Chapitre 26

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Une fois notre visite terminée, le soleil avait presque disparu derrière l'horizon, laissant place à un ciel parsemé de teintes pourpres et dorées.

Nous continuâmes à marcher, les pas résonnant légèrement sur le sol carrelé.

Le parfum léger de l'eau salée, mélangé à une brise douce, flottait dans l'air, nous rappelant l'univers marin que nous venions de quitter.

Les deux garçons avaient l'air fatigués de leurs journées, mais leurs sourires trahissaient une satisfaction tranquille.

La visite de l'aquarium avait été une aventure fascinante, remplie de découvertes et de moments partagés, et il était clair que chacun en gardait un souvenir agréable.

Aaron et Aron se dirigèrent vers les sièges avant, leurs pas résonnant légèrement sur le sol carrelé de l'entrée.

Tarik ouvrit la porte passager avec un air faussement dramatique.

—    Mademoiselle Tate, permettez-moi de vous conduire vers votre siège. Dit-il en faisant une révérence théâtrale.

Je souris, amusée par sa manière de jouer le jeu, et pris place sur la banquette arrière, me préparant à la soirée à venir.

Tarik monta à mes côtés et s'installa confortablement, laissant une place entre nous.

Le trajet se déroulait dans une atmosphère paisible, marquée par le crépuscule qui enveloppait doucement la ville.

Les lumières des bâtiments et des rues se reflétaient dans les vitres de la voiture, créant un spectacle lumineux qui dansait devant nos yeux.

À l'arrière, la banquette était confortable, et le doux ronronnement du moteur fournissait une mélodie apaisante alors que nous avancions vers notre destination.

Je jetai un coup d'œil par la fenêtre, observant le paysage urbain qui se déplaçait lentement sous nos yeux.

La conversation entre Naël et les garçons devant moi semblait lointaine, alors que je sentais une présence plus proche, subtile mais insistante.

Un frisson inattendu parcourut mon échine, comme une légère brise venant caresser ma peau.

Je tournai discrètement les yeux vers Tarik, et je fus surprise de le trouver en train de me regarder, ses yeux fixés sur moi avec une intensité que je ne m'attendais pas à voir.

Il avait l'air pensif, presque absorbé, ce qui me fit sentir un étrange mélange de gêne et de curiosité.

Son regard effleurait mes membres de manière à peine perceptible, comme une brise légère qui se pose sur la peau.

Les yeux de Tarik glissèrent lentement de mes bras à mes mains, puis à mes jambes, avant de remonter vers mon visage.

Ce contact visuel discret créait une tension palpable entre nous, une sorte d'électricité dans l'air qui me fit frissonner.

Je détournai légèrement le regard, sentant une chaleur inhabituelle monter dans ma gorge, mêlée à une légère nervosité.

Le contraste entre la tranquillité apparente du trajet et cette tension subtile me déstabilisait.

Tarik, réalisant peut-être que je l'avais remarqué, détourna son regard vers la fenêtre, son expression devenue légèrement plus neutre.

J'attrapai distraitement le bord de ma veste, cherchant un réconfort dans ce geste inconscient alors que je tentais de calmer la chaleur dans ma gorge.

—    On est arrivés. Lança Naël en se retournant vers nous avec un sourire satisfait.

La voiture se gara doucement devant le restaurant, et l'air frais du soir nous enveloppa alors que les moteurs se calmaient et que les lumières du lieu se dévoilaient dans leur splendeur.

Romantic KillerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant