Pax
Cette fille va me rendre complètement dingue, j'ai adoré lui faire fermer son clapet, bon, c'est vrai que lui balancer ça comme ça et me barrer comme je l'ai fait, c'est pas top, mais ce n'est pas ma faute si le fait qu'elle puisse fuir, elle me terrorise !
Il m'a fallu du temps pour réaliser l'ampleur de mes sentiments, je m'en suis vraiment rendu compte hier lors du trajet alors qu'on prenait la route pour mon passé, elle était là et malgré tout, j'étais bien, j'aurais voulu personne d'autre à mes côtés pour passer ce moment de tourment. Puis, notre complicité s'est décuplée hier soir à l'hôtel, ça faisait des années que je n'avais pas autant ri, en fait, je crois que ça ne m'était même jamais arrivé.
Grâce à elle, j'apprends à vivre avec mon passé, même si j'aurais préféré que ma petite sœur soit encore de ce monde, j'ai hâte de la lui présenter, j'ai besoin de rendre visite à sa dernière demeure, d'être près d'elle. J'ai besoin de lui dire, de lui prouver que j'avance, doucement, pas à pas, mais je le fais et il n'y a qu'en allant lui rendre visite que je me le prouverai à moi aussi.
Charlotte et Sarah semblent s'entendre à merveille, par contre tous ces regards masculins sur elle me rendent complètement fou. J'ai eu beau la présentée comme ma régulière, tant qu'elle ne porte pas le cuir ce ne sont que des paroles. Je sais qu'ils font ça juste pour m'emmerder et ça marche à merveille, mais je peux les comprendre. Ma belle est sublime, quoi qu'elle porte, je ne peux pas moi-même m'empêcher de la regarder. Elle est au bar avec Sarah et d'autres régulières, je les entends rire d'ici, ça me fait un bien fou de voir qu'elle s'intègre parfaitement et que les filles l'ont acceptés, à Bolingbrook les régulières, c'est pas ce qu'on a de plus.
- Alors ça y est le fameux Pax est enfin casé ? Me dit Peter l'un des frères De Jacksonville.
- Ne parles pas trop vite, elle n'a pas le cuir. Lui répond ce con de Lévy
- Pas touche mes frères, vous risqueriez de perdre vos couilles et une ou deux jambes en chemin. Je leur dis.
- Relax, j'ai Molly. Mais ne la laisse pas filer, c'est un petit bijou que t'as là, j'en connais plus d'un dans cette salle qui rêverait être à ta place dont ce crétin de Lévy ! me dit-il en foutant une claque sur le crâne du concerner, ce qui détend l'atmosphère.
On passe à table et le repas se passe à merveille, Charlotte a aidé Sarah à cuisiner, et c'est une tuerie. Je ne la connaissais pas bonne cuisinière, mais c'est toujours ça de plus surtout pour un mec qui se nourrit que de plat tout prêt et de fastfood. Après ça, on boit un verre tous ensemble, l'ambiance est là, le bar est fermé au public, c'est une petite fête privée pour fêter notre arrivée. Nous partons nous coucher vers une heure du matin, la tension et l'appréhension de demain se font de plus en plus présente. Charlotte semble l'avoir compris et semble notamment décider à me faire penser à autre chose. À peine la porte franchie, qu'elle me saute littéralement dessus, ses jambes s'enroulent autour de mes hanches et son baiser est pressé, réparateur, toute pensée rationnelle s'éloigne. Quant à bout de souffle, nos lèvres s'éloignent, elle me pousse contre la porte et se met à genoux, mon cœur loupé un battement. Elle s'applique à déboutonner mon fût et me l'enlever, je ne la pensais pas prête à ça et le fait de la savoir assez en confiance pour passer une nouvelle étape me gorge de fierté, et à l'heure actuelle davantage de plaisir, ma queue ne vous diras pas le contraire, je l'ai rarement vue aussi tendue. Lorsqu'elle lèche mon bout, c'est un courant électrique qui me traverse, et quand elle me prend aussi loin qu'elle le peut, je suis mort électrocuté. Plus rien ne fonctionne en haut, tout est dirigé vers le bas. Elle me lèche, me suce, malaxe mes burnes, c'est une magicienne de la pipe, elle prend tout ce qu'elle veut, quand je me sens venir et que je la préviens, au lieu de s'éloigner comme je le pensais, elle accélère la cadence, toujours plus vite, plus loin et je jouis dans un putain de râle de plaisir, ma vue devient trouble. Mais comme toujours quand il s'agit de Charlotte, un baiser suffit à faire ressurgir la bête, ma queue est à nouveau prête, elle réclame son paradis et Charlotte n'est pas en reste. Elle s'est déshabillée avant même que j'ai le temps de réagir, et ma queue est déjà protégée. Je la saisis par les hanches et la plaque contre la porte, ses jambes m'entourent et j'entre au paradis, le mien. Je ne voudrais être nulle part ailleurs, qu'entre ses cuisses, je pourrais y passer ma vie. Je la prends encore et encore, un coup avec douceur, un coup avec brutalité, elle prend et je lui donne, elle me donne et je prends. On explose en même temps, dans une synchronisation quasi parfaite.
Je m'endors, ma belle dans mes bras, et notre nuit se résume à ça. Quand la nuit me surprend avec ses tourments et que le réveil me saisit, elle me fait tout oublier. Elle exerce un tel pouvoir sur moi, que la voir partir un jour m'effraie.
Je me réveille sous un nouveau jour, l'angoisse ayant pris possession de mon être, aujourd'hui je retourne sur ce passé que j'ai tant de mal à fuir, j'y replonge. Je vais fouler à nouveau les rues de cette ville qui m'a vu grandir et étouffer. Je vais croiser des têtes que je connaissais sûrement étant gamin, des regards qui me reconnaîtront, je vais ressentir à nouveau mon cœur se broyer tant au cimetière qu'en passant devant cette maison de l'horreur. Je veux tout lui montrer, malgré le poids qui me comprime et me broie de l'intérieur, je veux qu'elle sache tout de moi. Je veux qu'elle reste pour ce que je suis, mais aussi pour celui que j'étais et celui que je deviendrai après ça.
Pour la première fois de ma vie, je fais entrer quelqu'un dans mon monde, dans mes ténèbres. La question que je me pose est simple, mais je n'en ai pas la réponse, seulement de l'espoir. En sortirai-je indemne ?
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Hell's Snakes MC #2 : Pax & Charlotte
Romance~ Terminé ~ Diane Gagnon a dit ; '' La culpabilité est une prison qui nous prive de nos ailes et qui freine tout nos mouvements '' Voilà ce qui résume ma vie depuis Eden, ma sœur. Je n'ai pas sû la sauver, je l'ai perdu et je me suis perdu moi-même...