elle était là

Le Début

Une question de temps?
Jamais
-Je me leva du canapé, une nuit chamboulée, je ne cessa de penser aux actes déroulés.Ces dernières paroles, sa maudite phrase .Les rayons de soleil qui traversaient la vitre de la fenêtre du salon , je me dirigea droite vers la terrasse , assise au bord de la piscine, il me rejoignit:
-Écoute, à propos d'hier , ce qui c'était passé...
Mais sans même qu'il puisse terminer sa phrase je lui répondis :
- je ne voudrais rien savoir, ta réaction suffisait pour tout comprendre
pour de suite plonger dans l'eau , savante que je ne pouvais point nager , chaque seconde comptait un souffle de moins . Les souvenirs me revinrent en tête , des illusions ou une inestimable réalité , est-ce un indéniable mensonge ou une question de temps ? quelle nuit et quelle soirée? Quelle parole et quel meurtre? Quelle vie et quel destin?
Les nuits narcisses encerclée d'un dizaine de médecins essayant de te rendre le bat au coeur ou un jour au milieu d'une plage , assistante au coucher du soleil.Deux incomparables réalités , mais pour moi deux inestimables choix , deux désirables rêves .
Plongée dans une obscurité totale , l'âme assouplit , les battements relâchés , une main souleva mon dos une autre mes jambes , l'air repassa dans mes poumons, inconsciente , il ne savait plus quoi faire, me lâcha au sol , je savais qu'il se trouvait à mes côtés mais je ne pouvais relever mes paupières, ni soulever mon corps , étouffée mais enjouée et pendant que les étoiles brillaient à travers les coups de soleil il prononça par affolement :
-Lauraa , Lauraa réveille toi !!!
En vain , mais aucun autre choix , parmi le fait qu'il essayait de revoir mon iris à travers ses yeux, je souhaitais une contrepartie.
Ses lèvres qui se posèrent sur les miens, je sentis l'eau traverser mon corp entier jusqu'à arriver à la partie supérieure de mon corsé , le corps agité de frissons, je toussa .
Une minute de silence résulter d'un soulagement ressentie. Mais vous savez ce qui était distinct cette fois-ci, je ne me mêla ni de son odeur ni de ses bras qui entouraient mon corps, ni de la froideur qui traversait mon âme.
Je m'étais de nouveau enfermée dans ma propre cage d'une vue sociale, et dans mon impeccable nuage d'une vue personnelle.
Je savais qu'il allait me sauver mais je nierai que cela serait prématurément.
Je comprenais le fait que je voulais mettre fin à ma vie , mais j'exécutais le fait que cela ne viendrait point de ma part .
Je me rappela de la fois où je me trouvais sur le bord de la muraille à l'étage supérieur de l'hôpital.L'obscurité de la nuit m'avait poussé à pencher mon pied gauche en air . Souhaitante recevoir mon déséquilibre , mais désastreusement , une âme m'avait trainé en arrière . Une âme qui cette nuit là m'avait donné espérance en vie , une âme qui m'avait raconté son vécu , son premier amour, son inestimable rêve , contradictoire, incompatible , antinomique au mien . Une âme qui voulait offrir à la vie une deuxième chance, mais une âme qui malheureusement aujourd'hui se trouvait au delà du ciel.
Mais je me rappela aussi de la fois où j'étais assise au bord de la mère , Adan à mes côtés, ma tête sur ses épaules , mon sourire qui provenait du cœur , mon seul vécu en amour , la seule fois où je me sentais digne d'une humaine , réel et sincère.
Mais après des jours passés la mort hantait toujours mes pensées, des jours après j'avais appris que ma meilleure amie , ma raison de survie était enceinte , un enfant à qui je lui avais permis un désirable rêve , un enfant qui n'avait pas pu savoir que sa mère était une traîtresse , un enfant qui n'eut plus le temps d'apprendre que son père avait détruit le seul espoir restant de la vie d'une jeune femme de 22 ans , une femme qui son enfance ressemblait à une sombre pièce et à qui son avenir était sans importance , car guère ne croyait dépassait ses 13 ans .
Il est vrai que j'avais vécu des choses que le destin n'avait pu empêcher de poursuivre, er c'est vrai que j'avais permis à cet enfant une mort préférable à sa vie car je connaissais le fait de grandir sans père à ses côtés .Peut être qu'il aurait été enrichi de l'amour de sa mère, car je savais qu'elle était capable d'offrir sa vie toute entière pour lui. Mais certes je ne pouvais point la pardonner au fait qu'elle m'avait voler mes moments de plaisir, effacer mes désirable souvenirs.
Je me rappelle encore de cette nuit là , le moment où je l'avais appris. Tournante les clés dans la serrure, j'ouvris la porte pour de suite les trouver posés sur mon propre canapé, déshabillés , leur corps si proche..
_Laura , ce n'est pas ce que tu penses
me dit Adan en se levant du lit , enfilant ses habits.
Moi les larmes aux yeux, les mains tremblantes, le sac par terre , le téléphone qui sonnait et sans même prononcer un seul mot , je me retourna , niante ma direction, mais voulante quitter la pièce, je posa ma main dur la poignée de la porte, pas par peur de s'embrouiller mais par désespérance en vie . J'avais relâché tout espoir, toute résolution, toute rai, j'avais compris que je n'avais pas place dans ce monde
-Laura , attends, je t'explique, c'est juste qu'elle est..
-Qu'elle est quoi? y'a -t-il autre explication à ce que je viens de voir, disante en relâchante  mes mains de la poignée de la porte .Ayez honte en vous, vous allez le regretter fort.
-Je suis enceinte.Lança Lisa .
En me regardante droit dans les yeux , en ayante aucune pitié ni honte. Je vis de suite mon terrible envie de vengeance.

Croire en celui qui me disait à chaque rencontre qui n'imaginerait jamais sa vie sans moi ou croire en celle à qui je passais des heures sur le piano entrain de lui jouer son morceau préféré.
Croire en celle avec qui j'organisais notre voyage de rêve dès quand accrochera notre master .
Je ne savais plus si je devais m'inquiéter au fait que j'avais perdu mes sources de vies à la fois ou à la lettre qu'elle m'avait passé par dessus la porte. Car des heures après l'acte déroulé , je m'étais enfermée dans la salle de bain , la seule raison qui m'avait mené à cette pièce , était la lame grise qui se trouvait au tiroir, la lame qui à l'age de onze ans m'avait fait comprendre qu'elle ne servait plus qu'à tailler les crayons.

Si petite mais tant vécu . Si enfantine mais le sang coulait déjà de mes hanches . Si naïve mais j'entrouvrais au préalable mes veines mes veines.

Une lettre dans laquelle elle exprimait l'amour insensé éprouvé envers mon homme . Les mots qui décrivaient son envie de fonder une famille avec lui , elle exigeait qu'elle rêvait de passer sa nuit de noces en Italie dans ses bras . Mais les mots qui avaient fait déborder la goutte d'eau du verre , la seul goutte d'espoir restante s'y résumaient dans :
« Je ne me mêlerai de notre amitié  qui nous réunissait si c'était que cet enfant qui le permettra de rester au près de min amour, le père de mon fils... »