Elle

15 3 0
                                    

-Pourquoi faire ?
Est ce vraiment une question à poser dans un instant précis. Lui je répondrais que je voulais m'épargner de mon existence? ou vouloir atteindre sa réplique ?

Jeudi 07 Mars , après un réveil absurde suite à la nuit passée , la veille où j'avais entendis ces indéniables menaces :
« Si je ne le trouve pas devant moi demain matin , considérez vous tous inexistants dès maintenant ! »

De terribles performances s'étaient déroulées , comme la fois où je l'avais suivi en voiture, la fois où sa copine était arrivée, la fois où je lui avais raconté mon vécu , ou la fois où il avait passé une nuit à mes côtés . Mais surtout la fois où je commençais à lui éprouvé des sentiments, un amour inconditionnel envers son demi-frère, une image qui malheureusement de nos jours était devenu souvent rependu par notre société, qu'est-ce le respect familial ? le mot frère serait devenu inexistant en guise de demi . Salir un monde entier en trouvant amour comme excuse .

Tout cela était inexistant, imaginable, je l'avoue.
Je suis atteinte du syndrome d'hubris ,Münchausen , schizophrène...
Des troubles que même les médecins n'avaient pas trouvé de noms , des explications, mais ce qu'ils comprenaient c'était que je me créer un monde irréel avec des personnes existants, des scénarios qui résultaient des traumatismes violents vécus , parfois en ayant l'envie d'attirer l'attention où suite à un sommeil suicidât . Un texte qui se répétait à chaque consultation. Mais ce que je ne comprenais pas c'était le fait qu'ils ne m'avaient demandé comment j'allais ou comment je me sentais dedans , ils s'atténuaient qu'à me prescrire des médicaments en me disant qu'avec cela j'y''irai plus mieux .
Mais qui leur avait dit que je voulais guérir , demander de l'aide , je me sentais si bien dedans, au moins quelqu'un m'y prêtait un peu d'attention, non? Au moins j'étais le centre d'intérêt, au moins là bas il n'y avait ni de centre psychiatrique ni de serrure ni de porte , j'étais libre à ma façon non?

Pendant des heures de sommeil , je vous avais fait part dans mon propre univers, des pages défilées vous avaient permis d'être à mes côtés, dans mon impeccable nuage , mais cela ne m'empêcherait point de donner une suite à mon histoire car dès de là je me retrouva dans les bras d'Ajax , une serviette qui m'entourait , mais cette fois je comprenais qu'il n'avait aucune idée à propos de mon vécu , ni du meurtre , ni du garçon que j'avais abandonné sans inexplicable raison . Sa mère lui aurait sûrement parlé de Lisa mais pas de mes pensées psychiatriques , sûrement de mon parcours scolaire, mais pas de mes capsules médicales.

Et me revoilà de nouveau part d'une famille en Espagne suite à mon départ de Gelsekirchen , laissante derrière moi la médecine et ma terrible pétulance.

elle était làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant