Chapitre 2 : Aurevoir

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« Aaah, voilà une belle journée qui commence ! » S'enthousiasma Candy, ouvrant les rideaux de sa chambre. Elle habitait dans une demeure appartenant aux André. C'était Albert qui lui avait prêtée, elle était bien grande pour Candy qui s'y sentait par moment seule.

« Oh mais je suis en retard... Et le directeur qui voulait me parler. » Remarqua la jeune fille en enfilant ses bottes.

Elle courut le plus vite qu'elle put, et se retrouva essoufflée dans le bureau du directeur.

« Bonjour.... Monsieur ! Je tenais à m'excuser de mon retard, je me croyais encore à la maison de Pony. » dit-elle en faisant son habituel clin d'œil et se grattant la tête, avant de faire son plus beau sourire.

« Mademoiselle André cette excuse n'est certainement pas valable, mais soit, cela passera pour cette fois. Je tenais à vous parler, si vous voulez bien me suivre. »

« Bien sur Monsieur Léonard, je vous écoute. »

« Voilà Candy, comme vous le savez, les infirmières ne manquent pas à Sainte Joanna, l'hôpital étant réputé, les jeunes filles se bousculent pour avoir une place. Nous devons donc faire un... Comment appeler cela... Un tri. »

« Oh monsieur, vous allez me renvoyer ? » S'inquiéta Candy qui s'arrêta soudainement de sourire.

« Non Candy, au contraire, mais je vais vous transférer à un autre hôpital qui manque cruellement d'infirmières talentueuses telles que vous. Sachez mademoiselle, que c'est à regret que je prends cette décision mais ayant discuté avec le directeur de cet hôpital, j'ai compris qu'une telle opportunité pour vous, ne pouvais se refuser. »

« Mais monsieur, je ne veux pas, je veux rester ici. Si je ne suis pas restée à la maison de Pony, quand je vous avais quitté la première fois, c'est parce que je me suis rendue compte que m'occuper de la maison de Pony n'était pas ma vocation. Que vais-je faire sans vous monsieur Léonard ? C'est grâce à vous, que j'aime tant être infirmière et aider les autres. S'il vous plait Monsieur ne me faites pas partir ailleurs. »

« Hélas mademoiselle André, je n'ai pas le choix. Je dois libérer des places pour les jeunes infirmières, et la ou je vous envoie, vous aurez l'occasion d'exercer votre profession, mais aussi d'enseigner cette dernière aux jeunes filles qui, comme vous, ont choisi de devenir infirmière. Il s'agit d'une opportunité à ne pas manquer Candy, comprenez-le. »

« Ou m'envoyez-vous monsieur ? »

« Je vous envoie à Saint Bartholomé mademoiselle. »

« C'est étrange, je n'en ai jamais entendu parler, pourriez vous m'indiquer ou cela se trouve s'il-vous-plait ? »

« Cet hôpital se situe bien loin, de l'autre côté de la mer. Il se trouve en Angleterre Candy. »

« En Angleterre ? » S'écria-t-elle interloquée. « Mais monsieur, l'Angleterre est bien loin des Etats-Unis, je ne connais pas ce pays... »

« J'ai entendu dire que vous aviez étudié au collège royal de Saint Paul, n'est-ce pas exact ? »

« Si... » Cela remémora bien des souvenirs à Candy, qui y avait passé la meilleure période de sa vie, jusqu'à un malheureux jour ou Eliza l'a trompée.

« Vous connaissez donc un peu la ville, cela me rassure. »

« Vous m'enverrez donc en Angleterre, cela ne fait nul doute ? »

« Oui Mademoiselle André, vous y êtes contrainte, j'espère que vous vous plairez là-bas. Je fais cela uniquement dans votre intérêt Candy, n'en doutez pas. Et je suis persuadée que vous serez formidable. »

Candy Candy, suite et fin (au pays de candy)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant