Chapitre 20

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Aron saute dans la voiture, ses yeux brillant de surprise de de bonheur en me voyant installé à l'intérieur.

Il laisse échapper un cri de joie et se précipite pour s'asseoir à côté de moi, son excitation débordante.

Dès que la portière claque, il se tourne vers moi, un sourire éclatant sur son visage, et commence à parler à toute allure, ses mots se bousculant les uns les autres.

Assis devant, Naël écoute également ave intérêt.

Il jette un coup d'œil dans le rétroviseur et sourit en voyant l'enthousiasme d'Aron.

Je l'écoute attentivement, un sourire apaisé sur les lèvres, appréciant la joie et l'enthousiasme qui émanent de lui.

Son énergie est contagieuse, et je me sens revigoré par son récit.

Il enchaîne avec des anecdotes sur ses amis, sur les blagues qu'ils ont échangées, et sur un nouveau projet artistique qu'il a commencé.

Naël intervient de temps en temps, posant des questions et encourageant Aron à raconter plus de détails, ce qui semble ravir le garçon.

Cependant, alors que nous nous approchons de la maison, une boule se forme dans mon ventre.

Le poids de l'incertitude commencer à peser sur moi.

Je fixe la route devant nous, mon esprit tourmenté par la peur de ce qui pourrait m'attendre à la maison.

Chaque fois que je passe la porte, il semble qu'une nouvelle mauvaise surprise m'attende, et aujourd'hui, je crains que ce ne soit pas différent.

La voiture s'arrête devant la maison, et Aron bondit hors du véhicule, encore emporté par son enthousiasme.

Je prends une profonde inspiration, essayant de chasser mes craintes, et me tourne vers Naël, qui me regarde avec une compréhension silencieuse.

Aron monte les escaliers en courant, ses petites jambes à peine capables de contenir son excitation.

Chaque marche résonne sous ses pieds, et il me devance rapidement, impatient de voir Lidia qui doit sûrement être rentrée des courses.

Son enthousiasme est palpable, et il se précipite vers la porte, ses éclats de rire résonnant dans le couloir.

Mais soudain, il s'arrête net, juste devant la porte. Je suis encore en train de monter les marches, une légère inquiétude commençant à se former en moi.

Mon cœur s'accélère et mes pensées s'emballent, imaginant tout un tas de scénarios différents, chacun plus inquiétant que le précédent.

Que se passe-t-il ?

Qu'a-t-il vu qui l'a arrêté si brusquement ?

Je presse le pas, gravissant les dernières marches à la hâte.

Lorsque j'arrive à côté de lui, je vois ce qui l'a immobilisé, et instantanément, la peur qui pesait sur moi se dissipe, remplacée par une joie pure et simple.

Je saute dans les bras d'Oliver avec une telle force qu'il vacille légèrement, peinant à maintenir son équilibre.

Mes bras enroulés autour de lui, je sens son odeur familière, un mélange apaisant de bois de santal et de menthe, qui me rassure instantanément.

Son étreinte est solide, chaleureuse, et tout mon stress de la journée semble fondre sous ce contact réconfortant.

Oliver ! Qu'est-ce que tu fais là ?! M'exclamais-je, mon visage illuminé par un sourire éclatant de surprise et de bonheur.

Romantic KillerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant