(Bonjour ! Je précise d'emblée que le chapitre est un plus long que d'habitude et qu'il y a deux musiques à écouter, à l'intérieur du chapitre; c'est toujours mieux pour se mettre dans l'ambiance.
Sur, ce bonne lecture et n'hésitez pas à interagir, ça fait toujours chaud au cœur ou bien d'avoir des avis constructifs pour avancer et évoluer.)
(Ivanova)
Il y a toujours ses bottes en cuir qui claquent avec force.
Mais cette fois-ci, sur le dancefloor, commençant à être recouvert d'alcool fort.
Elle continue de se déhancher sur le dernier son à la mode, qu'on passe à Coachella ou encore, à Ibiza.
Elle aimerait tant faire la fête sans cesse, sous le soleil.
Mais elle se rappelle soudainement qu'elle n'est qu'une putain de reines des neiges.
Toujours les mêmes contes interdits.
"-Ivy ? On décale ? demande un de ses amis.
-Quoi ? Déjà ?! Vous êtes de petites natures ! crie la jeune femme pour se faire entendre.
-Il est déjà 4 heures je te signale. Tu peux rester si tu veux.
-Comme une conne ? Non merci. On va faire quoi ?
-Tu vas voir. Le programme va être dément ! "
Elle ne le sent pas trop.
Et si c'était un guet-apens ?
Un danger imminent ?
Après tout, elle ne traîne qu'avec des garçons, de son âge de surcroît, pour la plupart ivres morts.
Est-ce que eux aussi, lui feront du mal ?
Tôt ou tard, ça arrivera.
Ce n'est pas un secret d'Etat, elle le sait au fond de sa chair.
C'est pour ça que danser est toujours synonyme de fuir.
Sentir la chaleur dans ses hanches pour irradier l'angoisse refoulée.
Au final, elle traverse la piste de danse, ses épaules dénudées cognant des passants.
Tout en tenant son verre qu'elle n'a pas encore fini.
Elle sait s'y faire, elle a l'habitude de la proximité des corps.
De rentrer tard, des lumières fluorescentes, de la musique qui tambourine.
Comme on le dit, elle pourrait être un oiseau de nuit ; un si bel oiseau de nuit.
Si ce n'est qu'elle n'aurait pas souvent du mascara qui coule.
S'échouant sur sa poitrine, non loin de son crucifix.
Sans déconner, elle aurait préféré être orthodoxe.
Mais, elle préfère jouer la Mère Térésa, de temps en temps, tout en continuant de porter du latex.
Il y a des combats qui se marient et qui vont de pair.
Comme celui de ne pas fermer les yeux.
Elle a un moment de fatigue quand elle rejoint le couloir pour récupérer ses affaires aux vestiaires.
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Ivanova, je n'ai que toi
RomanceLa médecine légale n 'arrive même pas à déterminer réellement la "pire" mort. L'un dira blanc; l'autre noir. En pleine gare de Paris, station 4 septembre, une carcasse git encore sur les rails, brûlante à souhaits. Plusieurs services sont dépêchés s...