Chapitre 8

27 2 0
                                    


Après ça, je ne perdis pas une seconde pour rattrapé Ezio. Alors qu'il marchait rapidement vers chez lui, j'attrape son poignet pour le retourner.

- C'est quoi ton problème ?! M'exclamai je énerver, je sais qu'il s'énerve vite mais de là à ce battre ?

- Mêle toi de ce qui te regarde Rosa et putain lâche moi. Sa voix étais rempli de colère, et sa dernière phrase sonnait comme une supplication.

- Thomas est mon ami donc ça me regarde, il n'a rien fait de mal pourquoi le taper ?? Le Ezio que je connais n'aurais jamais fais sa. Mon ton est ferme, même si ma voix manque de se briser à la dernière phrase que je prononce.

- Je ne suis plus le Ezio que tu connais Rosa, quand t'es partis tu l'a emportée avec et ton « ami » attend simplement de te sauter dessus pour ensuite partir, si c'est sa ton type d'amis tu devrais vachement pensée a changer. 

- Qu'est ce que t'y connais aux amis toi ? Aussitôt la phrase sortis de mes lèvres, je la regrette directement. Et merde. Son regard sur moi a changée, il fut plus sombre, plus triste. C'est pas ce que je voulais dire. Je suis désolée..

- C'est exactement ce que tu voulais dire Rosa, entre toi et moi, tu es la personne qui a le plus changée. Tu es pire que Isabella. Il crache ces mots tel un serpent qui crache son venin. Je ne peux l'en vouloir. Malgré la douleur que je ressens, je ne pourrais jamais me résoudre à lui dire la vérité.

Mon regard croisa le siens, le miens était triste et rempli de culpabilité, le siens était sombre essayant de cacher toute émotions. Je tourne les talons et m'en vais. Plus rien ne sera plus jamais comme avant entre nous, et si je ne l'avais pas encore compris cet discussion m'a sorti du déni.

                 ——————————————

Thomas s'en est sorti avec un œil au beurre noir. On n'est en court de mathématique, Ezio n'est pas revenu en cours de toute le journée.

Alors que j'allais m'excuser auprès de Thomas à sa place, il rentre dans la salle de classe.

- Excusez nous du retard monsieur Moore. Déclare t'il essoufflée. Accompagnée de Isabella ?

- Asseyez vous, et sortez directement votre cours. S'exclame le monsieur Moore avant de reprendre son cours.

Pourquoi est-il avec elle ? Ils ont passée la journée ensemble ? Sans doute, elle non plus n'était pas là de toute la journée. Je le suis du regard jusqu'à ce qu'il s'assoit au cotée de la blonde derrière moi.

- Je suis vraiment désolée pour tout à l'heure. Murmurais je en m'adressant à Thomas.

- Ce n'est pas de ta faute, ne t'inquiète pas. Dit-il avant de poser sa mains sur ma cuisse. Je sens un regard brûlant sur celle-ci ce qui me fit me retourner. Je vis Ezio fusiller la main de Thomas du regard.

Un sourire apparut sur mon visage, un sourire provocateur. Si il veut sortir avec la fille qui me harcelait auparavant, alors pourquoi pas sortir avec la personne qu'il déteste.

Je dépose ma main sur celle de Thomas et dans plus attendre, il se tourne vers moi pour me sourire. Je ne m'étais jamais rendu compte qu'il a un si beau sourire. Quant à Ezio, sa mâchoire est crispée. J'ai gagnée.

                      —————————————

Les cours sont terminée, Thomas m'a proposée de me raccompagner chez moi, ce que j'ai tout de suite acceptée.

Ça fait bien quelque jours que je n'ai plus vu mon père, j'ai peur de sa réaction lorsque je vais rentrée.

Alors que nous marchions tout deux jusqu'à chez moi, je vis Ezio prendre la même direction. Nous avions l'habitude de faire le chemin ensemble. Mais depuis que je suis revenu, je ne les jamais croisée ici. Peu importe, je suis en compagnie de Thomas à présent.

Voyant que je suis préoccupée par quelque chose le beau brun à mes côté pris ma main et me lance un sourire chaleureux.

Enfin arriver devant chez moi nous nous disons au revoir.

- À demain ma belle. S'exclame t'il en tournant les talons. Ou à jamais, ça dépend de mon père.

Lorsque je passe le seuil de la porte et rentre dans le salon, je le vis assis dans le canapé sa bouteille à la main.

- Rosa, où était tu passée ?? Il ne semblait pas énerver, plutôt..soulagée ? Viens la, ma rose. Il me prit dans ces bras. Le dégoût que je ressent pour lui ne s'estompe tout de même pas. Même si il restait mon père, je ne pouvais pas pardonner pour toute les vies qu'il a détruites ce jour là..

Quelque minute plus tard, quelque chose coulait sur mon front. Mes yeux avait du mal à rester ouvert, je vis le regard de mon géniteur s'assombrir. La bouteille dans sa main est cassée en deux. Avant que je puisse comprendre se qu'il m'arrive mon corps s'effondra au sol. J'essaye de garder mes yeux ouvert le plus longtemps que je le peux, mais en vain. Je regard l'homme devant moi, et puis trou noir.

                   ——————————————

J'ouvris les yeux difficilement, je regarde autour de moi, une chambre d'hôpital ? J'entends des personnes parler autour de moi mais je n'arrivais pas à comprendre ce qu'ils se disaient. J'essaye de me rappeler ce qui c'est passée. Les souvenirs me reviennent petit à petit. Lorsqu'une infirmière se dirige vers moi.

- Mademoiselle, vous êtes ici car vous avez trébucher sur quelque chose. Vous avez eu un choc crâniens. Vous avez de la chance que votre père était là. S'exclame tel. Oh oui, quel chance incroyable que j'ai eu.

Encore un de ces mensonges, il n'a pas chercher bien loin. Je me suis cognée contre un meuble. Au moins moi, j'ai pas perdu la mémoire.

Au fond, j'espère qu'il soit rongée par la culpabilité, j'espère que c'est pour sa qu'il a choisit cet excuse idiote. Je souhaite qu'au fond il se déteste pour tout ce qu'ils nous a fait subir. À moi, ma mère, à lui..Un monstre comme lui a peut être une once d'émotion qui sait ? J'ai arrêtée de pensée qu'il changerait la première fois qu'il a lever la main sur moi après deux ans sans me voir moi, ni la femme qu'il était censé aimer et chérir.

Aujourd'hui, il ne pourra plus jamais la voir. J'espère qu'il culpabilise d'avoir détruit sa vie, la femme à qui il a promit d'être là jusqu'à ce que la mort les sépares, celle avec qui il a fait un enfant. Celle dont il devait être amoureux. Et puis si il ne se déteste pas , je le ferais à sa place.

Sálvame si puedes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant