L'officilalisation.

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Pdv Julian (en média)

Le verdict venait de tomber. J'allais devoir former Olivia. C'était bien la dernière que je souhaitais qui arrive. La vie étant aussi injuste que cela, je chassai cette pensée pour me concentrer sur le cas #9. J'allai sûrement finir ma journée vers 17h00. Je m'attends à ce que le souper soit prêt lorsque je vais revenir. Ce serait la moindre des choses.

. . .

La journée finie, je me dirigeai vers la porte.

-Julian! Attend! crie Chuck.

-Quoi? dis-je en me retournant.

-Tu crois que tu pourrais m'arranger une nuit avec la petite poulette qui va habiter chez toi? dit-il en me faisant un clin d'oeil. J'ai bien aimé sa réponse à ma question, ça ma allumé!

-Ce n'est pas mon rôle, dis-je en claquant la porte.

Mais qu'est-ce que tout le monde pouvait bien trouver à Olivia? Elle est tout sauf attirante. Elles est impolie, arrogante et menteuse. Dans son visage, lorsque je lui ai posé ma question, j'ai tout de suite vu qu'elle mentait. Sa famille n'était clairement pas morte, elle l'était seulement pour elle. Je dois trouver la vraie réponse à ma question.

. . .

Lorsque j'arrivai chez moi, le souper venait tout juste d'être mit sur table. Tout le monde était assis, même Olivia. Quand je m'assis, les gens me regardèrent à la recherche de mon approbation. Je compris pourquoi ils voulaient mon accord.

-Faites-le, mais après je ne veux plus rien attendre à ce sujet, dis-je sèchement.

Tout le monde leva son verre et trinqua en l'honneur de la rentrée officielle d'Olivia dans la gang. en échange, celle-ci fit un petit sourire. Elle était mal à l'aise et cela paraissait. J'allais en profiter pour la rendre encore plus gênée.

-Tu as menti, dis-je simplement.

-De quoi parles-tu? dit-elle.

Tout le monde cessa de parler, la curiosité l'emportant sur eux.

-Ta famille, elle n'est pas morte, dis-je.

-Oui, dit-elle en baissant les yeux et en grattant sa nuque.

-Non, tu mens encore. Tu crois qu'on a pas suivi de leçons pour reconnaître les mensonges? dis-je brusquement. La preuve, tu ne me regardes pas dans les yeux, tu joues avec tes mains et tu te grattes la nuque.

Elle soupira.

-Peut-être que j'ai menti, mais reste que ça ne te regarde pas Julian. Fiche moi la paix avec ma famille, s'il te plaît, dit-elle doucement.

Je fis surpris par la douceur qu'elle emprunta avec moi. Comment devais-je répondre à cela? Avec douceur? Non.

-Quand le conseil va apprendre que tu as menti, tu pourras compter tes jours, dis-je en prenant mon assiette et en montant dans ma chambre.

J'ouvris la porte de ma chambre et m'assis sur mon lit. J'ouvris la télévision et mangeai mon souper tout en regardant les images que captent la caméra cachée placée dans le repère des Cracker Head.

Ces temps-ci, les Cracker Head sont très discrets et ce n'est pas normal. Il prépare un coup, c'est sûr. Nous, notre travail, c'est de trouver ce qu'ils manigancent pour les déjouer. Ce sera très difficile, car ils sont généralement très silencieux face à leurs futurs coups.

Les Black Death ont été créés dans les années 1950. Au départ, nous étions une organisation contre les gangs du monde. Le gouvernement nous avaient demandé de défendre le pays, mais il ne voulait pas que la population le sache. Il nous donnait le droit de tuer seulement des personnes appartenant aux autres pays ,pour ainsi, s'assurer que rien ne pourrait être suspecté. On était contrôlé en permanence. Puis, un jour, un autre gang est née dans l'état de New York; les Cracker Head. On leur a expliqué de nombreuses fois que c'était notre territoire. Ils n'ont pas voulu comprendre, donc on a dit adieu au gouvernement. Ça allait être une affaire personnelle entre 2 gangs.

Et depuis ce temps, on se déteste. On est prêt à tout pour voir quelqu'un appartenant à l'autre gang mourir. On a soif de vengeance. On veut les voir souffrir.

. . .

La nuit tombée, je fermai ma télévision et m'apprêtai à me coucher lorsque j'entendis un violent bruit venant du sous-sol. Je pris mon fusil caché sous ma table de nuit et descendis les marches tout doucement. Au moindre bruit suspect, j'allais tiré. Je fis le tour du rez de chaussé; rien. Je descendis les marches jusqu'au sous-sol. J'aperçus de la lumière. Je tendais le fusil pour être prêt à tirer. Je respirai un bon coup et tournai le coin. J'aperçus toute la gang qui buvait de l'alcool, un vase cassé par terre, de la marijuana, etc.

-Mais à quoi vous jouer?! cris-je énervée.

-Relaxe Julian, dit Taylor, Viens t'amuser un peu!

-Tout le monde dans sa chambre ou je tire quelqu'un! dis-je sèchement.

-Raaah, tu gâches toujours tout, dit Jennifer en tentant de se lever.

Tout le monde se leva, du moins, essaya de se lever et monta dans leur chambre. Je vis Olivia qui restait dans le sous-sol et qui commençait à ranger les dégâts des autres.

-Tu n'es pas saoule? dis-je en l'aidant à ramasser.

-Non, dit-elle brusquement.

-C'est toi qui leur a mis cette idée en tête, en? C'est ça?!

-Tu crois vraiment que je me sens assez fêtarde pour leur proposer de fêter mon arrivé dans la gang?! dit-elle tout aussi énervée que moi.

-Je ne te connais pas, donc ça se pourrait très bien, dis-je sur la défensive.

-Crois ce que tu veux, j'en ai rien à foutre, dit-elle en s'apprêtant à monter les escaliers.

-Attend! dis-je sèchement. Demain, je te veux à 6h00 dans le sous-sol. On va commencer à s'entraîner.

Elle ne répondit rien et continua à monter les marches. Je crois que j'aime mieux qu'elle ne répond rien, qu'elle répond quelque chose qui me rendre fâché.

Je finissais de ramasser la pièce et je montai me coucher; demain, je me lève à 5h15.

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-Addictobook

Un amour new-yorkaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant