Vous êtes-vous déjà demandé comment était la Mort ?
Comment pouvions nous l'atteindre ? Ou la voire ?
Kim Taehyung. Jeune homme de 17 ans à peine, un allure fier et une tete d'ange. Personne ne le sait, surtout a cause de la querelle entre son père...
Je range mes affaires, la tête encore pleine des histoires que Napoléon à eu au court de sa vie.
Une belle vie de merde en tout cas.
Je suis d'accord il est roi mais bon... Entre toutes les guerres, les voyages qu'il a dû faire, toutes ces personnes qui le haïssait...
Non, merci. Je préfère ma vie.
J'aurais été à sa place j'aurais sauté d'un immeuble de 60 étages à mes 5 ans tellement j'aurais eu peur de l'avenir, sérieusement...
Je soupira et me leva puis, rejoignis Yoon qui était à quelques tables de moi.
Moi : YOON !!! WAKE UP !!! Yoon : Toi, ta gueule...
Je lui tappa l'épaule plusieurs fois, avant qu'il ne relève la tête pour me regarder. Je vit alors ses yeux rougis et son visage pâle à en faire fuir un vampire. Je fut surpris et je recula d'un petit pas vers l'arrière.
Moi : Wahou... Yoon : Ils... Ils ont dit que... Que... Qu'elle...
Il baissa la tête. Mais c'était trop tard. J'avais déjà vu son regard rempli de larmes.
Je soupira de tristesse et tourna la tête vers la prof, qui, à ma grande surprise était assise, son téléphone en main, ne s'occupant absolument pas de son élève qui est au bord de l'écroulement.
Je soupirz alors de nouveau et posa ma main sur l'épaule de Yoongi.
Moi : On va en discuter ailleurs, d'accord ?...
Il hocha la tête puis, prit son sac et on se dirigea vers la sortie. On se mit alors à marcher dans les couloirs avant que je le prenne par la main pour l'emmener derrière le lycée.
On passa le mur puis, d'un coup, lorsque plus personne de pouvait nous voir, il s'adossa lourdement contre le mur pour ensuite se laisser glisser jusqu'à se retrouver assis par terre, les genoux replier vers lui. Nos mains se lâchèrent alors, ainsi que son sac qui retomba soudainement par terre.
Il posa lentement sa tête sur ses genoux et soupira tout aussi doucement. Je le regarda les yeux pleins de tristesse avant de me mettre à mon tour à souffler avec peine.
Yoon : Arrête d'être comme ça. J'aime pas la pitié. Moi : C'est pas de la pitié... Yoon : Alors c'est quoi ? Moi : Un sentiment plus fort que l'amitié. Yoon : L'amour ?...
Je ne répondit pas. Non pas parce que ce qu'il disait était juste, bien au contraire, je le considérait bel et bien comme un ami. Mais je ne répondait pas parce que je savais que si je le faisais il éclaterai en sanglots la seconde suivante. Lui qui manque cruellement d'affection familiale.
Je baissa la tête dans un soupire puis, m'asseya en face de lui. Je pris ses deux mains dans les miennes et releva la tête. Un rire nasal m'echappa lorsque je vis son air soupçonneux.
Moi : Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regarde comme ça ? Yoon : Pourquoi tu me tiens les mains constamment ? Je vais finir par croire que t'es gay... Moi : Je le suis...
Je vis ses yeux s'écarquiller à l'entente de ma dernière phrase et il me souria narqoisement.
Yoon : Désolé mais je suis déjà prit par le meilleur mec de tous les mondes qui peuvent exister. Moi : Faux. Yoon : Faux ? Moi : C'est pas Jimin le meilleur mec de tous les mondes. Yoon : Et tu veux voir mon point dans ta gueule si c'es -...? Attend... Quoi ?
Je souria et lui lâcha les mains.
Moi : C'est mon Tae le meilleur. Et même le meilleur de tous les univers.
Il souria à son tour. Un frisson de bonheur me parcourut lorsque je vit enfin son visage s'éclairer, effaçant à ma vie les traces de toutes les larmes qu'il a versé.
Yoon : Tu devrais foncé... Moi : Non, pas maintenant. Yoon ; Et pourquoi ? Moi : Pour deux raisons. La première, parce que j'ai pas encore assez de couilles, et la deuxième...
Je m'arrête un instant, hésitant à la structure de ma phrase.
Yoon : T'as un bug du système ou quoi ? Vas-y. C'est quoi la deuxième raison ? Moi : parce que tu... Tu ne m'as toujours pas dit ce qu'il c'est passé avec les médecins et ta mère.
Son sourire s'effaça rapidement lorsque je prononça ces mots maudits. Il baissa alors la tête et prit de lui-même mes mains. Mon coeur se serra et je lui les carresse alors avec mes pouces comme un signe de réconfort.
Yoon : Ils ont dit qu'elle ne s'en sortira pas... que... que le cancer va la rattraper à coup sûr...
Je soupira et caressa d'une main, ses cheveux. Il ferma alors les yeux et fit alors tomber quelques larmes rebelles.
Yoon : Je... Hier, j'ai appelé les gars sur le groupe et je leur est dit. Mais tu n'avais pas répondu... Moi : Du coup... Il le savent tous ?
Il hocha la tête. Eh merde... Je dois faire quoi exactement ? Rester là ? Sans rien faire ? Juste écouter sa respiration saccadé ? Attendre qu'il se calme ?
J'en sais rien, putain... je suis pas doué pour réconforter les gens....
Napoléon... Là, je t'avoue que j'aimerais bien mourir sur un champs de bataille à l'heure qu'il est...
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