12- Jeu de survie

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Pdv Claire :

Allongée sur une table d'auscultation, mes chevilles et mes poignets sont attachés par des ceintures, une faible lumière pend au dessus de ma tête.

Jeu de survie, maison de poupée, Ayden aime jouer surtout quand il ne fait pas parti de la partie. Il préfère l'organiser et savourer la peur de ses victimes.

Continue pousse moi encore un peu à bout, regarde jusqu'où tu peux aller, coupe moi un membre et dis moi s'il repousse, enfonce tes ongles dans ma chair et dis moi quelle texture ça a.

Je sais que tu me regardes à travers ta vitre teintée.
Tu me guettes depuis un moment déjà.

Je vais te découper et te faire à manger. T'as atteint la fin, tu es la gagnante. C'est ce qui doit tourner en boucle dans ta tête.

La folie parcourt mon esprit, s'accroche à moi petit à petit, je gigote par réflexe. Je sens que l'heure va venir. Le poison coule dans mes veines.

Tic, tac, jeu de survie. Combien de temps avant de mourir ?
Tic tac combien de temps avant de courir ?
Tic, tac le temps presse.

L'horloge est en retard.

Aller Ayden fais le, je sens ta folie d'ici, j'entends ton cœur palpiter d'excitation devant autant de peur. Je ne suis qu'une jolie poupée.

- Tu as 5 min pour t'enfuir d'ici et aller dans le jardin principal, si tu échoues je tue les gamins.

Sa voix résonna dans la pièce en métal, il fait froid ici autant que dans son cœur.

- Menteur. Répondis je en essayant déjà de me libérer des ceintures

- Tic, tac Kali les enfants aussi font boum et quand l'aiguille sera sur le 18 le jeu sera fini tout comme leur vies.

Je sens alors mon sang se glacer, Les fameux enfants... Je reste un moment là sans bouger, je n'aime pas jouer, je n'ai jamais aimé ça.

C'est alors qu'une alarme se déclencha et un voyant rouge se mit à clignoter, le jeu vient de commencer.

La panique grimpe en moi rapidement, je n'arrive plus à réfléchir logiquement. Les enfants, 5 minutes, sortir de là et rejoindre le jardin. Mais bordel je suis où là ?

Il est très sérieux cette fois-ci, Ayden est fou et je viens de lancer la partie la plus excitante pour lui. Il ne s'arrêtera jamais maintenant.

Soulevant ma tête, j'essaie de défaire la ceinture avec mes dents sans résultats. L'aiguille est sur le 8, j'ai 10 minutes finalement sûrement pour rendre le jeu encore plus intéressant.

Je réessaye une nouvelle fois avec plus de conviction, finalement j'arrive à atteindre la boucle de la ceinture et à la défaire avec mes dents. Je me précipite sur mon autre main avant de détacher mes chevilles avec la même énergie.

Putain faites taire cette foutue alarme elle me rend folle !

L'heure ! Quelle heure est-il maintenant !? L'aiguille pointe le 9. Je ne dois pas perdre de temps.

Courant à la porte en métal, je frappe cette dernière plusieurs fois ne voyant pas de poignée. Je frappe si fort que du sang coule de mes jointures. Je perds trop de temps.

Pardonnez sous la pluie // EN PAUSE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant