit grimace j'aime pas trop le bruit, quand je me réveille je veux  que tout soit calme mais ma tante est une vrai boule d'énergie . 

- Harry , chérie allez viens on t'attends ! dit ma tante 

- j'arrive !

j'enfilais rapidement un t-shirt , je n'aime pas portais des pantalons à la maison  et Je mangeais rapidement et me remettais au lit après avoir lu pendant dix minutes le livre sur les tombes réutilisables. La fatigue revint sournoisement, et je m'endormis. Ce fut une sonnerie stridente qui me réveilla ce matin là. Je ne me souvenais pas avoir mis une musique de réveil aussi désagréable. Je papillonnais des yeux et les refermais immédiatement en grognant. J'avais oublié de fermer mes rideaux la veille et la lumière du soleil était trop éblouissante. Une nouvelle fois, la sonnerie retentit et je me bouchais les oreilles avec une grimace. Ah, voilà ce que c'était. C'était la sonnette de la porte.

Je me levais en grognant, me grattant le crâne. mais putain ! pourquoi personne n'ouvre la porte ! 

- Harry tu t'es réveiller ? je suis désolé de ne pas ouvrir la porte je suis occupé vas voir qui c'est . me dit ma tante quand elle est entrain de vider un carton de je ne sais quoi , j'ai oublier que je suis tout nu , je pris vite un cape de bain de mon oncle et la porte n'arrête pas de sonner Je repoussais mes cheveux de mes yeux qui devaient être en une pagaille monstre et regardais l'heure en passant par la cuisine. 6h. Qui osait sonner chez moi à une heure pareille ? Une haine féroce s'empara de moi. Le sommeil était mon bien le plus précieux, celui qui m'avait dérangé allait se faire recevoir. Je me dirigeais à grand pas vers la porte, et me prenais le pied dans une chaise. J'étais encore à moitié dans les vapes quand j'ouvris la porte en grand, le regard furieux et mon pied pulsant de douleur. Mes yeux s'ouvraient sur cet imbécile congénital. Je plissais les yeux, me disant que cela devait être un cauchemar, puis après m'être discrètement pincé, j'en concluais que : non, ce n'était pas un rêve, cet imbécile de Louis – Monsieur l'emmerdeur professionnel – se tenait devant moi, un grand sourire aux lèvres que j'avais envie de faire disparaître. De n'importe quelle façon. J'étais en train d'envisager l'étranglement ou l'assomment dans les règles de l'art – avec un objet contondant bien sûr – quand il ouvrit la bouche pour parler.

-  Je suis venu te chercher, pour le lycée, précisa t-il en me regardant de haut en bas. 

- Il est 6 heures. Du matin, grondais-je. 

- Bah... Je sais. 

 Il continua de me regarder et se pinça les lèvres avec force, ses yeux se plissèrent et je vis qu'il se mordait pour ne pas rire. Mais Louis éclata finalement de rire, gardant un œil sur moi au cas où je voudrais vraiment mettre en pratique l'étranglement je suppose.

 - Ah ah, désolé, mais vraiment, je pensais jamais te voir dans cette tenue ! 

- Il est 6 heures du matin, répétais-je en le fusillant du regard. 

- Oui oui, dit-il entre deux rires.

 Comme il continuait de rire, je lui refermais la porte au nez et retournais me coucher. Il me restait une heure de sommeil et j'avais bien l'intention d'en profiter pour DORMIR. Je me glissais sous mes couvertures, savourant la chaleur qu'elles dégageaient avec délice. Encore à moitié endormi, je me rendormais facilement. Je savais que je rêvais, d'ailleurs j'arrivais toujours à faire la distinction entre les rêves et la réalité. Ce n'est pas pour autant que j'arrivais à m'empêcher de rêver. Je n'arrivais jamais à me réveiller lors de ce genre de rêve. J'avais 6 ans. Les images étaient un peu floues, perçut par le cerveau distrait du gamin que j'étais alors. J'étais dans la même pièce que ma mère et je la regardais. J'avais toujours trouvé ma mère jolie, bien plus que n'importe quelle fille ou femme. Ma mère était la femme la plus jolie du monde, c'était ce que je pensais. Elle se tourna vers moi et sembla sourire un moment, son visage était apaisé et elle souriait, elle souriait...

Personnality DisorderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant