Romantic Killer

Chapitre 8

Toute ma journée s'est déroulée devant mon écran, plongé dans la quête d'informations sur les rassemblements de moto.

J'ai scruté chaque recoin du web, absorbant tout ce que je pouvais sur ce sujet passionnant.

Depuis "Comment s'habiller pour un rassemblement de moto ?" jusqu'à "Quelles sont les règles à suivre ?", aucun détail ne m'a échappé.

Aron, ce gentil garçon, voulait tellement m'accompagner.

Pourtant, après avoir fouillé toutes ces informations, j'ai réalisé à quel point cela pouvait être risqué.

J'ai dû lui expliquer, et il a compris.

Heureusement, il a trouvé une alternative en passant la soirée au cinéma avec Lidia.

Mais depuis que j'ai ressenti l'adrénaline en chevauchant la moto de Tarik, cette envie ne me quitte plus.

C'est comme si chaque fibre de mon être appelait à revivre cette sensation, à en découvrir davantage sur ce monde fascinant.

Ce soir-là, une course de moto se déroulait également.

L'idée de voir ces machines rugir sur la piste, de sentir l'énergie palpable de la compétition, m'excitait au plus haut point.

Peut-être que cela apaiserait un peu mon désir ardent de participer à un rassemblement de moto.

Je me regardais dans le miroir, je réalisais que je m'étais encore une fois plongé dans l'éternel rituel de l'arrangement de mes cheveux blond cendré.

Ce soir-là, cependant, j'avais pris une décision audacieuse : une queue de cheval, avec quelques mèches rebelles laissées en liberté pour une touche de spontanéité.

Mes vêtements étaient aussi une rupture avec mes habitudes.

Au lieu des tenues ajustées que je portais habituellement pour les soirées, j'avais opté pour quelque chose de plus décontracté, plus ample.

Je voulais me sentir à l'aise, libre de bouger sans contraintes.

Après tout, ce n'était pas une soirée à proprement parler.

Un sweat noir de mon père, et un pantalon retombant parfaitement sur mes converses.

Les vêtements larges enveloppaient mon corps, créant un sentiment de confort et de détente.

C'était une sensation agréable, presque libératrice, de se défaire un peu des conventions et de simplement être soi-même, sans artifice ni contrainte.

Tandis que je terminais de me préparer, une certaine excitation montait en moi.

Cette soirée promettait d'être différente, peut-être même spéciale.

Avec un cœur palpitant d'excitation, je me glissai rapidement dans la voiture de Naël.

Ses yeux trahissaient une légère appréhension alors qu'il me conduisait vers cette soirée qui promettait d'être mouvementée.

Il ne pouvait probablement pas imaginer à quel point j'étais attiré par le danger de ce milieu, par l'adrénaline qui courait dans mes veines à l'idée de plonger dans l'inconnu.

Mais cette fois-ci, je ne pouvais plus ignorer cette part de moi qui s'éveillait, avide de nouvelles expériences et de sensations fortes.

Les kilomètres défilaient sous les roues de la voiture, je ressentais un mélange d'excitation pure et d'une légère tension, comme si je m'apprêtais à franchir une frontière, à explorer un territoire inexploré de ma propre existence.