23.Psy & Passé

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Note de l'autrice: petit message à ceux et celles qui ont lu "Robe et Champagne", avant celui-ci , en fait je l'ai écrit après avoir posté le précédent mais théoriquement il se passe AVANT la soirée donc j'ai inverser l'ordre des chapitres. Bonne lecture <3

(Vocabulaire: Mano/Irmão sont deux termes utilisé pour "grand frère", Mano est aussi affectueux entre frère ou amis proche en portugais brésilien.)

-Je soupire avant de remettre mon masque noir sur le visage. Ce soir, je dois kidnapper, enfin saisir, un fugitif pour les forces de l'ordre.
Il est suspecter d'attaque contre les USA, mon meilleur ami est tout excité, il vient tout juste de rentrer dans ce genre de missions.
J'aime ce côté de mon travail-

Cameron Lloyd

Assis dans la bibliothèque du manoir, j'attend la visite de ma psychiatre. Illiana ne sait toujours pas que je suis suivi psychologiquement depuis un moment. En fait, depuis mon arrivé.
Son père m'a présenté au docteur Claus très rapidement, c'est pour être certain que je sois "stable. Si je ne me trompe pas - c'est qui est peu probable - ma protégée est en compagnie de son père pour la journée.
Donc, la doctoresse en a profité pour me rendre une visite de courtoisie, comme elle tant aime le dire.

C'est une longue femme, toujours apprêtée au long cheveux poivre et sel attaché en un chignon parfaitement serré. Pas un seul épis ne dépasse. Ne laissant rien paraître d'humain dans son regard gris.
Je ne voulais pas la voir au début, on dirait un robot. Qui exécute les ordres d'Ayden. Mais je m'y suis fais, comme tout les employés de cette famille.

Habituellement elle vient quand Illiana est avec une autre personne, c'est assez court pour elle, trop long pour moi. Deux heures par visite. Parfois dans les jardins, d'autre dans la bibliothèque comme maintenant ou encore dans un des salons du manoir.

Je regarde l'heure, elle va être là dans quelque seconde. Cette femme n'est jamais en retard, ni en avance. J'entends ses talons claquées au sol au fur et à mesure que mon pouls s'accélère.

La grande porte s'ouvre, il est 10h30, et elle est pile à l'heure. Elle réajuste ses lunettes puis s'assoit en face de moi après de brèves salutations.

Son dossier tombe violemment sur la table, elle relie rapidement ce qu'elle a sur moi puis en sort une feuille.
Sans me poser un regard elle dépose une pendule de Newton entre nous, elle décale une bille si entraîne une collision entre la série et le mouvement de la dernière.
La pièce est envahi de ce cliquetis régulier. Je m'efforce de ne pas regarder la pendule, et d'ignorer ce bruit qui s'ancre dans mon esprit comme un chronomètre.

Monsieur Lloyd, vous m'avez l'air plus à l'aise. C'est un bon point, j'imagine que la vie dans un manoir est plaisante je me trompe? Elle lance.

J'avale difficilement ma salive et ders mes poings sur la table. Je déteste ça. Cette ambiance médicale.

Je prend mes marques. Je rétorque, il le faut après tout je n'ai pas d'autre solution si ce n'est retourner là-bas.

Vous dites cela comme si c'était une horreur ce nouveau train de vie. On est loin de ce que vous avez connu n'est-ce pas? Vous aviez besoin de ça, de cette nouveauté pour avancée. Vous avez toujours vécu de cette manière non?

Je me mord la lève inférieur et ne répond pas. J'ai l'habitude de ces accumulations de questions rhétorique. Elle connaît ses réponses, cette femme cherche seulement à sonder mes réactions.

Je ne vais pas perdre mon temps monsieur Lloyd. Cela fait déjà plusieurs mois que vous êtes ici. J'imagine que vous êtes dans une spirale de souvenirs, et je l'ennui d'attendre que vous décidiez à perler. De quoi s'agit-il?

DévotionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant