SYNTYCHE ET LE RICHE HERITIER

CHAPITRE HUIT

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Regarde, J'AI mis aujourd'hui devant toi la vie et le bonheur, et la mort et le malheur. En ce que JE te commande aujourd'hui d'aimer L'ETERNEL, ton DIEU, de marcher dans SES Voies, de garder SES Commandements et SES Statuts et SES Ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que L'ETERNEL, ton DIEU, te bénisse dans le pays où tu entres pour le posséder.

_Deutéronome 30 :15-16_

_Version Darby en français_

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Beyrouth, Liban

Achrafieh

Mercredi 26 Août

17h17

PDV DE SYNTYCHE

Les cours viennent de se terminer, je suis en train de me diriger vers la sortie. Aujourd'hui je me suis trop ennuyée ! Jules n'est pas venu, il a attrapé une vilaine grippe, il m'a dit qu'il pense être en forme ce lundi. Samedi, j'irai chez lui pour lui apporter les notes des leçons qu'il a manquées.

Par rapport aux sentiments que j'ai pour lui, ils sont toujours présents et j'attends encore qu'il se prononce, bien qu'il m'arrive parfois de penser qu'il ne le fera jamais -soupire-. Peut-être qu'il en aime une autre ? Je n'espère pas...

Par moments, je pense qu'il a des sentiments pour moi à cause de la façon dont il se comporte avec moi, mais l'ennuie est qu'il a toujours été comme ça, c'est sûrement mes sentiments qui me font penser de la sorte, je suis mitigé entre le « il m'aime » et le « il ne m'aime pas », -soupire- l'amour c'est tellement compliqué...

Concernant mon T.P de la dernière fois, j'ai eu un dix-huit sur vingt, le prof a été ravi par ma dissertation, j'ai été l'un des rares étudiants à avoir fait plus de quatre pages, moi-même j'avais été surprise d'en avoir fait sept. Encore une fois, merci au SAINT ESPRIT.

Au sujet de monsieur Maher, lui et moi n'avons pas discuté depuis la dernière fois, je lui avais envoyé un message et même appelé mais il n'a pas répondu. Il devait sûrement être occupé, alors je n'ai pas insisté. Je reconnais que ne pas lui parler me manque un peu, son vieux français me manque -rire-.

Une heure et demie plus tard, j'arrive dans mon appartement complètement épuisée, la journée a été longue, ennuyeuse et épuisante. Je m'affale sur le canapé et pousse un soupire. Je dois assumer la faculté que j'ai choisi jusqu'au bout, même si je suis de plus en plus épuisée. Vivement les vacances !

Après avoir repris un peu de force, je me lève et pars dans ma chambre avec toutes mes affaires. Une fois ma routine du soir faite, je me dirige vers mon coin cuisine afin de faire comme d'habitude, chauffer du lait pour manger mes céréales. J'aime trop les manger le soir, surtout devant la télé avec un bon film et les chaussettes aux pieds, c'est trop bien ! Une fois mon lait bien chaud, je prends un bol, mes céréales et pars m'installer dans la salle à manger.

En commençant à manger, l'enseignement du dimanche dernier vient de me monter à l'esprit. Comment voir DIEU comme le PERE qu'IL Est et comme notre AMI le plus proche. L'une des expériences que le pasteur a vécues et qu'il nous a raconté m'a vraiment touché, il nous a raconté comment sa relation avec DIEU a changée quand, bien au-delà de faire des prières creuses comme le religieux qu'il était, il s'est mis à parler à DIEU comme à une personne, comme à un ami.