Ivanova, je n'ai que toi

4. Mon Station Quatre Septembre

Bonjour ! Avant de vous lancer dans ce chapitre, je dois faire une mise au point, notamment sur les TW

⚠️Il y aura du langage grossier et une scène de crime assez détaillée avec description de cadavre, si vous êtes assez sensible, je pense que c'est à prendre en compte, merci d'y faire attention, bien que ce soit une romance, il y a aussi une intrigue en parallèle⚠️

Maintenant que c'est dit, c'est un chapitre très important et vous verrez bien pourquoi 👀 les musiques sont toujours un bonus pour l'ambiance mais là, je recommande de l'écouter (c'est de mon chanteur préféré et je m'en inspire beaucoup 🤧 il y a une version de Vanessa Paradis aussi si ça vous tente~) car ça a un côté poétique à relier et qui revient souvent au fil du temps, voilà, bonne lecture à présent, n'hésitez pas à interagir 💗💗

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"On s'est connu un matin, station Quatre septembre"

Un coup derrière les oreilles. Baisse la musique. Tes pensées ne doivent interférer.

Les mains dans les poches, il laisse pourtant les novices passer devant lui.

Un mort est mort; il ne se réveillera plus.

Les lieux sont balisés; interdiction de dépasser les cordons de sécurité.

Yvan est contraint tout de même de sortir son badge, ce n'est pas les hôtesses qui vont le reconnaître, encore moins dans les mauvais jours, comme celui- ci.

Un voile noir règne au-dessus de l'Ile de France.

Des flashs se font entendre au loin.

Ne jamais perdre la cible des yeux, derrière un journal ou assis, de manière nonchalante sur un banc.

Les codes sont toujours les mêmes.

Là, il attaque de plein fouet, fonçant vers l'attroupement, déjà agacé.

Putain, c'est pire que ce qu'il avait prévu.

Ce n'est pas demain la veille qu'il lira un bon roman, sous sa lampe de chevet, en écoutant un peu de jazz.

Ou qu'il en publiera un.

Plus il y pense, plus ce n'est pas plus mal d'être à ce poste.

"-Bonjour Marshall. Ravi de voir que vous nous venez en aide avec votre équipe. C'est un sacré merdier."

Le directeur de la Crim' l'alpague directement; les deux hommes se connaissent en même temps depuis plus de 20 ans et entretiennent des rapports cordiaux.

On se serre la main.

Encore un contact presque trop banal et inquisiteur.

Yvan lance des regards autour de lui, curieux et interrogateur.

"-On t'a fait le topo ?

-Oui, vite fait. Mais je n'arrive pas à accéder aux rails, ils font chier.

-Ce n'est pas beau à voir. Le mec est déchiqueté. C'est répugnant.

-Merci pour l'avertissement. Mais bon, le morbide, c'est un peu notre truc, pas vrai ? "