Chapitre 12

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Miel
Aucune trace d'Adam. Je le cherche inconsciemment, me baladant dans les couloirs de la maison.

Je pose les yeux sur une porte que je n'avais jamais remarquée avant, au fond.

Elle est gravée et embellie grâce à
d'innombrables sculptures de bois massif.

Je m'en approche, curieuse, mais aussi effrayée vu ce qui se passe dans ces lieux.

Je tourne la poignée et me retrouve dans le noir complet. J'allume la lampe torche de mon téléphone en frissonnant.

Ce que je découvre me glace le sang. Au mur est accroché un immense tableau regroupant de nombreuses informations sur moi et ma sœur, ainsi que nos parents. Je regarde avec horreur les mots placardés sur le liège, comme si leur auteur était dans une grande colère.

Je sens soudain une paume se plaquer sur ma bouche et la porte se refermer dans un claquement sinistre. Je panique et tente de hurler, la main de mon agresseur m'en empêchant.

Lorsqu'il me lâche enfin, je découvre mon oncle, et soupire de soulagement.

- C'est toi ! Tu m'as fait peur. Je regardais juste...

Je me rends compte que c'est sa maison, Beniamino sait évidemment ce qui se trouve à l'intérieur. Je me rends compte que je suis coincée avec lui dans une pièce qui semble être le repère d'un psychopathe. Et qui se trouve être peut être lui.

- Miel, la mia amata nipote ... Je vois que tu as découvert l'une des nombreuses pièces inconnues de ma maison. J'espère que tu apprécies le spectacle.

Je me fige, ne sachant pas à quoi m'attendre.

-Pourquoi gardes-tu des photos de nous ?
Il me rend un sourire menanceant.

- Tout oncle qui se respecte expose des photos de sa merveilleuse famille chez lui, tu ne penses pas comme moi ?

Je secoue la tête, et tente d'ouvrir la porte derrière lui.

- N'y pense pas, Miel, j'ai des choses à te montrer. Ne veux-tu pas passer un peu de temps avec ton oncle ?

Il a posé sa main sur la mienne, m'empêchant de tourner la poignée. Son contact résonne dans mes os, et accentue ma peur.

- Je ne sais pas à quoi tu joues, mais ça sera sans moi. Il est grand temps que je parte d'ici, tout ça n'a aucun sens.

Il perd aussitôt son sourire, laissant place à de la contrariété.

- Sale peste, je savais que tu étais comme ton père, sous tes airs d'enfant sage.

Je suis encore choquée des mots qui viennent de sortir de sa bouche, quand il me tire jusqu'à une chaise malgré mes protestations.

Il m'attache les mains dans le dos, et je ne peux plus bouger, même si je me débat avec force.

- Tu mérites ce qui va t'arriver, idiote. Tu n'aurais jamais dû t'interposer entre ton père et moi, et maintenant je vais en finir avec toi.

Je panique, sentant qu'il cherche quelque chose dans l'armoire derrière moi, et quand je sens un métal froid se poser sur ma tempe, je hurle.

Il s'avance devant moi, une lueur de folie dans les yeux.

- Ton père me doit quelque chose, je parie que tu le sais déjà, maligne comme tu es.

L'arme descend le long de ma mâchoire, et des larmes roulent à présent le long de mes joues.

Je ne suis absolument pas prête à mourir, je regrette tellement de choses, et je pense à ma famille, qui est actuellement en danger.

Lorsque je donne un coup de pied dans le tibia de Beniamino, il ne bouge même pas d'un centimètre. Je ne sais plus quoi faire, et je ne suis pas résignée à me laisser cet imbécile psychopathe me tuer.

C'est pourquoi quand la lourde porte en bois s'ouvre, je saisis l'occasion dans un élan d'espoir, et me penche vers l'avant pour basculer et l'atteindre en plein dans le ventre.

Sa respiration est coupée et je me rends compte que ce n'était pas une si bonne idée, puisque ma tête vient s'écraser contre le sol dans un craquement qui me fait croire que je me suis brisé le crâne.

Je perds un instant conscience de ce qui se passe autour de moi, la douleur s'emparant de mon corps.

Je hurle, et je crois que je suis morte avant que tout soit noir et que je sombre.

***
Coucou !
J'espère que vous allez bien, alors, ce plot twist ?
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Toutes nos roses fanées 🥀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant