Chapitre 47

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Quand je vois que la porte de ma chambre s'ouvre à nouveau... je vois Wassim , Kaïs et Nabil rentrer.

Salut! Vous faites quoi ici ?

Kaïs : Bah, on est venu te voir.

Wassim, tu nous as trop manqué.

Moi : pas moi.

Kaïs : à force de nous

Ils se sont assis à côté de moi, je sais même pas pourquoi Nabil était venu, il ne m'a même pas décroché un mot, et en plus, si mon frère rentre dans la chambre et me voit avec 3 hommes, on peut déjà commencer à faire la carte d'invitation pour ma salat janaza.

Kaïs : ta soif ?

Moi: Non, t'inquiète.

Wassim : moi J'ai soif, j'arrive.

Kaïs : Ah bah moi aussi,attends, je t'accompagne.

Mdr, avant de sortir, ils se sont fait un clin d'œil à Nabil, il a même pas pris le temps de les regarder, il arrête pas de me fixer, ça me frustre.

Moi: arrête de me regarder.

Nabil : Tais-toi, tu parles trop.

Moi: tant qu'on n'est tout seul, je préfère mettre les points sur les I.

Nabil : Ta vue T'es obligé de tout gâcher avec ta voix de Barbie.

Moi: déjà, ma voix, elle est normale, et laisse-moi parler.

Nabil : parle

Moi: Si t'es là pour réapparaître dans ma vie comme une fleur pour après repartir, tu peux arrêter ce jeu, parce que je ne tomberai pas à nouveau dans ton piège .

Il m'a regardé et il a souri, il se rapproche petit à petit de moi, j'avais le cœur qui battait de plus en plus vite , j'essaye d'éviter un maximum son regard .

Nabil : t'as pas changé.

Je ne savais pas quoi dire. Il se rapprochait de plus en plus de moi, mes mains devaient être toutes moites, je tremblais... Je ne sais pas ce qui m'arrivait, je ressentais de la peur... j'avais peur de lui...

Moi: t'approche pas de moi.

Il a pris mon menton . Dès qu'il a fait ce geste, j'ai instinctivement sursauté .

Nabil : t'ta peur de moi ?

Il me regardait dans les yeux. J'aime pas le regarder dans les yeux, j'ai le sentiment d'être contrôlé par lui à chaque fois que je croise son regard...

Je regarde chaque partie de son visage, j'étais crispé, mais à chaque fois que je plongeais mon regard dans ses yeux noirs, je me sentais comme protégé, comme si personne pourrait me toucher tant qu'il est à mes côtés...

J'étais en train de regarder la cicatrice qu'il avait au niveau de la joue. À chaque fois que je le regarde, je suis obligé de regarder cette cicatrice. J'ai l'impression qu'elle raconte tout et rien en même temps...

J'ai à nouveau regardé ses yeux noirs, mon cœur battait de plus en plus fort. Il a dû sûrement l'entendre, mais je pense que ce jour-là, j'ai réalisé quelque chose...

Je l'aimerai comme je n'ai jamais aimé quelqu'un...

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Salem aleykoum, Désolé pour ce chapitre pas très long, j'essayeraisde faire plus long la prochaine fois.

On était deux contre le mondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant