𝐄𝐋𝐋𝐄 [𝘔𝘪𝘬𝘦𝘺 𝘦𝘵 𝘴𝘢 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦] 𝗧𝗢𝗠𝗘 𝟮

𝟑-𝐋𝐞𝐭 𝐦𝐞 𝐞𝐧𝐣𝐨𝐲

Wow, + de 700 vues en 2 chapitres et un prologue ? C'est incrr merci beaucoup ! Je m'excuse aussi pour les retards de chapitres, j'ai pas toujours des occasions pour écrire désolée.

(Et merci à toutes les personnes qui m'ont souhaitées joyeux anniversaire, vous êtes des vrais amours !🫶🏼)

D'ailleurs j'ai une petite question en fin de chapitre (j'aimerais des retours svp)

Bref je vous retient pas plus que ça, bonne lecture !🩷

«...Tu te souviens du jour où, tu avais fuguée je ne sais plus où quand t'avais 12 piges ? Je me souviens avoir fait de la merde, et je t'avais fait mal au coeur...

...Tu sais ce jour là Lou, j'ai crus que tu ne reviendrais pas, et quand j'ai réalisé ça, je pensais déjà à mourir...

Parce que pour moi, tu dois rester avec moi.
Tu es tout ce qu'il me reste Lou, tout... »

Cette odeur puante de joins mal dosés flottait dans l'air, et puis il y avait aussi ces filles inconnues venus s'incruster pendant la soirée, et c'était sûrement pas pour seulement faire connaissance je suppose.

Ah...ma tête...
J'ai mal au crâne, j'ai sûrement trop bus et fumé,
ce mélange ne fait jamais bon ménage dans mon estomac.

Je lâchais un gémissement douloureux en ouvrant les yeux, ma tête tourne comme une toupie.

Ah bordel, j'ai compris pourquoi je me sentais si mal...

Dans un élans de dégoût, ma tête penchait en avant avec le reste de mon corps alors que je dégurgitais dans les toilettes toutes les merdes que j'avais pus avaler.

Mon vomis est super acide...c'est dégueulasse.

Après plusieurs secondes à vider mes tripes, mes poumons finirent par me faire un dernier appel d'air que je recevais en inspirant un bon coup. Je déposais mes doigts sur la cuvette sale, mes bagues claquant contre le porcelaine du toilette alors que, un pied après l'autre, je me relevais comme je pouvais.

Mes pieds joins, je n'avais pas le temps de me retrouver droite que mon corps basculait à nouveau vers la droite, me faisant claquer contre le mur en carrelage froid et sale, recouvert de traces douteuses, d'anciennes goutes de vomis et de graffitis.

Ignoble.

Je reprenais conscience contre mon mur en carrelage, mes mains se rejoignaient pour me repousser avec le peu de forces que j'avais, me faisant valser en arrière, mon corps heurtant cette fois la porte de la cabine, s'ouvrant soudainement.

Je tombais vers l'arrière en tentant de ma rattraper, trop étourdie pour m'en rendre compte, je manquais de ma claquer fatalement la nuque contre les lavabos en porcelaine, mais me faisais rattraper sous les bras, mes jambes allongées au sol mais le haut de mon corps retenue par des forts bras.

-Tu sais que je t'aime papa~

Je n'avais pas le temps de recevoir une réponse qu'il me relevait, me prenant contre lui pour me garder en équilibre, j'en profitais pour me rincer la bouche et mes mains.