Romance Inattendue sur Roues

Chapitre 28

Il se tenait la devant moi, Mathieu.  Nos regards se croisèrent, et instantanément, une étincelle passa entre nous. Nos cœurs battaient à l'unisson, un rythme secret que seul l'amour pouvait orchestrer. L'ascenseur continuait de monter, mais pour nous, le temps semblait suspendu.

Il fit un pas vers moi, son regard intense scrutant chaque détail de mon visage. 

- Mélanie murmura-t-il, sa voix empreinte de douceur et de désir.

Je lui souris timidement.

- Mathieu répondis-je ma voix tremblante d'émotion.

Sans un mot de plus, il me prit doucement par la main, mes doigts entrelaçant les siens avec une tendresse infinie. Le contact de sa peau fit naître une chaleur agréable qui se propagea en moi, effaçant toute trace de nervosité. Il me rapprocha de lui, réduisant la distance entre nos corps.

Notre proximité rendait l'air presque électrique. Je pouvait sentir son souffle contre ma joue, sa présence enveloppante et rassurante. Mon souffle s'accéléra, mon cœur pompait fortement. Lentement, il glissa une main derrière ma nuque, ses doigts s'enfonçant délicatement dans mes cheveux. Nos lèvres se frôlèrent, hésitantes, avant de se fondre en un baiser passionné.

Le monde extérieur cessa d'exister. Nos baisers étaient doux et profonds, chargés d'une émotion intense qu'ils avaient réprimée toute la soirée. Nos corps se pressaient l'un contre l'autre, savourant chaque seconde de cette intimité précieuse. Le bourdonnement de l'ascenseur, la lumière tamisée, tout contribuait à créer une atmosphère presque irréelle.

Soudain, l'ascenseur s'arrêta, les lumières vacillant un instant avant de se stabiliser. Nous nous détachèrent légèrement, nos regards se croisant à nouveau, cette fois avec une lueur de malice. 

- Laisse moi toute la nuit Mélanie dit- il en me caressant tendrement ma joue

-Toute la nuit ? dis-je essoufflée

Il hocha de la tête, nous nous regardions avant de sortir, nos mains toujours entrelacées.

Nous quittèrent l'ascenseur, et nous nous dirigèrent vers ma chambre. J'ouvris la porte et il me laissa entrer. Une fois que la porte fut fermé, je ne donna pas chère à mon corps.

Je sauta sur ses lèvres et nos baisers s'intensifièrent. La chaleur de nos corps montait en flèche alors que nous nous séparions pour nous regarder.

- Cette robe est magnifique dit-il en regardant mon décolleté.

Je rigole avant de me tourner.

- Aide moi à l'enlever 

Il rigola et commença a délassé le corset tout en embrassant mes clavicules. Petit à petit je sentit mon corps se relâcher, le corset se détendait, je fit tomber ma robe a mes pieds laissant ma poitrine nu ne possédant qu'un simple string en dentelle pour bas.

Nos baisers devinrent plus intense, il enleva à la hâte sa veste de costard tout en enlevant ses chaussures. Je déboutonna sa chemise et en moins de temps qu'il n'y fallait nous nous retrouvions nu. Dans la passion du moment, il me porta et me laissa tomber doucement sur le lit, nos corps se trouvant naturellement. Il m'embrassa le cou, sentant ma peau frémir sous ses lèvres. Je gémit doucement, ses mains glissant sur son dos tandis que les siennes jouait à mon entre-jambes. 

Nos caresses étaient lentes et pleines de respect, chaque mouvement étant une déclaration silencieuse de notre attirance. Nous prenions le temps de découvrir chaque sensation, chaque frisson. Il me pénétra avec douceur et nous profitions du moment tout les deux gémissant l'un et l'autre. Le moment était pur, empreint d'une beauté simple et authentique.

Puis nous restèrent enlacés sans un bruit. Nous savions que ce que nous partagions était précieux, une connexion rare qui transcendait le temps et l'espace. 

- De quoi as-tu peur ? me demande t'il brisant le silence 

Blotti dans ses bras, sa main caressant mon épaule.

- Que tu m'abandonnes comme tous ceux qui l'ont fait 

- Je ne t'abandonnerai pas si tu nous permet d'être quelque chose.

- On ne peut pas 

- Tu ne veux pas me coupa t'il 

Je leva la tête et le regarda dans les yeux. Les siens dérivait entre ma bouche et mes yeux. Et comme pour le faire taire, je l'embrassa, encore. Notre baiser s'intensifia encore et encore. Et nous nous laissèrent emporter par le désir avec une nouvelle intensité, comme pour graver ce moment dans nos mémoires. 

Dans les bras de Mathieu, une nouvelle fois, le sommeil s'empara de moi alors que nous discutions de vélo. 

- Je te promet de ne pas t'abandonner Mél'  fut la seule chose que mon cerveau me laissa entendre

Et dans ce silence rempli de promesses, je m'endormis, le cœur légers et comblés.

***

Lorsque je me réveilla, j'étais encore dans les bras de Mathieu. Nos ébats de la nuit m'avait fatiguée mais le réveil n'était pas si dur.

- Bonjour mon ange 

Je souria et il m'embrassa, dans ce silence apaisant le téléphone de Mathieu se mit à sonner mais il n'en fit pas attention. Sauf qu'il résonna encore une fois .

- Qui nous embête dès le réveil ? demandais-je alors qu'il m'embrassait de nouveau

- J'en sais rien mais ton téléphone vibre aussi remarqua t'il 

Nous froncions les sourcils tout les deux avant de prendre nos téléphones.

- Pourquoi Roman m'a appelé 4 fois.

- Attends jasper m'appelle

Il décrocha.

- Mec ! T'es ou ? 

Mathieu se redressa dans le lit tout comme moi mais en cachant ma nudité avec les draps.

- Pourquoi ? 

- Tu fais la Une de la presse people ! Et de people cycling avec Mélanie !

J'ouvris grand les yeux à cette annonce, je tapa sur mon téléphone le nom de Mathieu dans la barre de recherche. Le stresse monta dès que je vis des articles people nommant le nom de Mathieu avec "la femme en rouge". Je montra à Mathieu qui lui aussi fit de grand yeux.

- Mathieu ... dis-je apeuré 

- Oh mec t'es avec Mél là ? 

- Je te rappelle Jasper dit-il avant de raccrocher 

Je me mis à lire les articles tandis que Mathieu regarda également. Mon stresse augmenta.

- Putain mais je suis partout ! m'agaçais-je en me levant du lit

J'enfila mon peignoir pour couvrir ma nudité.

- Mél commença Mathieu  Ca va aller ! de toute manière personne lis la presse people maintenant 

Je tourna en rond, voir qu'une photo de moi sur les réseaux sociaux tournait en présence de Mathieu m'agaçais même si l'ont ne me reconnaissait pas.