Coquillage

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J'essaie dorénavant de ne plus écrire spécifiquement qu'avec des poèmes. Il n'y a rien de plus beau qu'écrire un texte et de le relire encore et encore tellement il est puissant. Mais surtout, je crois bien que j'en ai assez d'écrire en énigme.

Je me laisse balloter par la houle. Ma pensée vague et divague bercée par le clapotis de l'eau et le vent déverse sa fraicheur sur mes os.

La chaleur de tes bras me réconforte. Tu n'es pas là. A mon grand regret. Et je ne suis pas non plus avec toi. Je ne sais même pas dans quelle situation tu auras pu te trouver là avec moi.

Peut-être dans une autre vie.

C'est fou comment tu me manque. Je déteste écrire sur l'amour car j'ai l'impression que tout le monde dit la même chose. Et puis comment écrire sur quelque chose qu'on ne connait pas, ou si peu ? Mais tu me manque.

Imaginer pour écrire

Je crois que j'aime t'aimer. J'aime me surprendre à aimer tes défauts, et tout ce qui va avec d'ailleurs. Je crois surtout que j'aime ressentir l'amour. Ou même ressentir tout cour. J'aime avoir si froid au doigt à ne plus pouvoir en tenir mon stylo. J'aime être triste de ne pas te voir et passer d'une profonde tristesse à l'euphorie.

Tel des montagnes russes.

Oui, c'est tout à fait ça, mon être entier vacille entre le ciel d'été et les profondeurs abyssales. C'est plus fort que moi, je ne le contrôle pas mes états d'âme, je me laisse tout ressentir.

Être heureuse pour un rien, être triste pour un rien et ressentir pour toi.

Pouvoir crever pour toi. Non, c'est tellement cliché que j'en ai la nausée. Non pas de mourir pour toi, mais de vivre pour toi.

Vivre avec mes complexes, mes défauts, mes erreurs. Vivre en t'aimant et en étant une merde. Vivre avec la culpabilité de ne pas être assez bien pour toi. Vivre avec toi qui demeure dans l'ignorance.

GribouillageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant