Hell's Snakes MC #2 : Pax & Charlotte

Les Contraires S'attirent

𝕷𝖊𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖆𝖎𝖗𝖊𝖘 𝖘𝖊 𝖌𝖚é𝖗𝖎𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙 𝖕𝖆𝖗 𝖑𝖊𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖆𝖎𝖗𝖊𝖘. 𝕴𝖑 𝖊𝖓 𝖊𝖘𝖙 𝖉𝖊𝖘 𝖇𝖆𝖎𝖘𝖊𝖗𝖘 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖊 𝖉𝖊𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖋𝖎𝖉𝖊𝖓𝖈𝖊𝖘 : 𝖎𝖑𝖘 𝖘'𝖆𝖙𝖙𝖎𝖗𝖊𝖓𝖙, 𝖎𝖑𝖘 𝖘'𝖆𝖈𝖈é𝖑è𝖗𝖊𝖓𝖙, 𝖎𝖑𝖘 𝖘'é𝖈𝖍𝖆𝖚𝖋𝖋𝖊𝖓𝖙 𝖑𝖊𝖘 𝖚𝖓𝖘 𝖕𝖆𝖗 𝖑𝖊𝖘 𝖆𝖚𝖙𝖗𝖊𝖘. 𝕷𝖊𝖘 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖗𝖆𝖎𝖗𝖊𝖘 𝖘'𝖆𝖈𝖈𝖔𝖗𝖉𝖊𝖓𝖙

Charlotte

J'ai besoin d'oublier ce qu'il vient de ce passer, ce mec est bien trop dangereux pour mon palpitant. Il passe son temps à être détestable et vient ce soir se comporter presque comme un parfait gentleman avant de me planter là.
J'ai besoin d'un verre, ou non d'une bouteille il me faut au moins ça pour continuer ma soirée paisiblement. Quand j'arrive au bar, me vient soudain l'envie de me venger et de lui faire comprendre que je ne suis pas un jouet.
Je ne comprends pas moi-même mon raisonnement étant donné que je déteste cet homme, c'est sûrement une question d'ego et je compte la régler au plus vite.
Je commande un premier verre au barman que je bois cul sec, et je les enchaîne. Étant donné que c'est le mariage de Ava et Shadow, les invités sont tous membres ou des proches autant dire que je ne pourra me servir d'aucun de ces hommes pour rendre fou Pax, mais le barman est plutôt mignon alors pourquoi pas. Je sens son regard sur moi mais j'ai fait mine de l'ignorer.

Après m'être déhanchée sur la piste, je rejoins à nouveau le bar, je suis déjà bien éméchée ça m'aidera à accoster le barman. Ce n'est clairement pas dans la nature, je ne sais pas faire ces choses-là les mecs et moi ça fait deux. Je n'ai eu que deux relations dans ma vie, et autant vous dire que ça ne s'est pas très bien terminé j'en des souvenirs amers. Je prends une pause qui se veut aguicheuse mais qui, je suis sûr si on la regarde de l'extérieur représente plutôt un phoque affalé sur son rocher, vu mon état il ne faut pas trop en espérer.

-Hey euh salut toi ! J'peux ravoir un verre steuplai

- Je pense que tu as assez bu ma jolie.

- Oh alors comme ça suis jolie ?

- Bourrée mais jolie oui. Dans d'autres circonstances je t'aurai bien raccompagnée.

- Oh allez steuplai j'ai besoin de finir en beauté !

- Tu es bourrée, tu regretteras demain .

- Bourrée mais consentante, si c'est pas toi ce sera un autre tant pis ! Et je fais marche arrière .

- Hey beauté attend je fini dans vingt minutes tu me rejoins devant ?

- Ne traîne pas si tu ne veux pas que je change d'avis. Je lui lance un clin d'oeil et m'éclipse.

Je sais que je le regretterai demain mais j'ai besoin d'oublier l'autre con, puis bon décompressé de cette manière n'a jamais fait de mal à personne. Je n'ai qu'une vie et qui à mon âge n'a jamais fait de petites folies ? oui c'est bon je vous vois venir, ce n'est pas dingue comme folie mais pour moi c'est déjà beaucoup reste à savoir si je vais pouvoir profiter du moment sans que mon cerveau ne me joue des tours.

