Le vilain, l'araignée et le lapin

Chapitre 10 - Par amour

Dernier chapitre ! Un poil plus court, mais je ne voulais pas allonger juste pour allonger, ça aurait gâché le tout, je pense... Vous aimez ? La p'tite étoile, le commentaire, la blague à toto, j'accepte tout ! Merci chers lecteurs ! 

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Norman restait debout, hébété face à cette nouvelle, comprenant enfin tout ce qui lui était passé sous le nez sans qu'il le voie.

Il prit une grande inspiration, semblant jauger les pour et les contre, ne voulant en aucun cas prendre une décision à la légère. Strange regarda Peter, une question muette dans le regard, peut-être un début de jugement, mais surtout beaucoup de fatigue.

- Est-ce que tu es au courant que je ne suis pas là pour effacer la mémoire de tous ceux qui passent dans ton lit, Peter ? demanda le sorcier.

- Je sais, dit Peter légèrement gêné par l'officialisation de sa situation avec Norman. Mais c'est bien pour cela que je vous demande un contrat.

Le jeune homme se tourna ensuite vers Norman, les yeux brillants.

- Je sais que ce n'est pas une décision facile à prendre. Je ne peux pas te dire quelle est la bonne solution, dit Peter. Tout ce que je peux t'assurer, c'est que quelle qu'elle soit, je resterai avec toi. Que ce soit en tant que Peter ou en tant que super-héros.

- J'aimerais voir ce contrat, dit Norman. Je veux en connaître les termes exacts, afin de savoir où je mets les pieds.

Strange le regarda amusé, et le provoqua.

- Vous pensez vraiment que j'ai mis une clause qui vous transformerait en poulet si vous osiez parler de l'identité secrète de Peter ?

- Non, dit Norman. Ce dont j'ai peur, c'est qu'il n'y ait pas suffisamment de clauses que mon esprit ne saurait contourner pour briser le contrat, si les circonstances le demandaient.

- Je pense que tu peux garder celui-ci, murmura le sorcier à Peter qui souriait largement.

Il tendit les feuilles qui brillaient d'une lueur étrange sur chacune de ses lettres à Norman Osborn. L'homme d'affaires le prit, le lut, et relut, fit changer quelques termes qui renforçaient le secret qu'il devrait garder, puis le signa sans hésitation.

- A partir de cet instant, vous êtes liés, déclara le Sorcier Suprême. Norman Osborn, vous ne pourrez jamais divulguer le secret de Peter Parker, même si on fouillait son esprit. Cela inclurait tous les secrets qu'il vous confierait en prononçant la phrase clé « j'ai un secret ».

- C'est raisonnable, dit Norman. Et à présent, Peter ?

L'homme n'eut pas le temps de reculer que Peter entourait déjà son cou de ses bras, et l'embrassait avec fougue. Il dû s'arrêter quand Strange se mit à protester, arguant que c'était sa maison, et qu'ils feraient mieux de se trouver une chambre.

Lorsque les deux hommes furent partis et que Strange eut fermé la porte, Loki s'avança, un sourire goguenard sur le coin des lèvres, s'appuyant sur un mur en croisant les bras.

- Tu n'as rien dit sur le fait qu'il pourrait être son père ? Je te pensais plus moralisateur que ça.

- Nous avons plusieurs milliers d'années de différence d'âge toi et moi, répliqua le sorcier. Je serai bien mal placé pour juger qui que ce soit.

Norman s'installa sur la banquette de sa voiture, et Peter vint directement contre lui, posant sa tête sur ses genoux. Il avait l'impression d'avoir passé un baptême du feu particulièrement éprouvant, et à présent, le Peter tactile et affectueux faisait son retour.