Arrache-moi le coeur

Chapitre 10

Quand j'arrive à l'appartement, toujours aucun signe de mes amis.

Après une bonne douche je m'assois sur le canapé, mes pensées partent vers la dame, je ne sais même pas son nom.

Je prends mon portable pour aller sur internet afin d'avoir des réponses à mes questions, à savoir qui était cette femme, son identité, sa famille.

Mais la première chose que je vois quand je le prends c'est un message d'un numéro que je ne connais pas

- Bonjour Mademoiselle Craft, j'espère vous allez mieux, c'est Grégory de l'informatique, juste pour vous dire que le portable a de nouveau borné, cela veut dire que quelqu'un l'a allumé. Si vous souhaitez l'adresse vous pouvez me joindre à ce numéro.

Ni une ni deux, je l'appelle, lorsqu'il me donne l'adresse je la note sur un bout de papier.

Il m'informe que ce n'est pas l'adresse exacte mais qu'il a borné dans les environs de ce point précis.

Après l'avoir remercié, je me lève du canapé, enfile mes converses et appel un taxi.

Dix minutes plus tard je suis dans le véhicule qui m'amène à l'endroit indiqué par Grégory.

Lorsque j'arrive sur place, je vérifie l'adresse et regarde autour de moi, devant se trouve un entrepôt désaffecté, sur ma droite je peux voir une maison au loin et enfin à gauche il y a des rails sur lequel se trouvent plusieurs train de marchandises, je ne sais pas s'ils peuvent encore roulés vu leurs états.

L'endroit est désert, je me concentre sur l'entrepôt où se trouvent de gros containers disposés un peu partout.

Je m'avance jusqu'au grillage, celui-ci est fermé par une chaine et un cadenas. Je me retourne puis décide de contourner l'endroit pour voir s'il n'y a pas un passage quelque part.

Quand j'arrive vers l'arrière, un hangar apparaît, de forme arrondi couleur gris, les portes sont fermées. Mais il y a toujours le grillage, je regarde à droite puis à gauche et tire dessus pour voir s'il est solide.

- Je peux vous aider !

Mon cœur fait un bon, je porte ma main sur ma poitrine puis me tourne vers la voix.

Un homme se tient devant moi les bras croisés, il a l'air assez jeune, il est habillé comme dans l'ancien temps, pantalon marron clair, chemise blanche avec des bretelles et comme couvre-chef un béret marron. Son accoutrement tout droit sorti des années 60 n'est pas habituel mais sa carrure est imposante. Il me regarde un sourcil surélevé avec un air interrogateur.

- Non merci, je voulais savoir à qui appartient cet endroit

- Et donc vous souhaitez y entrer illégalement ?

Zut... Qu'est-ce que je dis maintenant, bravo Hanne, tu as le chic aussi pour t'attirer les ennuis.

Il s'approche de moi d'un pas déterminé, je recule et mon dos percute le grillage.

- Désolée monsieur je ne voulais pas...

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il se penche devant moi attrape l'arrière de mes jambes puis me fais basculer jusqu'à son épaule, je me débats mais sa prise est forte, je me retrouve la tête près de ses fesses, les jambes en l'air, je bouge dans tous les sens, je tape des points dans le base de son dos.

Merde où est-ce qu'il m'emmène.

Après avoir marché quelques mètres, nous entrons dans un des containers, il fait noir.

Il me repose sur mes pieds puis me force à m'assoir sur une chaise. Il sort une corde qu'il entoure autour de mes mains dans le dos.

- S'il vous plaît monsieur, je peux partir et je ne dirais rien mais laissez-moi m'en aller je vous en supplie