CHAPITRE DEUX

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Ainsi, nous sommes accablés par toutes sortes de détresses et cependant jamais écrasés. Nous sommes désemparés, mais non désespérés, persécutés, mais non abandonnés, terrassés, mais non pas anéantis

_2 Corinthiens 4 : 8-9_ 

_Version Semeur_

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Beyrouth, Liban

Achrafieh

Samedi 25 avril

08H15

PDV DE SYNTYCHE

Alors que j'ai toujours les yeux fermés, bien qu'étant déjà réveillée, j'entends mon téléphone sonner. Ce n'est pas mon alarme mais un appel, c'est sûrement ma mère. Amin se met à aboyer deux fois et à tirer mon drap tout en remuant sa queue.

Moi : mais mbwa oyo ! (Mais ce chien !). Dis-je tirant mon drap. Assis Amin !

DIEU merci, il s'exécute directement. -Soupire- ils ont réussi à me faire ouvrir les yeux... En passant, il a compris un mot français, donc il a déjà entendu ça chez son propriétaire ou une personne proche. Mais ça ne change rien au fait que lui et maman m'ont fait ouvrir les yeux.

La sonnerie de mon téléphone, qui c'était arrêtée, retenti à nouveau. SEIGNEUR... -Soupire-

Je le mets d'abord sous silencieux, m'allonge un peu pour reprendre mes esprits et fini par m'assoir pour prier. Je ne peux pas discuter avec qui que ce soit sans avoir remercié DIEU d'abord. Après avoir fini ma prière, je prends mon téléphone et rappelle ma mère.

Alors que je discute avec elle, je me lève de mon lit, retire les draps (parce que je les change chaque samedis) et les déposes dans le panier à lessive. Amin se lève et s'approche de moi. Je caresse sa tête tout en souriant, comment ne pas être attendri en le regardant ?

Je descends avec lui au salon pour faire mon petit déjeuner, mais ce dernier se précipite vers la porte et refait le même geste qu'hier. SEIGNEUR, sauve-moi s'il TE plait...

Je n'ai encore rien dit à mes parents, et je ne compte pas le faire pour l'instant parce que je sais que je me ferais sermonner, ils ne comprendront pas pourquoi je l'ai emmené dans mon appartement.

Je pars chercher la laisse d'Amin, la met sur son cou, prends une écharpe et sors avec lui, tout en ayant toujours le téléphone à l'oreille. Vivement que j'aille avec lui à la fourrière, parce que là, entre la nourriture et les sorties, je suis fatiguée. Mais au moins, j'ai constaté qu'il ne laisse pas trainer beaucoup de poils partout, et en plus, il peut sage quand il veut.

SYNTYCHE ET LE RICHE HERITIEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant