13 - traitements

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Zayn regardait partout dans la maison et ne savait même pas où poser ses yeux. Louis était juste derrière lui et regardait avec appréhension l'état du mobilier de la maison. Le jeune métisse n'en revenait pas, la belle avait été vraiment furax alors qu'il n'en connaissait même pas les raisons. Il n'aurait jamais cru qu'un corps aussi faible, minable et petit aurait une telle force et un si grande dévotion à tout détruire. Il aurait plutôt cru que la belle était calme et n'aurait jamais fait de mal qu'aux mouches et à la vaisselle en porcelaine de sa grand-mère, mais jamais qu'elle n'aurait mit autant le bordel. Elle devait vraiment être hors de ses gonds au point d'aller jusque là.

Il clignait plusieurs fois des paupières et passait sa main sur son visage d'une manière assez excessive pour retenir la colère qui augmentait en lui. Il contracta sa mâchoire au point presque de se la déboîter, mais au moins cela évitait que son poing fasse un trou dans le mur à sa droite. Il entra dans la cuisine et le résultat de sa tolérance commençait doucement à être floue et embuer. La jeune anglaise n'avait pas fait qu'éventrer les coussins ou encore, de casser les cadres et de retourner le fauteuil. Elle avait aussi anéantie toute la vaisselle -même celle en porcelaine de la grand-mère du jeune homme.

Les débris jonchaient le sol, au point qu'il était impossible d'ouvrir la porte totalement. Le sol en était recouvert sur presque toute sa totalité, du moins ce qu'arrivait à apercevoir le jeune homme depuis l'encadrement de la porte. Louis qui était légèrement plus grand que lui, parvint à voir le tout au dessus de l'épaule du jeune homme et était même plus étonné que l'était Zayn. Sa bouche s'ouvrit en un grand « o » et ne parvint pas à reprendre une forme normale quand l'anglo-pakistanais se retourna pour ne plus regarder la vaisselle brisée sur le carrelage. Elle avait littéralement tout dévasté sur son passage.

Zayn passa ses deux mains sur son visage, ne voulant pas en voir plus. Il se demandait simplement si elle ne s'en était pas prit à l'étage ou si elle s'était arrêter au rez-de-chaussée. Mais vu l'état dans lequel est l'escalier, recouvert de coussins éventrés et de peluches de divan et de peluches, elle avait du commencer par l'étage et c'est en descendant qu'elle s'en était prit à la vaisselle. Il serra les poings au fur et à mesure qu'il montait les marches des escaliers, suivit de près par le jeune anglais, presque sur ses talons et dans son ombre. Il redoutait déjà, à la base, la colère du jeune homme mais vu l'état de l'habitacle, il devait redouter aussi celui de la blonde.

Il voyait que le jeune métisse avait de plus en plus de mal à retenir sa colère, tellement que son cœur se déchirait en deux parties à chaque pas qu'il faisait. Il avait l'estomac qui se retournait à l'idée que se soit de sa faute que l'anglaise ait mit la maison sans dessus dessous et qu'elle ait cassée des choses précieuses aux yeux de l'anglo-pakistanais. Louis en avait les larmes aux yeux, tellement que son amertume et sa culpabilité montaient au fur et à mesure et qu'ils n'étaient pas vraiment sur le point de partir. Il allait sûrement fondre en larmes sans même savoir se contrôler. Il allait sûrement paraître pour un faible devant le chanteur -son meilleur ami aussi- mais cela ne représentait rien comparé à ce qu'il ressentait à présent.

Il se frotta le visage de ses deux mains, comme quand il fait trop chaud et qu'on est sueur après un effort physique s'il soit grand ou minime. Il avait perdu son éternel sourire et son hilarité et folie constantes. Il ressemblait plus à un fantôme ou clone de lui-même qu'à Louis Tomlinson, le grand, le rêve, l'authentique. Ces cernes commençaient à se dessiner sous ses paupières, ayant des insomnies à répétition en ce moment à cause d'une affaire qu'il prend trop à cœur et qui le bouleverse de toute sa grandeur, malgré qu'il n'atteigne pas le mètre quatre-vingt.

Aucun des deux jeunes ne disait quoi que se soit, préférant s'épargner d'un seul commentaire que l'autre pourrait dire. Même Louis qui avait toujours quelque chose de drôle ou de décalé à dire lors de situation sérieuse, perdait ses mots. Zayn préférait se taire, retenir les mots qui devaient passer la barrière de ses lèvres pour ne pas que sa colère surgisse avec. Le silence était le meilleur moyen pour qu'il se retienne d'exploser, de péter un câble et de taper dans tout ce qui bouge ou qui ne bouge pas. C'était sa façon à lui de rester maître de lui-même et de la situation, le silence.

Peu de personnes arrivaient à comprendre cela, parce que pas mal avaient besoin de prendre l'air ou encore de se défouler en courant ou en tapant sur un sac de frappe ou même en écrivant ou dessinant par rapport à ce qui leur pose le plus de problème. Le métisse, lui, restait stoïque et ne parlait pas, de temps à autre il bougeait mais ne préférait pas bouger pour ne pas voir plus loin que le bout de son nez. Il avait généralement, dans ses cas-là, les mains dans les poches et le regard fixe mais il ne pouvait pas, dans cette situation, rester assit ou debout et fixer un point avec les mains des les poches ou serrer en un même poing.

Il devait se déplacer pour regarder l'étendue des dégâts et voir s'il serait apte à voir le tout et s'il exploserait avant que cela n'arrive. La porte de sa chambre était étrangement fermée alors qu'il croyait l'avoir laisser ouverte en partant. Il passa nonchalamment la main dans sa chevelure corbeau, avant de poser sa main droite sur la poignée. Il sentit une main se poser sur son épaule, la gauche de Louis, mais en un mouvement de dégagement celle-ci s retira de son épaule sans résistance. Le jeune homme avait comprit que le métisse n'était pas d'humeur à se battre et à se qu'on le retienne.

Il ouvrit la porte et tomba raide de colère, de rage et de haine quand il vit l'état de sa chambre. Son lit était totalement retourné, son matelas ouvert avec tout sortant dedans, totalement éventré comme une femme enceinte après le passage de Jack l'éventreur. Il ouvrit grand les yeux, au point que ses iris ressemblaient à deux petites billes quand il vit l'état de son écran plasma dernier cri et son ordinateur. Il prit un teint pâle, tel un mort prêt pour la morgue. Il avala difficilement sa salive, déglutissant très bruyamment pour contrôler un maximum sa colère. Il ne voulait pas perdre la boule, mais cela allait finir par arriver en restant avec cette femme à la double personnalité. Tout le monde croyait qu'elle était douce, calme et gentille alors qu'elle perdait les pédales et le sens de la raison pour un rien. Les deux jeunes hommes n'en revenaient pas. L'anglais se demandait si elle allait remplacer le tout alors que l'anglo-pakistanais s'imaginait en train de l'étrangler en la plaquant contre le mur.

Perrie était dans les rayons de la pharmacie et prenait la petite boîte dont elle avait besoin. On pouvait lire sur ses traits qu'il ne valait mieux ni la déranger ni la contredire. Si n'importe qui faisait un faux-pas, la bousculait ou encore la contrariait, risquait fortement de finir avec un couteau dans le dos ou dans le cœur. Elle craqua ses phalanges et paya la boîte, même s'il fallait une ordonnance médicale, la pharmacienne très pleurnicharde et peureuse ne le dit pas et donna la boîte à la blonde. Elle la reconnût, mais ne fit comme si ce n'était pas le cas. Elle partit, la boîte de comprimés dans son sac avec une envie de se balader dans les rues, à la recherche d'un petit café où prendre discrètement son cachet. Elle ne souriait pas, regardait droit devant elle et se montrait hautaine, orgueilleuse et sans gêne. Elle cracha même sur une femme enceinte qui l'avait doucement bousculée sans le vouloir.

Cauchemar avait ce qu'il/elle voulait. La blonde reprenait son médicament et le métisse allait sûrement la plaquer malgré le contrat ou alors la tuer, carrément. Elle/il ne faisait même pas attention à se montrer ou non discret puisque rester secret ne l'intéressait plus vraiment, ce n'était plus aussi excitant qu'au début. La magie se perdait et le fait de faire autant de mal autour d'elle/de lui commençait doucement à ne plus le/la divertir parce qu'il/elle n'était pas ainsi de base. Une bonne personne ne peut pas devenir une mauvaise, même par amour puisque dans le fond, le cœur reste toujours le même.

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Il faudrait que vous filmiez et que vous m'envoyez sur Twitter ou par mail lors de votre lecture des chapitres 14 et 15 mais aussi de l'épilogue parce que je crois que j'exploserais de rire en voyant vos têtes apprendre qui se cache(nt) derrière Cauchemar. :)

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Behind The CamerasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant