Chapitre 28

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Le lendemain matin, Ava se réveilla avec un sourire indélébile sur les lèvres, les souvenirs enivrants de la nuit précédente encore frais dans son esprit. La lumière douce du matin filtrait à travers les rideaux, baignant la chambre d'une lueur dorée et chaleureuse. Elle se leva lentement, savourant la sensation des draps contre sa peau, et enfila un peignoir moelleux. L'odeur réconfortante du café flottait dans l'air, rappelant la douce matinée partagée avec Preston.

Après un petit-déjeuner préparé avec soin, Ava se prépara pour la journée de travail. En quittant son appartement, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine appréhension mêlée à l'excitation de cette nouvelle journée. Arrivée au pied de l'imposant gratte-ciel de Sterling Enterprises, elle prit une profonde inspiration avant de pénétrer dans le hall animé.

L'ascenseur la conduisit à son étage, et elle salua d'un hochement de tête les collègues qu'elle croisait en chemin. Cependant, à quelques pas de son bureau, elle fut arrêtée par Manon, dont le visage exprimait une froide détermination.

— C'est toi que j'attendais. Tu es virée ! lança Manon d'un ton cinglant.

Ava, bien que surprise, garda son calme.

— Bonjour Manon. La seule personne qui peut me virer est mon directeur ou le PDG.

— Bien sûr que Preston ne va pas te virer puisque tu couches avec lui ! hurla Manon, attirant immédiatement l'attention des personnes autour.

Les regards se tournèrent vers elles, curieux et incrédules. Ava sentit ses joues chauffer sous le poids des regards, mais elle refusa de se laisser intimider.

— Cette conversation n'a rien à faire ici, Manon. Parlons-en dans mon bureau, proposa-t-elle avec une fermeté mesurée.

Manon, visiblement en colère, acquiesça brusquement et suivit Ava jusqu'à son bureau. Une fois la porte refermée, Ava se tourna vers elle, tentant de garder son sang-froid.

— Pourquoi est-ce que tu fais ça, Manon ?

— Parce que tu vas finir par blesser mon frère. Tu ne comprends pas, Ava, Preston a déjà suffisamment souffert. Il ne mérite pas d'avoir une distraction comme toi dans sa vie.

Ava serra les dents, cherchant à contrôler l'émotion qui montait en elle.

— Je ne suis pas une distraction, Manon. Preston et moi, nous nous respectons et nous soutenons mutuellement. Pourquoi ne pas lui faire confiance pour prendre ses propres décisions ?

Manon laissa échapper un rire amer.

— Faire confiance à Preston ? Il est tellement aveuglé par toi qu'il ne voit pas la réalité. Tu n'es qu'une assistante, Ava. Tu n'as aucune idée de ce que signifie être dans notre monde.

Ava se redressa, la colère perçant dans sa voix.

— Tu n'as pas le droit de me juger ou de décider ce qui est bon pour Preston. Seul lui peut le faire.

Manon, visiblement décontenancée par la détermination d'Ava, se tut un moment. Mais son expression restait dure.

— Écoute, Ava. Si tu tiens vraiment à Preston, si tu veux vraiment son bonheur, tu devrais comprendre que tu ne fais pas partie de ce monde. Tu ne connais pas les pressions, les attentes, et les sacrifices qu'on a dû faire.

Ava sentit sa patience s'effriter. Elle croisa les bras, le regard fixé sur Manon.

— Et toi, tu ne comprends pas que l'amour et le respect ne connaissent pas de frontières sociales. Ce que Preston et moi partageons est réel, peu importe ton opinion.

Mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant