Candy Candy, suite et fin (au pays de candy)

Chapitre 15 : La fin d'un cauchemard...

Cela faisait presque 24h qu'elle avait été kidnappée. Presqu'autant d'heure qu'elle craignait le retour d'Anthony. Mais il ne revenait pas. Ou était-il allé ? Etait-il réellement devenu fou ? En tout cas, il lui faisait peur et malgré de nombreuses tentatives, elle n'avait réussit à sortir de cette chambre...

Il n'y avait qu'un lit. Un lit, une chaise et un pot de chambre. Rien de plus. Candy avait eu le temps de penser, elle n'avait rien d'autre à faire... Elle savait exactement ce qu'elle dirait à Anthony, s'il acceptait de revenir un jour...

Il n'allait quand même pas la faire mourir de faim.

Enfin, Candy avait menti. Elle n'était pas vraiment seule puisqu'une petite souris avait pointé le bout de son museau quelques heures auparavant par une fente que Candy avait, en vain, essayer d'exploiter.

Au moins, elle ne perdait pas complètement la tête, la souris lui tenait compagnie et bien qu'elle ne parle pas, elle était très maligne. Quand elle revint, quelques heures après avoir disparu, elle avait ramené à Candy un petit morceau de pain dur.

La jeune fille tout sourire, lui en laissa un morceau et croqua dedans, soulagée d'enfin reprendre un peu de forces.

"Tu crois qu'il a oublié qu'il m'avait sequestrée ici ?" Demanda Candy à la souris qui la regardait intriguée.

Pour toute réponse, l'animal couina avant de monter sur la main de la jeune fille pour recevoir des caresses.

Enfin, alors que la nuit tombait, pour la deuxième fois, Candy entendit la porte claquer, Anthony était de retour.

"Bonjour ma douce Candy. Désolé d'être parti si longtemps, j'étais allé te chercher à manger..." Il avait entrouvert la porte pour glisser une assiette qui arriva aux pieds de la jeune fille.

A peine l'avait-elle récupéré qu'il referma la porte.

"Anthony attend..." S'écria-t-elle en se précipitant vers la porte.

"Anthony on peut parler ?" Demanda-t-elle tremblante à travers la porte.

Pas de réponse. Franchement, à quoi ça servait de kidnapper des gens quand on leur parlait même pas. Pensa-t-elle, tendue.

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"Là Albert, je vois des traces, un cheval est passé par ici, la veille au plus tard.

"Tu as raison, nous sommes sur la bonne voie."

Ils avaient cherché la jeune fille toute la journée, la nuit commençait à tomber mais, à la lueur de bougies, ils continuaient leur recherche. Ni Albert, Ni Terrence n'abandonneraient, la vie de Candy était, à leurs yeux, bien trop précieuse.

"Nous devons être proches," murmura Terry, ses yeux scrutant l'obscurité pour tout signe de vie. "Je le sens, Albert."

Ils avancèrent prudemment, chaque bruit de la forêt semblant amplifier l'urgence de leur quête. Le chant des oiseaux nocturnes et le bruissement des feuilles sous leurs pieds ajoutaient une atmosphère inquiétante à leur périple."Regarde là-bas," chuchota Terry, pointant une lumière vacillante au loin. "Cela pourrait être une maison. Peut-être qu'elle s'y trouve."

Albert hocha la tête et ils se mirent au galop, leurs coeurs battant à tout rompre. La lueur se rapprochait, révélant une petite cabane nichée au creux des arbres.

"Ils pourraient être à l'intérieur," dit Albert, son visage tendu de détermination.

"Soyons prudents," murmura Terry en sortant discrètement son couteau, prêt à toute éventualité.