Chapitre 51

506 18 26
                                    

Je le regardais, choqué : « Dites -moi tout sauf ça, je ne voulais pas qu'il le sache parce que je sais qu'il allait faire une dinguerie sinon . »

Salut! Tu sais ?

Nabil : wAllah,Maya, tait-toi parce que je vais déverser toute ma haine sur toi.

Moi: T'as fait quoi ?

La seule chose que je voulais savoir, c'est ce qu'il avait fait .

Nabil :

Salut! T'as fait quoi ???

Nabil :

Elle me soûlait à me demander ce que j'avais fait , je ne veux rien lui dire parce qu'après elle va commencer à me poser trop de questions, parce que cette petite, elle est beaucoup trop curieuse à mon goût.

Mais, wallah, je lui ai fait du sale à Slimane et je ne regrette pas, je ne regretterai jamais .
On dit souvent que ce n'est pas avec les violences qu'on résout la violence, mais je ne suis pas d'accord avec ça : des fois, on est obligé de l'utiliser...

Quelques jours avant...

J'étais dans ma voiture, j'attendais que les shabs de Maya descendent pour récolter des informations, parce que oui, j'ai trop de fierté, ce n'est pas de ma faute, c'est mon côté turc et algérien qui ressort.

Je vois au loin Siham, ça proche de ma voiture avec une autre meuf à côté d'elle qui me disais quelque chose...

Moi : Alors ?

Siham : elle va mieux , mais les médecins lui ont dépisté une maladie.

Moi: Hyn ???

Siham : elle est malade. Elle a un peu de fièvre , mais t'inquiète, c'est normal, elle sort enfin de journée.

Putain de merde, elle a une maladie.Allah, je suis devenue une grosse parano depuis que mon petit frère est mort après avoir eu une grosse fièvre...

Moi : *chuchote * : putain de merde !!!

J'étais en plein dans mes pensées quand j'ai levé le regard et j'ai vu les yeux rouges de Siham et de sa pote.

Moi: Pourquoi t'as les yeux rouges ?

Siham : tkt c'est rien.

Moi: je m'inquiète pas pour toi , fais attention si tu me caches .

Siham : ouais, t'inquiète ...

Elle est repartie rejoindre ses autres potes qui attendaient un peu plus loin . J'avais même pas remarqué qu'elles avaient les yeux rouges... Parce que, wallah, maintenant tu peux me ramener toutes les meufs au monde, je ne regarde que ma May'... Elle est trop belle, je craque pour ses yeux verts, marron...

~~~

Je suis descendu de ma voiture et je suis partie rejoindre Wassim et Kaïs qui étaient assis sur les escaliers habitude postée devant ma tour .

Moi: salām ʿalaykum.

Eux : salam.

Wassim : depuis quand tu dis le Salem entier, toi ?

Salut! Je sais même pas, ça sort comme ça. C'est l'autre là.

Kaïs : wAllah, ça se fait pas ce que tu lui fais.

Moi: wshh, je lui fais toi frR?

Kaïs : Wsh, tu l'utilises pour avoir des infos sur son frère . Wallah, ça se fait pas de jouer comme ça avec elle, en plus c'est une meuf bien, wallah.

Moi: AVANT, je jouais avec elle ; maintenant, je suis S.A.H. avec elle.

Ouais, vous devez me prendre pour l'un des plus gros bâtards de la terre, mais c'est vrai. Avant, j'ai bien dit AVANT, je me servais d'elle pour avoir des infos sur son frère parce que j'ai des trucs à régler avec son frère depuis des années ,mais avant qu'elle tombe dans mon piège, c'est à été inverse avec son caractère de merde qui lui donne un petit charme... La première fois que je l'ai vu, je ne vais pas vous mentir, je la trouvais attirante, mais sans plus...

Kaïs : Et je voulais laisser, je vais rentrer, moi.

Moi: Vz

Kaïs : je t'appelle quand tu viens chercher. Nour

Moi: Vz, c'est carré.

Kaïs est rentré chez lui ; moi, je suis resté avec Wassim, on discute de tout et de rien .

Wassim : Tu sais pourquoi Maya est à l'hôpital ?

Moi: elle ne veut rien me dire.

Wassim : ...

Moi: Vz, arrête de faire le mystérieux ici.

Wassim : elle s'est fait violer.

Quand j'ai entendu ça, mon cerveau a fait un loup, mon sang a commencé à bouillir, wallah je voulais tout casser sur mon passage, mais je n'avais rien sur la main.

Moi : QUII ?!!

Wassim : c'est ce fils de pute de Slimane.

Je suis partie vers ma voiture et Wassim m'a suivie sans parler . Je suis partie au bar où il allait tout le temps pour retrouver ces keh... wAllah, les kehs, elles me dégoûtent à un point que je ne les toucherais jamais, même pas avec un mouchoir .

Je l'ai vue assise sur le canapé à regarder un match avec sa keh sur ses genoux.

Slimane : wshh kho, tu fais quoi ici ?

JE N'ai même pas répondu, je lui ai donné plein de coups, et c'est là que ça a commencé, une bagarre où personne ne pouvait m'arrêter .

Je mettais toute ma haine sur lui jusqu'au temps qui ne bouge plus ; même s'il ne bougeait plus, ce n'était pas assez, ce n'était pas suffisant, je n'étais pas satisfait .

Wassim : c'est bon frangin, arrête.

Nabil : wAllah,écoute-moi bien, sale pd, tu entends encore que tu as violé une fille ou quoi que ce soit, wAllah, je te tuerai de mes propres mains !!!

Il m'a regardé droit dans les yeux et il a souri.

Slimane : ... Tout ça juste... pour une pute... Je n'ai même pas pu la pénétrer...

Alors là, je n'ai même pas pu me retenir ; il a de la chance que je n'aie pas d'arme sur moi .

Wassim m'a enlevé de force et m'a ramené jusqu'à la voiture, et il est parti payer le gars du bar pour les dégâts. Je connaissais bien le directeur du bar, je sais qu'il va ouvrir sa gueule .

Retour au présent...

Moi : j'ai rien fait.

Maya : T'es sûr ?

Moi: ouais !!

J'ai démarré et j'ai conduit jusqu'à la plage pour être tranquille, parce que flemme que son frangin nous voie . Sur la route, elle s'était endormie. Je voulais trop la prendre en photo parce que sa tête quand elle dort, c'est trop marrant .

~~~

On était assis sur un banc avec comme vue la plage. J'étais dans mes pensées quand j'ai vu Maya me regarder. Ça se voit qu'elle voulait me dire un truc, mais elle hésite .

Moi: parle, parce que c'est la seule fois où je vais répondre à toutes tes questions, alors profite.

May Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ta famille? Je ne connais que Nour, c'est tout .

Moi: parce que ma seule famille, c'est Nour.

Maya : Sois plus précis dans tes réponses.

Moi: tu m'as posé une question, je réponds.

Elle m'a regardé et elle a rigolé, je sais même pas pourquoi elle a rigolé, mais ça m'a fait automatiquement sourire. Wallah, cette meuf commence à me rendre dingue...

On était deux contre le mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant