Candy Candy, suite et fin (au pays de candy)

Chapitre 14 : Le journal

"1€ le journal, 1€ le journal !" Criait un petit garçon dans les rues de Londres. "A la une, une infirmière et un prisonnier portés disparus sur le chemin de la grande prison, je répète 1€ le journal !"

"Donne m'en un petit" Fit un homme en lui tendant une pièce.

"Merci M'sieur. 1€ le journal, mesdames et messieurs, 1€ le journal... A la Une..." Répéta le garçonnet en tendant le papier à la foule présente dans la rue.

Un homme assez mince, à l'allure aristocratique que le garçonnet, stupéfait reconnu aussitôt, s'approcha de l'enfant.

"Vous... Vous êtes..." Ne parvins pas a articuler le jeune garçon en lachant ses journaux. L'homme en ramassa un, et commença à repartir, avant de lancer par-dessus son épaule, une pièce de monnaie au garçon tout sourire.

Il avait vu le grand Terrence Grandchester !

les mains tremblantes, Terry parcourut rapidement les pages jusqu'à trouver l'article en question. Le titre en lettres noires semblait le narguer : "Disparition mystérieuse : une infirmière et un prisonnier portés disparus."

Il lut chaque mot avec une lenteur oppressante, son souffle se faisant de plus en plus court. "Non... Candy," murmura-t-il, la gorge serrée. Les détails de l'article étaient vagues, mais ils suffisaient à confirmer ses pires craintes. Candy avait disparu avec un prisonnier dangereux.

Ses pensées se bousculaient, un tourbillon de désespoir et de culpabilité l'envahissant. Il s'en voulait terriblement. Il n'avait pas été là pour la protéger, pour veiller sur elle. Une sensation d'impuissance totale s'empara de lui, le laissant figé contre le mur.

Ses pensées étaient chaotiques, un mélange de peur et de détermination. Candy était en danger, et il ne savait pas par où commencer. Terrence essayait de reprendre ses esprits lorsqu'il aperçut une silhouette familière au coin de la rue.

"Albert ?" appela-t-il, sa voix tremblante d'émotion.

Albert, un vieil ami et le frère adoptif de Candy, se tourna vers lui avec un sourire chaleureux. "Terry ! Quelle surprise de te voir ici !" s'exclama-t-il, s'approchant avec enthousiasme. "Je suis venu rendre visite à Candy. Ça fait si longtemps que nous ne nous sommes pas vus."

Terry resta silencieux, incapable de partager la joie de ces retrouvailles. Albert remarqua alors son air sombre et soucieux. "Terry, qu'est-ce qui ne va pas ?" demanda-t-il, son sourire s'effaçant peu à peu.

Sans un mot, Terry tendit le journal à Albert, son visage empreint de désespoir. Albert prit le journal, ses sourcils se fronçant alors qu'il lisait rapidement l'article.

"Mon Dieu..." murmura Albert, ses yeux s'agrandissant de stupeur et d'inquiétude. "Candy..."

Terrence hocha la tête, incapable de prononcer un mot. Albert semblait accuser le coup, ses pensées s'accélérant. "Comment est-ce possible ? Elle était censée être en sécurité... escortant des prisonniers... Comment ont-ils pu la laisser se faire enlever ?"

À ces mots, Terry explosa. Il fit un geste brusque, frappant violemment le mur de son poing. "Comment ont-ils pu être aussi négligents ?! Pourquoi n'étais-je pas là pour la protéger ?!" cria-t-il, la rage et la frustration débordant de lui.

Albert, connaissant bien le tempérament impulsif de Terry, ne fut pas surpris. Il recula légèrement, laissant passer la tempête. "Terry, écoute-moi," dit-il calmement mais fermement. "Ce n'est pas ta faute. Nous devons rester concentrés pour retrouver Candy."

Terry respira profondément, essayant de calmer le torrent d'émotions qui le submergeait. "Je... je ne peux pas la perdre, Albert," dit-il, la voix tremblante. "Je l'aime tellement..."