trois semaines avaient passés, et tout à presque changer je ne vis plus chez ma tante , j'ai acheté un appartement pas loin de la maison de ma tante , elle vient me rendre visite parfois et moi aussi , Une bien étrange amitié nous liait à présent , Louis et moi , il restait avec moi chaque soirs, nous mangions ensemble, puis des fois, il restait dormir sur le canapé et le lendemain, nous allions en cours ensemble. Ou plutôt, lui courrait et moi j'allais dans la même direction. J'avais appris à m'habituer à ses cris aigus, même si j'éprouvais toujours de la difficulté à ne pas l'étrangler lorsqu'il le faisait. J'avais toujours conservé l'habitude de me rendre à l'escalier de secours l'après midi, et malgré les protestations de Louis je n'avais pas démordu. J'avais besoin d'un moment seul, ou je ne supporterais pas qu'on me tourne autour de cette façon.
Car depuis cette satanée journée, celle où je m'étais endormi en classe, les autres n'avaient plus peur de moi. Les filles étaient devenus intéressées puis collantes pour enfin devenir agaçantes. Je n'aimais pas les filles ! Quand elles se mettaient autour de nous pour discuter pendant les pauses, je m'arrangeais toujours pour regarder par la fenêtre, signifiant par cela que personne ne devait me parler. En fait, aussi étrange que cela puisse paraître... Le seul que je supportais à peu près était Louis Chose étrange puisqu'il était, de toute la classe réunit, le plus bruyant, le plus collant et le plus envahissant des abrutis !
- Eh Hazza ! Attends moi !
Ça aussi, le fait de m'appeler Hazza. Ça m'énervait. Je le supportais juste parce que depuis qu'il venait squatter chez moi, c'était lui qui faisait à manger. Et bien qu'il ne cuisina pas tout parfaitement, c'était déjà mieux que ce que moi j'arrivais à me préparer en temps réel, c'est à dire pas grand chose. Je soupirais quand Louis passa un bras autour de mes épaules et me dégageais en levant les yeux au ciel. Mon portable vibra dans ma poche, je le prenais et décrochais sans regarder le nom de celui qui m'appelait, j'aurais du.
- Allô ?
- Harry.
Je m'arrêtais sur le trottoir, surpris par cette voix que je ne pensais jamais plus entendre de ma vie. Le pas de Louis se stoppa, il me lança un regard surpris et pencha la tête sur le coté, semblant se demander qui était au bout du fil. Je sentais mon cœur battre jusque dans mes tempes.
- Maman.
- Ne m'appelle pas comme ça ! Cria t-elle.
- Allô ? Harry ?
Je baissais la tête. Mon père venait de prendre le combiné à ma mère. Je reprenais ma marche, ne faisant plus attention à ce qui m'entourait. C'était comme si un épais brouillard venait de tomber sur ma vision, ne restait que cette voix qui attendait, au bout du fil.
- Hn ?
- Nous... Nous voulions savoir... si tu viendrais dîner avec nous demain soir ?
- Je... Je ne peux pas. J'ai trop de devoirs, mentis-je.
- Oh... Une autre fois dans ce cas.
- Hn.
Je m'apprêtais à raccrocher quand mon père m'appela à nouveau.
- Harry ! ?
- Oui ?
- Je veux vraiment revoir mon fils. Ne repousse pas ce dîner indéfiniment, d'accord ?
- D'accord, répondis-je machinalement.
Je raccrochais, eus à peine le temps d'entendre son « au revoir ». Je rangeais mon téléphone dans ma poche et inspirais calmement pour calmer les battements de mon cœur. Je n'étais pas triste. Pourquoi aurais-je du l'être ? Personne ne m'avait fait de mal. J'avançais d'un pas mesuré vers mon appartement, regardant à peine autour de moi. Je n'avais pas peur. De quoi aurais-je du avoir peur ? Je sursautais quand quelqu'un me tira brutalement en arrière.
- Attention !
Le brouillard qui m'entourait se dissipa légèrement et je me souvenais. Louis avait du me suivre. Une respiration saccadée retentissait derrière moi. Mon dos était collé contre son corps, je regardais autour de moi et me rendais compte que j'avais été sur le point de traverser la route alors que le feu était rouge pour les piétons et que les voitures circulaient librement. J'inspirais calmement. Sa main sur ma hanche me brûlait. J'expirais en me redressant un peu. Son autre main, posée sur mon épaule, remonta dans mes cheveux bouclés qu'il ébouriffa.

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Personnality Disorder
Fanfictionc'est une réécriture de la fiction "LES CICATRICES DES HÉROS" mais l'original est en narry j'ai décidé de la réécrire en larry mais j'ai changé quelques passage . ********** Harold Edward Styles un garçon de dix neuf ans qui souffre de Trouble de l...