Vingt minutes plus tard je suis devant, je l'attends comme convenu et quand enfin il arrive d'un air conquérant, j'ai mon entre jambe qui palpite, ça aussi ça faisait longtemps que c'était pas arrivé. Le faible éclairage illumine son visage et le sourire qui le traverse me ravit. Il est plutôt bel homme si l'on omet le fait qu'il ne fait pas très viril, pas comme lui . Et voilà qu'est-ce que je disais ? Ah oui, oublier l'autre con et ça commence par ne pas les comparer ! Il est où le bouton pose cerveau ? Histoire que tu me foutes la paix deux minutes .
Il semble heureux de ne pas rentrer seul et même si partir avec un inconnu m'angoisse en temps normal, aujourd'hui il semble que j'ai perdu la notion du bien et du mal. Je m'apprête à entrer dans sa voiture quand une voix que j'aurai aimer ne plus entendre durant genre au moins le reste de ma vie retentit.

- Tu pars déjà ?

- Non tu crois ? J'suis occupée là au cas où tu l'aurais pas remarqué.

- Ah oui et tu vas ou comme ça?

- Hum dans un endroit où tu n'es pas ?

Je ne l'ai pas vu s'approcher, je remarque seulement le visage de mon non futur ex amant se fermer quand il comprend qui est l'homme qui vient de nous interrompre. Super ! Merci ! Et quand je le vois monter dans sa voiture, demarrer et se barrer sans moi c'est la goutte de trop !

- Et bah voilà t'es content connard ? Je suis bonne pour un tête à tête avec Popole !

- Ouais je suis content .

- Mon plan cul vient de se barrer à cause de toi et t'es content ? Sérieusement, tu vas me pourrir la vie encore longtemps ?

Je suis sûre que si on regarde bien, j'ai de la fumée qui me sort des oreilles et des trous de nez ! J'ai besoin de baiser, voilà c'est dit ! Je suis frustrée, j'adore Popole mon super gode mais merde, il ne remplacera jamais une vraie queue .

- Ouais je suis content. T'espérais quoi ? Te barrer pour te faire sauter par un inconnu alors que t'es complètement torchée ? Et puis quoi après on te retrouve dans un faussé ?

- C'est bon ta fini t'as moral ? Dans deux minutes je vais me taper une migraine ! Et non j'espérais juste me faire sauter et par pitié t'enlever de ma tête ! Mais comme un putain de super héros pas si super ni héros t'es là, tu débarques de nul part et t'envoie tout balader !

L'alcool me désinhibe à n'en pas douter. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qui m'arrive que je sens des lèvres se posées sur les miennes . Oh bordel de merde, de brosse a chiotte et de tout un tas d'autres choses. Ok, je suis sûrement trop bourrée et ma chatte trop en chaleur ce n'est que le fruit de mon imagination . Le temps s'écoule et ses lèvres sont toujours sur les miennes, "ok, pince toi Cha, pince toi et tu verras" me dit mon moi sobre. Ce que je fais et oh bordel non je ne rêve pas. Ses lèvres ont pris possession des miennes, elle les dominent, les brutalisent et mon dieu ce que j'aime ça. Pourvu qu'il n'arrête jamais, ''hein mais d'où sa sort ça ?''  Me dit mon troisième moi, celui qui le déteste. Oui, grâce à Pax et l'alcool j'ai des dizaines de personnalités qui ont pris possession de mon corps. ''T'es pas censé le détester ?'' Continue la voix . On verra ça demain lui répond l'autre.
Quand sa langue force le passage de mes lèvres je ne lui résiste pas, au contraire je l'encourage. Sa langue est douce et dur à la fois, elle entre dans une danse lascive avec la mienne, c'est divin. Avec une dextérité que je ne lui connaissais pas, il me soulève et mes jambes s'enroulent naturellement autour de ses hanches. Je sens que nous nous déplaçons, et c'est seulement quand une porte se referme que je comprends où nous sommes, dans sa chambre. Lui, moi, seuls dans sa chambre.