Innaya, une étudiante jeune, déménage dans une cité après la séparation de ses parents. Gabriel, un jeune homme qui a quitté l'école pour suivre un mauvais chemin, croise son chemin par hasard. Cette rencontre inattendue a finalement tout changé.
Gabriel - Tu veux vraiment que je te fasse un massage des pieds, là, Innaya ?
Innaya - Bien sûr, mon chéri !
Gabriel - Je le fais parce que je t'adore.
Innaya - Je le sais déjà, et n'oublie pas d'acheter mes concombres tout à l'heure.
Gabriel - Tu abuses un peu, ça ne fait que trois mois.
Innaya - Bah, c'est ma journée de repos. Si tu avais un boulot, tu ne serais pas là à faire ça.
Quand elle a dit ça, mon cœur s'est arrêté. Je préfère ne pas répondre, sinon ça va mal tourner.
Gabriel - Je sors.
Je n'avais pas vraiment envie de recommencer, mais je ne sais pas, j'ai fumé et bu comme si ma vie partait en vrille encore une fois. Je préfère prendre la route et partir, je ne sais pas où.
Dans la peau d'Innaya :
Oups, les filles, j'ai un peu dérapé.
Conscience : Beaucoup même.
Bon, ça a sorti tout seul, c'est pas grave. Il peut aller où il veut. Si je sors acheter mon pot de glace, en rentrant, l'odeur a changé, c'était comme tout à l'heure. Je vais dans le jardin, mais qui a tiré les rideaux ?
Innaya - Pourquoi tu as dit ça ?
Gabriel - Et toi, pourquoi tu as dit ça ?
Innaya - Mais non, tu t'énerves pour ça avec ton grand âge.
Gabriel - Et toi, avec ton gros front et tes pieds gonflés comme des ballons, on peut en parler, s'il te plaît ?
Innaya - Mais t'es vraiment malade, en fait.
Gabriel - C'est toi qui penses que c'est facile de trouver un boulot avec un casier judiciaire.
Innaya - Bah, je t'ai rien demandé, chacun ses problèmes.
Gabriel - T'as de la chance d'être encore ma femme. Si je n'avais pas un peu de patience, tu dirais ça parce que tout t'est servi sur un plateau. On n'a pas du tout la même vie ni le même vécu.
Innaya - Encore ? Tu sais quoi, ne parle plus avec moi, je vais me coucher.
Gabriel - Et oui, c'est ça, fuis comme d'habitude.
Innaya - C'est mieux pour nous.
C'était notre première vraie dispute. On est tous les deux des grands
Lendemain :
Ouais, j'avais un rendez-vous, mais j'ai décidé de ne pas le prévenir, c'est mieux pour lui. Regarde ce vieux mari, il laisse sa femme dormir sur le canapé.
Lina - Oh non, ma pauvre, j'adore ta tenue !
Tenue :
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Innaya - Franchement, je m'en fiche, allez, on y va !
