Je ne sais plus comment compter les secondes qui s'écoulent, mais seulement les perles de sueur qui goûtent de mon front.Tout autour de lui et moi s'est arrêté, tout deux sous la dur surveillance de leurs Kalashnikov, on ne peut que se plier à leurs demandes.
Lui comme moi sommes tendus, raides comme criminels face à la police. Mais nous sommes la police, raides devant des criminels, et ce sont leurs armes qui nous menacent, pas les nôtres.
Toute trace de pitié s'est effacée de leur visage, même du sien.
La satisfaction qu'il expose me fait presque pleurer de peur, il est plein de joie de me terroriser, maintenant que je ne suis plus sous son contrôle. Il porte une satisfaction foudroyante en nous regardant baisser nos têtes sous la pressions des kalash sur nos fronts.
L'un de ses chiens se sent pousser des ailes, sûrement supérieurs aux hommes qui le suit, il s'aligne aux côtés de mon paternel, feignant être supérieur à nous.
Contrairement à ce que je ressens envers mon père, je n'ai pas peur de lui. Beaucoup d'hommes ce sont tenus aux côté de mon père, tous se croyant meilleur que le précédent.
Sauf que la précédente, la personne avant lui, c'était moi. Et aux yeux de mon père je sais que jamais ils n'égaleront mon niveau pour l'assister et guider ses équipes.
Mon père m'a faite à son image, la parfaite secondaire que je suis sensée représenter à ses côtés. Charismatique, violente, sans peurs ni rancoeur. Il sait ce qu'il fait, il tente de me faire regretter mon poste de salarier auprès de cette corde de l'armée au lieu d'être du côté des Kalashnikov qui s'alignent sur nos fronts suants.
? : Allez mes petites chiennes, montrez nous votre petit bureau~
Je marquais un temps de pose devant le surnom humiliant qu'il avait employé pour nous interpeler, Brandon et moi. Je ne supporte pas les hommes qui me prennent pour quelque chose d'inférieur pour eux, et ce surnom me fait comme un pique à l'intérieur du poumon, laissant l'air s'échapper de ceux-ci en un lourd soupir.
En même temps, moi et Brandon nous et moi nous redressions, sans parler, nous retournant vers la d'où nous venions quelques minutes plus tôt.
Mais apparement, mon bruyant soupir n'avait pas plus à quelqu'un, car la seconde après que je me sois retournée, je finissais plaquée contre un mur. Je ne m'attendais pas à l'impact, et ma tête partait en arrière pour se claquer contre un cadre en verre ou était disposé une vieille photo.
L'exposition de mon cou permit à mon agresseur de le saisir, et de le serrer à son guise. Dès lors que l'air se passait plus, j'ouvrais les yeux pour fixer mon combattant, et sans trop de surprise je tombait sur le chien de mon paternel.
? : Soupire encore une fois, et tu diras au revoir à ton cul.
Son visage proche du mien, me permet de sentir l'haleine fétide s'émanant de sa cavité buccale. Mon visage se froissait en sentant le mélange de l'alcool, du café et de la cigarette.
À l'intérieur de mes chaussures, mes pieds se tortillent d'impatience, l'air commence à manquer, et je devinerai presque que les joues rougissent de sang à cause de mon manque d'oxygène.
J'essaie tant bien que mal de forcer sur ma respiration, tentant une hyper ventilation à l'intérieur même de mes poumons, mais appart me provoquer une crise d'asthme, je ne pense pas que ça me mènera à quelque chose. Les secondes passent, et maintenant je n'arrive plus à les compter, je commence déjà sûrement à rouler de l'œil, et ce n'est que maintenant que je comprend qu'il ne me lâchera pas.
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𝐄𝐋𝐋𝐄 [𝘔𝘪𝘬𝘦𝘺 𝘦𝘵 𝘴𝘢 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦] 𝗧𝗢𝗠𝗘 𝟮
Fanfiction1 ans et demis Les réseaux les plus importants de l'Amérique latine à ses pieds. Deux hâtes, le Gala de maffieux se déroulant l'été de ses 14 ans et demis, et sentir les bras de son père autour d'elle.