Après deux semaines idylliques aux Maldives, il était temps pour Nacer et moi de retourner en France et de commencer notre vie commune. Notre avion atterrit à Paris dans la fraîcheur d'un matin d'été, et bien que nous ressentions un petit pincement au cœur en quittant ce paradis tropical, l'excitation de notre nouvelle vie ensemble nous réchauffait.
Nous avions trouvé un petit appartement cosy dans le 13e arrondissement, un quartier animé et multiculturel de Paris. Dès notre arrivée, nous nous mîmes au travail pour le rendre accueillant et à notre image. Les cartons se vidaient petit à petit, dévoilant nos souvenirs, nos livres et nos objets personnels qui, peu à peu, donnaient vie à notre nouveau chez-nous.
"Je crois que ce vase irait parfaitement sur la table du salon," dis-je en tenant un vase en verre coloré.
"Parfait," répondit Nacer avec un sourire. "Et je vais accrocher cette peinture au-dessus du canapé."
L'appartement, bien que petit, était lumineux et avait une vue sur une petite cour intérieure remplie de plantes. Le salon, avec sa grande fenêtre, était baigné de lumière naturelle tout au long de la journée. La cuisine, bien équipée, promettait des soirées de cuisine et de complicité. La chambre, notre cocon, était simple mais confortable, avec un grand lit douillet et des étagères remplies de nos livres préférés.
Nos journées étaient rythmées par la découverte de notre nouveau quartier. Nous aimions flâner dans les rues animées, découvrir les petites boutiques, les cafés chaleureux et les restaurants proposant des cuisines du monde entier. Les promenades au bord de la Seine et les pique-niques dans les parcs nous permettaient de savourer pleinement notre vie parisienne.
Un soir, alors que nous préparions le dîner ensemble, une conversation sérieuse s'engagea.
"Tu sais, Soumia, j'ai vraiment l'impression que notre vie ici va être merveilleuse," dit Nacer en épluchant des légumes. "Je me sens chanceux de t'avoir à mes côtés."
Je souris en remuant la sauce dans la casserole. "Moi aussi, Nacer. Chaque jour passé avec toi me rappelle pourquoi je t'aime tant. Je suis impatiente de voir ce que l'avenir nous réserve."
Nos repas étaient souvent ponctués de discussions profondes et de rires. Nous parlions de nos projets, de nos rêves et de nos aspirations. Nacer me racontait des anecdotes de son enfance à Bamako, et je partageais avec lui des souvenirs de mon enfance en Algérie.
Un dimanche matin, alors que nous prenions notre petit-déjeuner sur notre petit balcon, Nacer me proposa une idée qui me surprit.
"Et si nous allions passer une journée à la campagne ? Juste nous deux, loin du bruit de la ville."
J'acceptai avec enthousiasme, et quelques heures plus tard, nous étions en route pour la campagne française. Nous nous promenâmes dans des champs de lavande, visitâmes de petits villages pittoresques et dégustâmes des produits locaux dans des marchés de plein air. C'était une journée parfaite, remplie de simplicité et de bonheur.
La vie commune apportait également son lot de défis, mais nous les affrontions ensemble. Nous apprenions à partager l'espace, à respecter les habitudes de l'autre et à faire des compromis. Les disputes étaient rares et toujours suivies de réconciliations empreintes de tendresse et de compréhension.
Un soir, alors que nous étions blottis sur le canapé, regardant un film, Nacer se tourna vers moi.
"Soumia, je veux que tu saches que peu importe ce qui arrive, je serai toujours là pour toi. Nous avons choisi cette vie ensemble, et je suis prêt à tout pour te rendre heureuse."
Je le regardai dans les yeux, sentant mon cœur se gonfler d'amour. "Je sais, Nacer. Et moi aussi, je serai toujours là pour toi. Nous sommes une équipe, et rien ne pourra nous séparer."
Les semaines passèrent et notre routine se stabilisa. Nacer trouva un emploi dans une entreprise de technologie, tandis que je continuais mes études d'infirmière. Nos emplois du temps étaient chargés, mais nous faisions toujours en sorte de passer du temps de qualité ensemble.
Un vendredi soir, après une longue semaine de travail, nous décidâmes de nous offrir un dîner romantique à la maison. Nacer prépara un plat malien traditionnel, du yassa au poulet, tandis que je m'occupais du dessert.
Alors que nous dînions aux chandelles, savourant la délicieuse cuisine et la compagnie de l'autre, je réalisai à quel point notre vie commune était précieuse. Chaque jour apportait son lot de petites joies et de moments partagés, et chaque difficulté rencontrée ne faisait que renforcer notre amour.
En nous couchons ce soir-là, blottis l'un contre l'autre, je me sentis submergée par un sentiment de gratitude et de bonheur. Notre petit appartement parisien était devenu notre sanctuaire, un endroit où nous pouvions être nous-mêmes et construire notre avenir ensemble.
"Bonne nuit, mon amour," murmura Nacer en éteignant la lumière.
"Bonne nuit, Nacer," répondis-je en fermant les yeux, un sourire aux lèvres. "Je t'aime."
Et ainsi, chaque jour qui passait nous rapprochait un peu plus de nos rêves communs, avec la certitude que tant que nous serions ensemble, rien ne pourrait nous arrêter.
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Soumia & Nacer
RomanceJe vais vous raconter l'histoire de Soumia, une algérienne , tombée amoureuse de Nacer, un malien . Entre amour, tristesse, culture Suivez l'histoire de ces deux personnages aussi passionnante soit -elle.