Les aveux.

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Pdv Olivia(média)

Je suivi Julian jusqu'au sous-sol. Il ouvrit le gym et alla au fond de celui-ci. Il ouvrit une autre porte. La pièce était remplie de sable. Au bout de celle-ci se trouvait plusieurs mannequins et plusieurs cibles. Les murs étaient recouverts d'un matériau coussiné qui, je devinai, bloquai le passage du bruit. Julian me tendit un casque pour me protéger du bruit qu'allait faire les coups de fusil. Il en mit un et sortit deux fusils.

-Voici le tien. Tu devrais le traîner avec toi en permanence. Cache le sous ton lit la nuit et le jour dans ton sac à main. C'est un pistolet 45 mm, un fusil très basic, mais suffisamment fort pour tuer quelqu'un, dit-il. Je te donne 10 balles. Dès que tu en as utilisé une, tu viens t'en chercher d'autres. Quand on sortira, je t'enregistrerai dans la base de données des portes, comme ça tu pourras venir t'entraîner et te recharger quand bon te semble.

-D'accord, dis-je.

Il me tendit mon pistolet. Je l'observai rapidement. Il était très simple; noir. J'en avais déjà utilisé lorsque j'étais petite, mais ça, c'est une autre histoire.

-Maintenant, charge-le.

L'ayant déjà fait autrefois, je le fis en un temps,trois mouvements. Il me regarda l'air questionné.

-As-tu déjà utilisé un pistolet? dit-il.

-Oui, mais j'étais jeune.

-Quel âge? dit-il.

Je compris où il voulait en venir.

-Mes parents n'étaient pas indignes, dis-je en me surprenant à les défendre.

-Bien sûr que non. Quel âge? reprend-t-il.

-8 ans, dis-je tout bas.

-Pas indigne du tout, dit-il sarcastiquement. Si tu sais comment ça marche, vise le coeur du mannequin quand tu es prête.

Je m'installai face à celui-ci. Je plissai mon oeil gauche et visualisai la scène. Je comptai 3 secondes dans ma tête et tirai. Je contrôlai le rebond du pistolet et ouvris mes yeux. Je souris; en plein dans le mille.

-Impressionnant, dit-il tout bas. Refait-le.

Je m'exécutai. Il me fit signe de recommencer à nouveau lorsqu'il vit que je l'avais réussi à nouveau. Après cinq coups d'affilés réussis, il me demanda d'arrêter.

-Tu tires mieux que la plupart des Black Death, dit-il en me souriant.

Putain de merde. Son sourire est magnifique.

-Mieux que toi? dis-je en lui souriant légèrement.

-Dans tes rêves, dit-il en riant. Attend-moi ici!

Il couru hors de la salle de tir. J'étais assez fière de moi. Il allait me respecter pour une fois. Peut-être que je ne savais pas me battre, mais je lui avais montré que je savais tirer quelqu'un.

Il revint dans la salle avec toute la gang. Il me tendit un pistolet Airsoft. Ces pistolets imitent parfaitement un vrai fusil, mise à part que ce n'est qu'une bille qui sort au lieu d'une balle.

-Qui est le plus courageux? demande Julian aux gars.

Les gars se regardèrent entre eux.

-Moi, dit Zeke.

-Avance-toi jusqu'au mannequin et ne bouge pas, dit Julian.

Julian se mit derrière et moi et se pencha vers mon oreille.

-Vise le centre de ses pectoraux, dit-il dans mon oreille.

Je savais que Zeke allait avoir mal. Je fis des gros yeux à Julian. Il me fit signe de le faire pareille. Je ne voulais pas repartir en guerre avec lui. Je m'installai et comptai 3 secondes. J'appuyai sur la gâchette. En moins de deux secondes, Zeke se retrouva par terre. Tout le monde cessa de bouger, moi y comprise.

Un amour new-yorkaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant